Imagine de PLK

Imagine 5 : Pas de clés pas d'entrée (partie2)

          
        Le chemin du retour ce fit en silence, avec en fond la radio diffusant les derniers sons du moment. Perdue dans mes pensées, mon dépanneur me ramena à la réalité pour me dire qu'on était arrivé.

Il me déposa juste devant le bâtiment avant de partir se garer. Je le remercia et me dirigea vers mon bâtiment. Mais en arrivant devant ma porte, je pris conscience que mes clés ne se trouvaient pas dans mon sac à main mais dans ma Dodge qui ronflais dans le garage de PJ.

C'est à ce moment là que mon adorable voisin choisi de rejoindre son appartement :
- tu préfères rester devant ta porte ? C'est vrai que ça doit être plus spacieux que chez toi.
D'un sourire sarcastique, je répondu :
- Déjà certainement moins bruyant que chez toi en tout cas.

Il émis un rire avant de pourquivre sa montée des marches. Dans son élan, je l'interpellai :
- Attend ! J'ai laissé mes clés dans ma Dodge, j'ai besoin que tu m'y emmènes stp.

Il se retourna et je senti dans son regard qu'il allait refuser:
- Non compte pas sur moi, j'ai pas le temps je dois aller au studio. J'ai dépanné PJ tout à l'heure parce qu'il pouvait pas mais je ne suis plus dépanneur.
- Stp je suis bloqué dehors et si j'appelle un serrurier à cette heure la ça va me coûter une blind
- Désolé c'est fini pour moi la charité ce soir.

Il me laissa planté la sur mon pallier.

10 minutes plus tard alors que j'avais examiné tout les schémas possibles qui me permettraient d'éviter de débourser 1000 €, le blond décolorés qui me sert de voisin refit son apparition.

- Bon j'ai peut être une solution pour toi. Mais c'est bien parce que t'es la favorite de PJ.
- Tiens Mr ne fait plus de charité pour la soirée a changé d'avis ?
- Je peux aussi te laisser payer un serrurier un dimanche soir. Dit-il feintant de partir.
- Non, c'est bon j'arrête, aide moi.
- Ca va pas te plaire mais voilà : je peux te laisser mon canapé le temps que de mon côté je fais ce que j'ai à faire. Puis en rentrant, je passerai chercher tes clés dans la Dodge et j'te les ramènerai. Par contre je serai de retour que vers minuit.

Sa proposition ne m'enchantai pas plus que ça mais je n'avais pas vraiment d'autre choix à part celui de dormir sur mon paillasson. Alors à ma grande surprise je lui répondu:

- C'est d'accord.

[...]

        Je le suivi jusqu'à son appartement situé un étage au dessus du mien. Il me fit une vif présentation des lieux composé d'une chambre, un salon, une cuisine et une salle de bain. Je dois reconnaître que son appartement était bien décoré. Il avait opté pour une decoration simple aux tons neutres avec quelques que pièces d'arts se baladant de pièces en pièces.

Après un vif rappel de ce que j'ai le droit ou pas de faire (c'est à dire pas grand chose) et un échange de nos numéros, il parti à son rendez- vous. De mon côté, je pris soin de me mettre a l'aise et de répandre l'odeur de mon parfum partout, histoire qu'il se souvienne de mon passage pendant plusieurs jours.

Après avoir visionné un film et l'intégralité d'un reportage sur les vendeurs de cravates, je commençais réellement à m'impatienter. Je lui envoya un message, puis deux, puis trois et une bonne dizaines mais aucun signe de vie. Il était maintenant 1 h du mat passé et je luttais contre le sommeil.

Mais le marchand de sable eu raison de moi et je m'endormis sur son canapé.

(A suivre...)