Cent ans

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Assis sur un banc l'homme observe les enfants

Qui, emplis de vitalité et de gaieté,

Courent et sautent dans leurs jeux le regard brillant,

Dont les éclats de rire appellent l'été;

La brise joue avec leurs cheveux colorés.


Tellement différents de ses boucles d'argent,

Ses gestes fébriles et son corps diminué.

Doux souvenirs de sa joie de vivre d'antan.

Lentement la roue tourne et il sera temps

De laisser de la place aux nouveaux arrivants.


Avec sérénité il ferme ses yeux las

Et laisse s'envoler son âme tout là-bas.

Chuuut, j'écrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant