Chapitre 8 : Cauchemar.

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-Aie...

J'ouvris les yeux et je regardais autour de moi.

La lumière était éteinte ; et j'étais sur mon lit.

Je n'arrivais pas à bien voir mais quelqu'un était près de moi.

-Shhhh, rendors toi...       

Cette voix. Je la connaissais très bien.

-Luca ?! m'exclamai-je en sautant du lit.

Je tenais ma tête et fermai les yeux.

Putain mon manque de fer toujours présent...

-merde... Dis-je.

-tout va bien ? me répondit-il d'un ton sérieux.

Il m'assit sur le lit et attendit ma réponse.

-oui, oui. Tout va bien.

-Mira est ce que tu peux me dire qu'est ce que tu as entendu pour t'évanouir ?

Mes parents.

Je me rappelai enfin.

Mon cœur commença a battre fort dans ma cage thoracique.

Je n'arrivais plus à parler. Je tremblais.

Non. Mira calmes toi, je t'en supplie pas encore.

Je respirai fort. Je mis ma main sur ma poitrine et essayai de calmer ma respiration.

Non, non. Pas une crise...

-ehhh... Doucement. Fit la voix de Luca

Mais je n'arrivais pas à me concentrer. J'allais m'évanouir.

-regardes moi Mira.

Toujours aucun signe d'apaisement de ma part.

Il s'assit à ma hauteur, m'attrapa la main et dessina des ronds sur le dos.

-tu sens mon doigt ?

Il continua a dessiné des ronds et je vis ce qu'il voulait faire.

-concentres toi sur mon doigt. Inspire avec le nez et expire par la bouche.

Je m'exécutai.

-très bien, continues comme ça.

Il était bientôt deux heures du matin et je faisais ma crise d'angoisse.

Quel parfait timing...

-bravo mon cœur. Je suis fier de toi.

A ses mots, mon rythme cardiaque se calma instantanément.

-tout va bien ?

Je levai la tête pour trouver son regard rassurant.

Je lui souris.

-merci. Merci beaucoup.

-Tu veux bien me dire qu'est-ce que tu as entendu ?

Mon sourire disparu.

...

Manoir des Fernandez, 02:29

-et... voilà tout ce que j'ai entendu.

Il était deux heures et demie du matin. Luca et moi étions assis sur mon lit.

Après ma crise, Luca m'a laissé me calmer avant de lui raconter ce que la conversation de mes parents.

Il avait insisté sur le faite que je devais tout lui dire.

Son air sérieux me faisait croire qu'il savait.

Amica mea.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant