Chapitre second

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Le bordel règne dans ma chambre.

Je ramasse quelques affaires qui traînent par terre pour les mettre sur ma chaise de bureau. 

Et je m'affale sur le lit en soupirant de bonheur Jack me rejoint un peu après après avoir fait le tour de ma chambre.

- «Milish !» s'exclame t'il.

- «Ne m'appelle pas comme ça, seulement ma mère peut le faire.» je lui réponds d'un ton dur et rempli de sous-entendu.

- «Oh je préfère Nurse, ne t'inquiètes pas, et moi c'est quoi mon surnom ?»

De la malice passe un instant dans ses yeux, avant de reprendre son sérieux. Il est a l'affût de ma réponse.

- «Tu peux m'appeler beauté.» me propose t'il en me faisant un sourire ravageur qui lui va à ravir.

- «Non ! Hors de question je ne mens jamais» dis-je un sourire en coin pour lui faire fermer sa grande bouche.

Il fait mine de bouder en fronçant les sourcils et je rigole. Mais sachant qu'il n'allait pas lâcher le morceau je réfléchi deux secondes et après un moment de réflexion je lui réponds.

- «Céleste.»

- «Oui c'est un bonne idée.» dit il, «mais pas original c'est mon nom de famille.»

- «Et bien mon surnom à moi c'est mon nom de famille aussi.» je lui fait remarquer.

- «Je peux aussi t'appeler Milish.» me dit il en me fixant.

Je détourne le regard pour fixer mes yeux au sol.

- «Non, tu ne peux pas.»

- «Et puis je savoir pourquoi ?»

Je grogne, je veux pas lui dire,

- «C'est pas tes oignons !» crie ais je les larmes aux yeux

- «Oh oh ! Calme toi ! Viens par là.»

Il me prend dans ses bras et me berce contre son torse.

Mes larmes dégoulinantes se figent sur sont tee-shirt blanc.

Je me calme seulement 10 min après.

Je me décolle de son corps avec regret, je l'avoue.

Il ne faudrait pas que ma mère nous retrouves comme ça, elle va imaginer des trucs après.

- «Désolé d'avoir criée... » dis je la voix tremblante.

- «J'aurais peut-être pas du aborder ce sujet, ce n'est pas que de ta faute.»

Je souris devant sa mine souriante.

Ce mec a un don pour calmer les gens et les faires sourire. Il dégage une humeur positive et optimisme . Et je crois que cela me fait du bien. Il m'apaise.

- «Je t'aurais bien demandé ton numéro mais tu as balancé ton téléphone dans la rivière.» tente t'il pour détendre l'atmosphère.

Je sourie alors faiblement, mais vu ça mine il voit très bien que je suis encore troublée.

- «Je vais m'en aller, je te laisse et encore désolé.»

- «Non reste Jack.» dis-je avec un peu trop d'enthousiasme à mon goût

- «Tu es sur ? »

- «Oui s'il te plaît, ca fera plaisir a ma mère que tu reste ici cette nuit. Elle trouve que je n'ai pas assez d'amis. Alors puisque tu es là autant lui montrer que je vais bien.»

L'histoire d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant