9) Comme on se retrouve

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Ensemble enfin! Maintenant....il faut apprendre à vivre ;-)

Ce chapitre c'est un peux un début de "deuxième partie"

Cette fois c'est Ash qui raconte :-)

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Ash

Je suis toujours dans un état second mais une fois dehors l'air froid me fouette le visage et me fait du bien.

Je remarque la main d'Eiji toujours dans la mienne.

C'est nouveau et c'est naturel en même temps.

Ce dernier marque une pause et il laisse ma main et ma valise pour me serrer encore une fois dans ses bras.

Ça aussi d'une part ça me surprend, mais, surtout, j'aime ça.

J'ai juste envie de me laisser porter. J'ai l'impression de flotter.

« Bon sang c'est vraiment toi » me chuchote-t-il tout bas.

Son émotion résonne avec la mienne.

Je passe mes bras autour de lui et pose ma joue sur le sommet de sa tête.

J'ai dangereusement envie de pleurer tellement je me sens en fin soulagé mais je me retiens.

Eiji me relâche et il reprend ma valise, en même temps il passe discrètement un puce sur sa pommette pour...essuyer une larme ?

Je redécouvre son visage légèrement hâlé, ses yeux immense et profondes avec cette lueur d'amour et bienveillance dans le quel je me suis toujours perdu.

Le retrouver me renvoi à combien cette séparation m'a pesée.

Comment j'ai pu tenir ces deux mois ?

C'est comme des morceaux de puzzle qui se rejoignent enfin.

Je remarque aussi, avec une pointe d'inquiétude, une trace de tristesse dans son regard.

Ses pommettes sont un peu plus saillantes que d'habitude. Il a maigri ?

Instinctivement c'est moi qui recherche à nouveau sa main .

« Ash, tu as perdu la langue ? » il me prend par surprise en rigolant doucement.

Je décide de ne rien lui demander pour l'instant.

«Ehu....je me sens tout bizarre » c'est tout ce que je trouve à dire.

« J'ai des tonnes de questions à te poser... »

« Oui....j'ai pas mal de choses à te raconter aussi »

Par où commencer? Tout se bouscule dans ma tête.

«...Mais ça peut attendre » me dit Eiji avec cette résilience qui fait aussi tellement partie de lui et qui m'apaise toujours.

Il me tire gentiment vers le parking « Allons-y tu dois être crevé »

On arrive à celle que j'imagine être sa voiture, il charge ma valise et on s'installe lui à la conduite, moi coté passager.

Contrairement à ce dont j'ai l'habitude, bien sur.

Je me rends compte que depuis qu'on se connaît je suis pour la première fois sur son territoire.

Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve ça drôle et même apaisant.

Il démarre doucement en se dirigeant vers la sortie.

Je me laisse aller sur mon siège, j'aurais envie de poser la tête sur son épaule mais je ne le fais pas car il conduit. Je m'appuie sur la vitre et je profite de sa fraîcheur.

Lumières et ombres sur la voie de l'orOù les histoires vivent. Découvrez maintenant