Luce est la meilleure amie d'Esteban Ocon. Enfants, ils vivaient l'un en face de l'autre et ont développé une relation presque fraternelle. Luce a toujours soutenu Esteban dans son parcours. Comme ce soir, où elle l'accompagne à la soirée de pré sai...
Je me retourne pour faire face à mon mystérieux interlocuteur. Au moment où mes yeux plongent dans les siens, je ressens mon cœur s'emballer, une onde électrique parcourt tout mon être. Mes lèvres s'entrouvrent pour parler, mais aucun mot ne les franchit. Je reste là, figée, en état de béatitude totale.
L'inconnu est un jeune homme à peu près de mon âge, mais bien plus imposant que moi. Mon regard glisse sur son corps, et je devine qu'il est probablement pilote, étant donné sa musculature. La forme de ses pectoraux sous sa chemise me fait rougir jusqu'aux oreilles. Mes yeux se posent ensuite sur ses bras, et je m'imagine ce que ça doit faire d'être enveloppé par ces bras chaleureux. Ses cheveux châtain clair retombent gracieusement sur son regard pétillant. Son sourire est charmant, presque envoûtant. Ce costume lui confère une prestance particulière, mais pour moi, il représente un défi à ma capacité à rester stable sur mes jambes. "Qu'est-ce qui m'arrive ?"
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Un frisson me parcourt lorsque la lueur de ma cigarette effleure ma peau, me faisant sursauter. Je reprends alors conscience de la réalité et prononce non sans difficulté un "pardon ?"
L'inconnu me sourit.
I: Je disais, jolie veste ! L: Merci, Esteban me l'a... prêtée. I: Tu es sa copine ?
Je souris, amusée par la question qui revient souvent. Je secoue doucement la tête.
L: Non, je suis sa meilleure amie.
Il paraît étonnamment soulagé.
I: Oh, excuse-moi. Vous avez l'air... proches. L: Oui, on se connaît depuis toujours.
Je me gratte la nuque en baissant les yeux, intimidée par le regard du jeune homme. J'écrase mon mégot consumé et m'éclaircis la voix.
L: Et toi, tu es ? I: Je ne me suis même pas présenté. Oscar Piastri, le nouveau pilote d'essai d'Alpine.
Il me tend sa main avec un large sourire. Je la regarde un instant, observant ses doigts puissants qui m'invitent à les rejoindre. J'étends ma main pour le saluer, et il la serre fermement dans la sienne. Une nouvelle onde électrique, plus forte que la précédente, traverse mon corps. Je lui souris en retour.
L: Luce, enchantée !
Oscar remarque mon frissonnement et fronce les sourcils, inquiet.
O: Tu as froid peut-être, tu veux rentrer ? L: Non, ça va, je te remercie. J'avais juste besoin de prendre... l'air. Et puis, à l'intérieur, on ne s'entend pas parler. O: C'est vrai, moi aussi je voulais prendre l'air. Je n'aime pas trop être au centre de l'attention. Je veux dire, je sais ce que c'est, mais c'est comme si, dès qu'on arrive en F1, tout se décuplait.
J'acquiesce en l'écoutant parler, ressentant la sensation fantôme de sa main serrant fermement la mienne. Je lui souris en glissant une mèche de cheveux derrière mon oreille.
