La haine des autres (Denki x OCboy)

Chapitre 17 : Que le mal te consume

PDV Aaron :

Il ne fallut pas plus de temps pour que l'homme fumée, allié du lézard, débarque à nouveau avant de disparaître avec le meurtrier de ma sœur. All Might n'était au final jamais venu. Après la bataille, j'avais été emmené au poste de police, mais pas comme victime, plutôt comme suspicion d'être un Kara-lis. Recovery Girl avait soigné ma jambe comme elle le pouvait, mais j'avais quand même un fauteuil. Le reste de ma famille avait du parler, expliquer ce qui s'était passé, et ce qui m'arrivait. Ils parlaient de choses dont moi-même n'était pas au courant. Katsuki disait plein de choses. Il avait tout compris, il avait rallié les morceaux entre eux. Il avait compris des choses que je ne pensais pas possibles. J'étais présent, j'apprenais des choses. J'apprenais que j'étais fou. Ma mère avait eut la possibilité de me mener en justice pour kidnapping de son enfant. Les policier lui ont proposé ça, mais elle a refusé.

Denki était là, lui aussi, il me regardait étrangement. Je n'aimais pas ce regard. Ca ressemblait à du dégoût. Je détestais ça. Il était à quand Katsuki avait évoqué le cartel, mais il ne savait pas tant. Que tout le monde de haïsse ne me dérangeait pas tant, j'étais habitué, mais je détestais ce regard sur lui.

Quand vint mon tour de passer, je me suis dit qu'il valait mieux tout expliquer. Que, de toutes façons, ma sœur était déjà morte, et que mourir maintenant n'était pas un  cauchemar. Et puis, Dabi avait lui-même dévoilé une part du secret. Alors bon.

- Bien Aaron Williams, dit l'inspecteur. Je vais te demander d'expliquer en détail ton lien avec cette "RIA" sans y mettre le moindre sentiments, puisque tu sembles avoir quelques problèmes avec ceux-ci.

Je pris une respiration et commença mon récit.

- Arthur avait volé de la drogue à un cartel sous le joug de la RIA, le Réseau international de l'Aikira. C'était juste une fois, mais une fois de trop. ils l'ont retrouvé et fait avoué sous la torture. La RIA a un traitement spécial pour le voleur. "Le temps d'une vie en service". C'est la règle numéro 1. La deuxième, c'est de ne rien dire à personne, règle que je suis actuellement en train d'enfreindre. Les répercutions à une effraction de n'importe quelle règle sont très simples à comprendre : Tes êtres chères disparaissent. Un soir, quand Arthur était en mission pour les Kara-lis, l'une des deux sous-branches de la RIA avec l'Alliance, sa copine l'a vu. Son nom était Ana, et ils s'aimaient vraiment, je peux vous l'assurer. Le jour d'après, elle lui a demandé des explications, et il lui a tout avoué. Il s'est fait engagé contre son gré dans les Kara-Lis et il avait des missions de vols et de meurtres à exécuter dans toute la capitale de Londres s'il ne voulait pas voir sa famille mourir. Ana lui avait pardonné et tous les deux, ils avaient commencé à façonner un plan pour fuir. Le soir de leur fuite, ils ont été rattrapés par la RIA qui leur riait au nez. Ana a été tué devant les yeux d'Arthur, et il devait faire comme s'il ne la connaissait pas. il était rentré pendant la nuit, après qu'on l'ait torturé. On lui avait lacéré le dos à trois reprises, comme à moi la semaine dernière, pour trahison. Il avait eut un avertissement, s'il disait quoi que ce soit à qui que ce soit, cette personne devrait mourir. Mais je lui ai demandé des explications, parce que je savais qu'Ana était morte, et que j'avais vu ses lacérations. J'avais compris qu'un truc clochait. Alors j'avais demandé. et il m'avait raconté. Puis quand je me suis réveillé le lendemain, il s'était foutu une balle dans le crâne. Mais c'était pas lui, c'était le chef des Kara-Lis, il a un alter de télékinésie.

- Tu as son nom ?

- John Digger. Il est très puissant. Il a deux alters. La téléportation et la télékinésie.

- Très bien, continue. Tu me donneras d'autre détails après toute l'histoire.

J'acquiesçai et repris.