Lumières et ombres sur la voie de l'or

16) Point de bascule trois : Bibliothèque

On y est presque..... ;-)

Dernier (en fin, dernier ici, point de bascule) ;-)

Bon début de 2024

POV de Eiji et Ash

******************************************************************

Ash - Je suis à toi

Je fini par arriver à la bibliothèque, trempé jusqu'à l'os.

Je salue poliment l'employé à l'entrée qui a l'air assez surpris, je suppose qu'il ne devait pas s'attendre à voir quelqu'un.

Je marche le long des étagères et je traverse deux salles sans voir personne.

A' la troisième petite salle je l'aperçois enfin.

Il est assis dans un coin lecture sur des coussins à même le sol.

Le dos au mur, il a quelque chose entre les mains et une expression indéchiffrable.

Partagé entre la culpabilité et le soulagement de le voir, je m'approche le plus doucement possible.

« Eiji ? »

Il lève les yeux envers moi.

Je ne vois pas de peur et, malgré ma honte, je respire tout de suite un peu mieux.

Je m'attendais à autre chose que cette expression .... résolue ?

« Je peux ... ? »

Il hoche la tête et il donne même une petite tape sur le coussin à coté du sien.

C'est suffisant pour que les yeux me piquent à nouveau.

Je m'assoie à coté de lui.

Je n'ai pas encore le courage de le regarder ouvertement , je pose mes mains sur mes genoux.

Autant être direct : « Eiji je suis désolé, je ne peux pas t'expliquer ce qui s'est passé.... Je n'ai aucune excuse. J'aimerais te dire que je comprends mais ce n'est pas le cas. C'est comme si ça avait débordé. Je me sens comme ça depuis des jours. Je me fais peur mais pas pour les mêmes raisons qu'avant. Je ne sais tout simplement pas ce qui se passe»

Je sens mes larmes menacer à nouveau mais je lève les yeux quand même pour le regarder : « Si tu veux que je m'en aille je le ferais mais il fallait que je te le dise »

Qu'est ce que je vois là ? Un petit éclair de colère ?

« Ash, il faut que tu arrêtes de dire ça ! »

« .... »

« Il faut que t'arrêtes de dire que tu vas partir , je ne veux pas que tu parte, jamais. Peux-tu te mettre ça dans le crane une bonne fois pour toutes ? »

« .... »

Il marque une pause : «Je sais que c'est difficile.....je le vois bien » il baisse les yeux vers l'objet rouge qu'il tient dans les mains.

Je l'ai déjà vu, il l'avait avec lui à New York

Je bois ses paroles mais il y a une chose qui me brûle les lèvres et il faut absolument que je la lui dise : "Je suis désolé de t'avoir fait peur "

"Ce n'était pas de toi dont j'ai eu peur, c'était ta réaction. Ça ressemble à un jeu de mots, mais ce n'est pas le cas. Je sais que tu ne me feras jamais de mal" il marque une pause : "Comme je sais que c'est toi qui souffre le plus. Je te l'ai déjà dit "