La sueur coule de la nuque au bas du dos, je suis complètement trempé de sueur et haletante pour un peu d'eau, je laisse tomber la corde au sol puis je lui tiens compagnie en m'asseyant sur le côté, Carlos fait sa routine abdominale et Lando vient à côté de moi avec une bouteille d'eau dans les mains.
Je n'ai pas fait d'exercice depuis longtemps, enfin, pas spécialement si on se réfère à l'exercice que j'ai fait au lit, je réprime un sourire quand je me souviens de mon merveilleux week-end, ou bien de ma merveilleuse journée parce qu'après ça nous étions de nouveau indifférents. Il m'avait ignoré cette nuit-là et le lendemain, il ne m'a même pas regardé, encore moins parlé quand Toto était dans les parages, c'était enfantin.
Le même Français, torse nu trempé de sueur alors que Pyri lui crie de faire mieux, j'avale fort alors qu'il se redresse et laisse tomber les poids avec fracas, passe une main dans ses cheveux humides et je veux gémir alors que ses yeux se posent sur moi. Les perles de sueur se rejoignent sur son abdomen jusqu'à se perdre, ses cheveux sont ébouriffés et ses lèvres s'entrouvrent légèrement lorsqu'il soulève une bouteille d'eau.
Lando parle de son stress pour ce week-end et d'un gâteau aux carottes qu'il a mangé à la maison ce week-end, la vérité est que mon attention n'est pas très grande car Pierre se lève et marche quelques pas avant de commencer à faire des redressements assis.
Je dois sortir d'ici avant que mes envies ne deviennent plus fortes et me forcent à chasser tout le monde d'ici maintenant pour remplacer la sueur de l'exercice par la nôtre.
Je sors de la salle de sport qui se trouve au dernier étage et marche d'un bon pas vers l'ascenseur, je ne peux pas continuer ici à penser à quelque chose qui aurait dû se terminer samedi, à quelque chose qui était ficelé dans mes draps blancs de Saint Tropez. Mais c'est juste qu'il suffit de l'imaginer à nouveau sur moi ou d'avoir la sensation de ses lèvres dévorant à nouveau les miennes, la chaleur m'envahit. C'est la putain de faute de George, Mais c'est aussi ma faute d'avoir joué à ce jeu idiot.
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"Bonjour".
"Bonjour mon cœur".
Je chantonnait en prenant le café mousseux qu'il apporte avec lui de ses mains, il grogne quand il se rend compte que je ne le lui rendrai pas et j'ai ri quand j'ai vu son visage avant de l'embrasser sur la joue et de monter dans le camion qui m'attend.
Aujourd'hui mon week-end correspond à George et je l'apprécie sincèrement mais ma gratitude va jusqu'à l'enfer quand mon meilleur ami ne monte pas dans le van dans lequel je monte, Toto est assis devant et Pierre monte à côté de lui, qui a l'air spectaculaire dans un pull jaune.
« Où est George ? » je demande anxieusement
Toto Wolff n'arrête pas de taper sur son téléphone et après avoir poussé un soupir, il tourne la tête pour me regarder, les sourcils froncés quand il voit le thermos McLaren dans mes mains et je ne fais que lui sourire.
Je prends un autre petit verre : "Il arrivera plus tard, votre conférence est reportée à l'après-midi."
Et il ne dit rien d'autre. Pierre, papa et moi sommes plongés dans le monde des réseaux sociaux, tandis que le voyage qui semble sans fin se poursuit.
"Hemma."
Sa voix me fait hésiter à lever les yeux ou non, je serre les lèvres pour ne pas les écarter quand je lève les yeux, je le vois et je prends une gorgée du café qui était à Carlos, il me lance un regard que je ne sais pas comment prendre.. je ne réponds rien, mais ses yeux bleus me regardent avec impatience quand il n'obtient pas de réponse, il roule des yeux et souffle.
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I FEEL YOU / Pierre Gasly
Fanfiction"Laisse-moi te sentir au moins une fois dans ma vie, laisse-moi te déshabiller." "Tu le fais quand tu veux." "Non, laisse-moi dévoiler ton âme et embrasser ton cœur, je veux que tu soupires pour moi comme je le fais pour toi. Je m'en fiche s...