THE DRAGON'S PRINCE BRIDE [ᴋᴀᴛꜱᴜᴅᴇᴋᴜ] - Terminé

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La lueur argentée de la lune filtrait à travers les rideaux fins, baignant la chambre royale dans une douce clarté nocturne. Assise sur le lit, Mitsuki avait une couverture rougeâtre posée sur ses genoux, absorbée par la lecture de rapports et de stratégies royaux. La pièce était calme, seulement troublée par le crépitement de la chandelle et le doux froissement des pages.

Soudain, un bruit à la fenêtre attira son attention. Un oiseau, reconnaissable comme l'un de ceux de Shoto, toqua doucement. Mitsuki se leva, s'approchant de la fenêtre, et ouvrit celle-ci pour laisser entrer l'oiseau messager. Une lettre était attachée à sa patte, portant l'empreinte officielle de la famille royale. Après avoir lu le message, Mitsuki se dirigea vers le lit où Masaru était allongé, épuisé par les événements de la journée. Elle lui montra le mot, et une expression sérieuse s'installa sur son visage.

- Il semblerait qu'on nous propose une rencontre demain.

- Ils ont fait vite. Moi qui comptais les contacter demain.

- Ils prennent des initiatives. J'aime ça.

La dragonne se dirigea rapidement vers le bureau. Debout devant le meuble, la reine prit la plume en main, la pointe effleurant délicatement le papier. Choisissant chaque mot avec soin, elle coucha sur le papier une réponse à la proposition de rencontre. Une fois le message achevé, elle se rendit à la fenêtre où l'oiseau attendait. Le dragonne attacha le message à la patte de l'oiseau, qui s'envola dans la nuit étoilée, la cendrée regarde l'animal s'éloigner avant de retourner auprès de son époux.

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Devant le miroir, la princesse arrangea une dernière fois ses manches. Les boucles roses de ses cheveux étaient tirées en arrière dans une queue de cheval basse, maintenue par un ruban assorti à la teinte de sa tenue. Verena avait choisi une tenue d'équitation d'une élégance pragmatique. Un pantalon, d'une nuance profonde entre le bleu nuit et le violet, s'accompagnant d'une chemise bleue plus claire légère et fluide, et une veste ornée de plusieurs broderies dorées. Son reflet lui renvoya une image à la fois déterminée et élégante, pourtant ses mains ne pouvaient pas s'empêcher de trembler.

La princesse quitte sa chambre, déterminée, et avance dans les couloirs du château. Alors qu'elle s'avance, elle tombe sur Ender, installé dans une chaise roulante poussée par son majordome. Le majordome salue respectueusement la princesse.

- Bonjour princesse. Que vous êtes ravissante aujourd'hui.

- Bonjour Orion, je te remercie pour le compliment.

Ender n'avait pas prononcer un mot depuis, le début de ce court échange. Le prince semblait, surpris par les vêtements inhabituels que portait sa soeur.

- Où diable penses-tu aller vêtue ainsi ?

L'interroge-t-il, l'air agacé. Un ton employer par son frère ne plaisait pas à la princesse. Gardant son calme elle planta son regard dans celui de son frère, et lui répondit sèchement.

- Cela ne te regarde pas.

Un silence tendu s'installa dans le couloir, brisé seulement par le grincement des roues de la chaise roulante. Ender, visiblement agacé par la réponse de sa sœur, n'hésita pas à élever le ton.

- Verena, le château a été attaqué, et tu t'en fiches comme si c'était une simple plaisanterie. Où vas-tu, habillée de la sorte ?!!!! Répond moi immédiatement !!!

La princesse laissa échapper un ricanement, sur son visage on pouvait y déchiffré de la colère ainsi de que de la moquerie.

- Je ne te doit rien Ender. Le château n'as pas été attaquer, TU as été attaquer. Il suffit de voir qui couine depuis sa chambre depuis des jours.