La haine des autres (Denki x OCboy)

Prologue

HEY BITCHES! GUESS WHO'S BACK?

Comment ça va les loulous? Je vous propose une nouvelle fanfiction très sympathique qui parle d'un mec. WOW. Si vous voulez en savoir plus lisez mes cocos, je vous assure ça va être sympa. (Bon le prologue j'avais pas trop d'idées mais l'important est là, je vous assure les chapitres d'après seront mieux)

Bisous ^^

2 ans plus tôt, à Londres, Angleterre:

- Hey, James! souffla un garçon de la classe à son camarade.

James roula ses yeux aux plafond, fatigué de son voisin qui ne faisait que parler.

- Quoi Liam?

-Tu trouves pas ça bizarre toi? Les Williams sont toujours à l'heure d'habitude.

Le cours avait commencé depuis une bonne demi-heure. La classe était plutôt silencieuse, comme chaque lundi matin. James et Liam étaient tout au fond de la classe, mais devant eux, ils avaient deux places vides. Les frères Williams n'étaient pas là.

- Ils sont peut-être malade, dit James avant de se remettre à écrire le cours.

- Ces deux là? T'as oublié leurs alters ou quoi?

- Mais j'en sais rien moi, tais-toi au pire non?

Puis, alors que le silence était revenu dans la salle de classe, on frappa à la porte.

- Entrez, fit le professeur.

Comme le reste de la classe, le professeur s'attendait à voir arriver les deux jeunes retardataires. Il préparait déjà sa phrase fétiche. Mais ce n'était pas eux.

Le directeur de l'établissement rentra dans la classe, la mine grave. L'air s'était alourdi, le silence était tout à coup devenu plus stressant, plus insupportable. On devinait facilement que quelque chose s'était passé.

- Vous avez sans doutes remarqué l'absence de vos camarades Arthur et Aaron ce matin, commença le professeur.

La classe répondit par un silence. Certains ravalèrent leur salives, s'attendant au pire.

- Votre camarade de classe, Arthur Williams, s'est suicidé dans la nuit, avoua le directeur. Personne ne connais la raison de cet acte si subitement arrivé, pas même sa famille. Si vous avez une quelconque informations à nous donner ou si vous avez besoin de parler, n'hésitez pas. Je sais que ça fait beaucoup, surtout avec la mort de votre camarade, Ana, ce week-end. Et je vous prie de ne pas être dur avec Aaron à son retour.

Au même instant, dans une voiture:

Le silence était si pesant qu'Aaron s'enfonçait dans son siège passager. A coté lui, son père conduisait, allant à toute vitesse dans la ville, une bouteille à la main. Ce n'était pas sa première bouteille d'alcool de la journée. Ni même la deuxième. Aaron ne les comptait plus.

- Tu sais mon fils, dit le père d'Aaron. On aurait dut voir qu'Arthur n'était pas bien.

- J'aurais dut le comprendre, souffla Aaron. Mais je ne comprends toujours pas...

- Bien-sûr que t'aurais dut le comprendre! râla son père. Tu es son frère jumeau bordel!

Aaron n'osa pas répondre tout de suite.

- Désolé, finit-il par dire.

Un silence encore. Mr. Williams appuya plus fort sur l'accélérateur. Il dépassait chaque voitures à une vitesse folle.

- J'aurais préféré que ce soit toi, dit-il.

Le père d'Aaron tourna le volant d'un coup sec pour rentrer dans une rue, la voiture tourna à son tour à grande vitesse. Une voiture arrivait en face. Le cœur d'Aaron ne fit qu'un bon. Il attrapa le volant et dévia la voiture de la trajectoire de celle d'en face. Son père le repoussa.

- LÂCHE CA! C'EST PAS TOI QUI CONDUIT MERDE!

Aaron se fit si violemment pousser que sa tête s'enfonça dans la vitre passager qui manqua de se briser, laissant une fissure énorme apparaître. En même temps, Mr. Williams retournait le volent dans l'autre sens, mais trop rapidement. La voiture glissa, s'envola sur quelques mètres, atterrit dans un fracas.  Les vitres se brisèrent et la voiture roula encore et encore. Aaron resta éveillé tout ce temps, voyant sa vie dérouler devant ses yeux, sentant sa nuque partir d'avant en arrière. Il arrivait même encore à voir où la voiture allait: droit dans un immeuble. Il ferma les yeux au même moment où il sentit la voiture se fendre en deux. Puis ils atterrirent dans le mur du batiment, un magasin, brisant les baies vitrées. Et encore là, Aaron restait éveillé, il entendait les cris d'effrois des passants, des cris, des cris, des cris! Et personne pour l'aider. Qui aurait pu survivre? Autant attendre l'arrivée d'un héro, se disaient-ils sûrement. Aaron tourna la tête à gauche, essayant de voir son père. Sa bouteille de verre s'était brisée, un morceau de verre s'était planté dans sa gorge. Et ce n'était qu'une chose sur des centaines qui le faisait comprendre qu'il était mort, lui aussi.

Aaron ne quitta pas son père des yeux jusqu'à l'arrivée des secours.