Emma Cooper de son vrai nom Esmeralda Mikaelson.
Elle était destinée à être sienne depuis maintenant un millénaire. À être celle qui restera à ses côtés peu importe ce qu'il se passe. Et c'est ce qu'elle avait fait, aussi étonnant que cela ne puisse...
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Emma Cooper
Le lien avait été détruit. La Bennett est parvenue à briser le sort d'Esther, qui reste encore introuvable. Quant à Elijah, je m'en tenais à ma décision, même s'il m'avait pris au dépourvu. Il fallait que je prenne du temps pour réfléchir et régler un certain problème moi-même.
Le ciel était dégagé, le soleil rayonnait et une douce brise emportait mes cheveux alors que je savourais une gorgée de mon café sur la terrasse, quand j'entendis enfin ses pas résonner derrière moi. Le bruit de ses talons ne passeront jamais inaperçus.
— Tu es en retard.
— Pardonne-moi d'avoir une vie.
Je roulai des yeux tandis qu'elle s'installait sur la chaise en face de moi, sa fidèle expression blasé au visage. Je reposais ma tasse sur la table et respirai un bon coup avant de la regarder.
— Dis-moi ce que tu sais Katerina.
— Oh tu sais bien que ce ne sera pas gratuit.
— Qu'est-ce que tu veux en échange? Demandai-je d'un ton las à cette personne que je ne reconnaissais plus.
Elle avait tant changé depuis notre rencontre.
— Tu sais ce que je veux Emma, j'en ai marre de courir, marre d'avoir un vieux hybride de mille ans courir après moi.
— Je ne peux pas te promettre que ta dette envers lui sera effacée mais je peux simplement te promettre de te protéger. Tu sais aussi bien que moi que Klaus ne supporte pas qu'on lui dise quoi faire.
— Oui, c'est pour ça que j'ai hésité à venir. On peut dire que tu ne m'es pas vraiment d'une grande utilité.
Je m'efforçais de ne pas rouler des yeux encore une fois.
— Tu es celle qui m'a contacté Katerina donc soit tu me dis ce que tu a à dire soit je m'en vais.
— Oh crois-moi, ce que j'ai pourrait beaucoup t'intéresser. Tu m'avais dit, il y a à peu près plus de cinq cents ans, que toi et moi nous étions pareilles, mais regarde-toi, une originelle qui passe son temps à courir après un homme comme son petit toutou. Que du gâchis.
— Fais attention à ce que tu dis Katerina.
— Ou quoi? Tu comptes le dire à ton cher petit mari?
— C'est aussi l'homme que tu fuis à ce que je sache. Ne te mets pas un autre Mikaelson à dos et dis moi ce que tu sais avant que je ne t'y oblige.
— Très bien, mais tu me devras un service que je réclamerai en temps voulu.
Je commençais à perdre patience, j'avais l'impression qu'elle me faisait perdre mon temps.
— J'ai entendu dire que des sorcières à la Nouvelle-Orléans détiennent ce que tu désires le plus depuis maintenant un millénaire.
— Quoi? Sois plus précise Katerina.
— Tu te rappelles de la conversation que nous avions eu il y a cinq cents ans?
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Angleterre 1491
Je me promenais dans le jardin, profitant du printemps pour pouvoir observé les magnifiques fleurs qui fleurissaient enfin quand j'aperçus Katerina assise près de la fontaine. Cette jeune fille avait obtenu ma compassion, son destin me peinait énormément, tout comme son passé. Mais elle me rappelait aussi celle qui était autrefois ma soeur.
— Vous allez bien ma chère? Demandai-je en m'asseyant à ses côtés.
— Dites-moi si la rumeur dit vraie Esmeralda. Vais-je mourir ?
La détresse se lisait dans ses yeux, ce qui me pinçait le coeur. Elle était si innocente.
— Je ne crois pas que ce soit à moi de vous le dire.
— Je vous en prie dites le moi, vous êtes la seule en qui je peux avoir confiance. Je ne suis pas prête à mourir.
— J'en ai conscience. Je sais ce que vous avez traversé Katerina et je sais à quel point ce fût affreux. On m'a moi aussi retiré mon enfant à sa naissance, je sais donc à quel point c'est dur. Nous sommes semblables vous et moi, des mères incomprises et brisées par la perte de leurs enfants. Vous vivrez encore longtemps pour pouvoir retrouver votre enfant et je vous promets qu'il ne vous arrivera rien. Je vous donne ma parole.
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Mystic Falls 2011
Je commençais à comprendre où est-ce que cette conversation nous menait.
— De ce que j'ai entendu, elle n'est pas morte.
— Katerina... non.
Je ne voulais pas qu'elle me redonne de l'espoir. C'était impossible qu'elle soit encore en vie.
— Ça ne signifie pas que je ne te demanderai pas de payer. Tu me devras toujours un service que je réclamerai pour t'avoir donné ce que j'aurais aimé qu'on me donne. Tiens, et t'as intérêt à en faire bon usage.
Elle se leva après m'avoir passé un morceau de papier et disparu.
J'ouvrais le mot et y trouvais le nom d'une sorcière.
Davina Claire Nouvelle-Orléans.
Émue, je tenais le papier contre ma poitrine. Katerina venait de me donner l'espoir de retrouver ma fille.
