Chapitre 18

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viaxhxrryx

J'ai été trompé par Lando Norris, le britannique de deux ans plus jeune que moi. Il m'a utilisé pour pouvoir passer trois jours avec moi chez Toto pendant que mon père se rendait à Brackley en ajoutant que nous avons été rejoints par l'Australien sexy qui n'a pas pu se rendre à Los Angeles en raison de retards de vol.

La salle est dans le chaos, nous avons vu plus de 20 films, nous avons joué et maintenant ils me doivent tous les deux un beau sac Gucci que je ne peux pas acheter à cause de mes factures que je dois encore payer.

En récompense, je fait des crêpes.

Je passe une main frustrée dans mes cheveux en regardant tous les ingrédients sur le comptoir de la cuisine, je n'ai pas fait de pâtisseries depuis un moment, Ricciardo me regarde assis en face de moi en train de parler d'une fille qu'il a rencontrée ce week-end au grand prix, la vérité est que je n'y prête pas beaucoup d'attention. Je me concentre sur la bonne apparence de la pâte pour pouvoir la laisser reposer pendant deux heures.

"C'est ok?".

Je remplis mes joues d'air lorsque j'entends la question du chauffeur Renault, j'acquiesce sans dire un mot et je lui adresse un sourire essayant d'alléger l'atmosphère pesante qui s'abat sur moi.

"La vérité, c'est que je n'ai rien fait de tout cela depuis que maman est morte."

"Prend ton temps".

Le regard compatissant qu'il me lance me fait me sentir encore plus mal.

"Elle a fait les meilleures crêpes du monde, elle les faisait tous les dimanches pour que.. quand Toto arrive elles soient prêtes, il les adorait."

Il me fait un sourire mélancolique et entrelace sa main dans la mienne pour une légère pression.

"J'étais tellement furieuse quand elle nous a caché ce qui se passait, quand ils m'ont tous les deux caché leur maladie, alors l'option la plus rapide était de fuir."

Je pince mes lèvres et retire doucement ma main de la sienne pour recouvrir la saladier avec le film plastique transparent.

"Ça fait du bien de refaire de belles choses."

"Tu es bien plus que ce que disent les commérages, tu le sais, n'est-ce pas ?"

"Beaucoup plus que la petite amie de l'Espagnol ? La fille du patron ? avoir tout à moi ?"

Ricciardo hoche la tête et se lève pour me faire un câlin.

"Beaucoup plus que ça."

"Si j'étais un peu plus vieille, je te demanderais de m'épouser maintenant."

Sa poitrine vibre sous le rire qu'il laisse échapper avant de s'éloigner un peu de moi, je fais une grimace et demande doucement.

"Que suis-je alors ?"

Il y réfléchit pendant un moment, lissant les mèches en désordre de mes cheveux en arrière et me faisant un doux sourire avant de répondre.

"Humaine Hemma, tout d'abord tu es humaine et c'est normal de ressentir de temps en temps."

Sa réponse me fait sourire, ma poitrine se gonfle d'émotion et je le regarde s'éloigner pour tomber sur la chaise principale de la pièce. Mais ses paroles m'ont encore frappé.

"Qu'est-ce que tu veux dire ?"

Son sourire digne d'une couverture de magazine rayonne et il me regarde amusé, plissant les yeux pour me montrer ses dents.

I FEEL YOU / Pierre GaslyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant