Imagine 5 : I guess it's a yes (partie 3)

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Mathieu

J'avais enfin pu m'échapper du studio. L'heure sur le cadran indiquaient 2 h 30 du matin. J'avais besoin d'une bonne nuit de sommeil, mais avant ça je devais passer chercher les clés de ma voisine qui m'attendait chez moi. Ou plutôt ronflait sur mon canapé. Du moins j'espérais qu'elle le soi, non pas que j'attendais une leçon sur la ponctualité de sa part.

30 min plus tard, j'entrais dans mon bâtiment près à virer le parasite et à me coucher dans mon lit.

Mais en arrivant devant la porte, mes neurones firent enfin la connexion.

J'avais oublié de passer prendre ses clés.

Et merde j'étais bon pour y retourner. Mais de l'autre côté elle dormait sûrement, je m'en occuperai demain.

Délicatement j'ouvrai ma porte, l'ouvrit et parvint à la refermer sans faire de bruit. Alors que ma mission de ne pas la réveiller me semblait atteinte, j'entendu un raclement de gorge qui me prit de cours.
- Tu dors pas ?
- Si mais la serrure m'a réveillé. Tu as mes clés ?
- Alors justement à ce propos...
- Me dis pas que en plus de revenir à 2 h 30 du mat sans me prévenir à l'aide de ce magnifique appareil qu'on appelle un téléphone, tu n'as pas mes clés.
- Mmm, je crois que tu as bien résumé la situation. Avouais-je coupable.
- C'est pas vrai ! Purée comment je fais maintenant.

Elle était belle quand elle s'énervait. Je ne savais pas pourquoi elle me détestait, bon à ce moment précis oui mais pour le reste je n'avais de raison. On ne s'était jamais réellement parlé avant aujourd'hui. Je l'avais croisé à plusieurs reprises dans le hall et je n'avais pas osé lui dire bonjour. C'est bête je sais mais elle ne semblait pas être le genre de fille à qui on dit simplement bonjour. Bon je sais cette excuse ne fonctionne pas. En réalité je voulais le faire mais elle m'intimidait. Non, vous ne rêvez pas le grand Polak était intimidé pas une fille.
Mais bon tout ça c'était du passé vu que clairement ce c'était pas réciproque. Revenons au sujet.

- Bon, tout ça c'est ma faute. Écoute pour cette nuit tu as qu'à resté dormir sur le canapé et demain sans fautes j'irai chercher tes clés. Je l'aurai bien fait maintenant mais je suis trop fatigué pour reprendre le volant. Ça serait bête que je meurs avant que tu récupères tes clés ?
- À vrai dire ça m'arrangerai si tu mourrais comme ça je pourrais faire de mon appart un duplex. Elle répondu avec sarcasme.

Non sans sourire, je renchéris :
- Fait ce que tu veux mais dépêche toi de faire un choix vite sinon c'est dans le hall que tu vas dormir. Je vais me doucher j'te laisse prendre ta décision.

Je parti me doucher rapidement. Enfilant un bas de pyjamas, on toqua à la porte de la chambre.
- Je peux rentrer? C'est t/p
- oui vas y.

En s'apercevant que je portais pas de t-shirt, elle tenta de rester neutre tandis que son visage virai à l'écarlate. Je ne pus contenir mon sourire. Finalement mon charme ne lui étais pas impassible. Elle se racla la gorge avant d'annoncer.
- Ok je vais rester là cette nuit mais demain à 9 h on est parti.
- d'accord ça me va.

Nos regards se croisèrent, Nous restâmes là, debout au milieu de ma chambre à se dévisager pendant plusieurs secondes avant qu'elle se recule et se dirige vers la porte. Avant qu'elle ne l'ouvre, je l'interrompis:
- Tu veux que je te passe quelque chose de plus confortable pour dormir ?

Elle acquiesça pour mon plus grand bonheur. Il n'y a rien de plus plaisant que voir une meuf porter ses fringues, sauf quand c'est ta petite sœur qui te pique ton pull préféré et le tache mais ça c'est un autre sujet. Bref je lui tandis un t shirt et un bas de pyjamas. Ce dernier qu'elle refusa estimant le t shirt amplement suffisant.

Refermant la porte elle glissa un « bonne nuit » auquel je répondu pas assez fort pour qu'elle m'entende.

[...]

Quand j'ouvris les yeux, la lumière du jour s'infiltrait déjà à travers mes volets. Je jetais un léger coup d'œil à l'heure : 12 h 23.
J'avais dit à t/p que je l'a déposerai à 9h !
Je me levais et m'habillais en vitesse avant de rejoindre le salon pour y découvrir la belle au bois dormant en pleine cure de sommeil.

Ayant peur de me retrouver face au schtroumpfs grognons des le réveil, je ne pris pas le risque de la réveiller. Je concentrais mon attention sur la simple tâche de faire du café. Action qui fit émerger non pas une princesse ou un schtroumpf mais plus un mélange des deux ?
Très étonnant. Je ne m'attendais pas à ça. Pour vous décrire la situation, C'était le type de personne qui au réveil était magnifique mais à qui il ne fallait pas parler au risque de passer par la fenêtre.

Lorsqu'elle découvrit l'heure, elle se leva d'un bond avant de se diriger droit sur moi.
- Pourquoi tu m'as pas réveillé ?
- J'avais peur. Je savais pas si t'étais du genre épanouie ou agressive des le matin, maintenant je sais, je répondu, tendant un café sur elle comme arme defence.

Elle le bu d'une traite avant d'ajouter :
- Je m'habille et on part.

Sans me laisser le temps d'ajouter quoique ce soit t/p rejoignit la salle de bain. Une chose est sûr mon t-shirt lui allait à merveille même si je préférais qu'elle ne le porte pas. C'est un crime de cacher un si beau corps.

[...]

On était arrivé devant chez PJ. Le chemin n'était pas de tout repos vu que t/p avait décidé de se venger en mettant Justin Beber a fond dans la voiture. (Tout en chantant faux évidemment) Pour un rappeur au goûts musicaux que j'estime exquis, Justin ma cassé les oreilles.
En descendant de la voiture elle me remercia et me salua. Je la regardais s'éloigner quand mon doigt appuya soudainement sur le bouton automatique de la fenêtre et que mes lèvres articulaires :
- t/p attend !

Elle se retourna.

- Est ce que ça te dirai qu'on se voit demain soir ?

Elle me fixait comme si je venais de dire la dernière chose à laquelle elle s'attendait. Plusieurs secondes s'écoulèrent sans réponses. Je me préparais déjà à creuser ma tombe. Mais à ma grande surprise elle lança :
- Passe me chercher à 20 h et ne soit pas en retard !

I guess it's a yes...

Imagine de PLK Où les histoires vivent. Découvrez maintenant