Chapitre 11: Discussion nocturne.

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Mira. 

Maison des Moretti, 22:15

Je venais tout juste d'ouvrir la porte d'entrée pour sortir prendre l'air.

Luca m'énervait au plus haut point.

Je ne voulais pas le voir. Plus du tout.

Je m'assis sur l'herbe fraiche, contemplant les étoiles.

Les mots de la blonde de ce matin de me revinrent en tête.

Je mangeais les petits biscuits, en essayant de balayer ses phrases de ma tête.

« t'as vraiment aucune formes c'est immonde »

...

« si j'étais toi , je ne sortirais même pas »

...

« tu fais pitié »

Aie !

Je regardais mon poigner, sans m'en rendre compte, je venais de me pincer à plusieurs reprises.

En voyant ça, mon cerveau se mit en état d'alerte.

Je ne voulais plus me voir faire ça. Plus jamais.

Je l'avais fait pour la moitié de ma vie, et j'ai réussi à arrêter.

Je ne veux absolument pas retomber dedans.

Je respirais calmement en fermant les yeux.

Mais bizarrement ,je n'y arrivais pas. Pourquoi ?

Je me sentais observée.

Quand je tournais la tête , je vis au loin, Luca, adossé sur la porte d'entrée, me regardant avec son même regard froid et hostile.

Je faisais mine de ne pas l'avoir vu et je me levai pour faire le tour du jardin.

Je vis une cabine assez large un peu plus loin que je n'avais pas remarqué à l'entrée.

Je me dirigeais vers elle sur le champ.

Quand j'arrivais, j'ouvris la porte soigneusement.

Comme je m'y attendais, des ustensiles de jardineries y étaient disposés.

Mais , tout était bien rangé.

Chez nous, c'était le contraire...

Je sursautais en entendant le grincement de la porte. Signe que le monstre était là.

En me retournant, je croisais son regard, proche du mien.

- ¿Que estás haciendo aquí? (qu'est-ce que tu fais ici ?). Prononça-t-il.

-rien. Lui répondis-je puis me dirigeais vers la porte pour sortir.

Il ferma la porte de son bras et se positionna devant elle.

-tu n'as rien à me dire ?

Je fronçais les sourcils à sa réponse.

-non ?

Il pouffa puis me regarda droit dans les yeux.

-tu n'es qu'une grosse putain d'hypocrite.

-dit-il ?! lui répondis-je ahurie par son comportement.

-tu lui parles depuis quand. Me parla-t-il sérieusement.

-mêles toi de tes affaires.

-réponds à ma putain de question ou je t'étrangle.

Amica mea.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant