🎊Chapitre2:le dilemme

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Bonsoir /Bonjour cher(e)s tous et toutes .
Vous m'aviez manqué. J'espère que vous allez bien? Moi ça va Alhamdulilah.
Voilà votre chapitre 🥳.
@Woly30 arrête de me harceler😭

BONNE LECTURE !
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Pov Soda Sall ,la maman de Fatima.

Je cogitais sur le siège de mon salon , devant la télé, je regarde les images défiler sans vraiment les voir ,totalement inquiète et perdue dans mes pensées.

Fatima n'est toujours pas rentrée et il est carrément 21h passées .
Ça ne fait pas partie de ces habitudes de trainer en chemin tout en sachant que le quartier n'est pas trop sécurisé.
Je lève les yeux au ciel pour implorer le Tout Puissant:

« Mon Dieu j'espère que ma fille va bien protégez la s'il vous plaît,invoqué-je le Tout Puissant. »

Ouf!Je ne me suis même pas présentée . Comprenez moi ma tête est complètement en vrac.

Je suis Soda Sall, une torodo native du Fouta djallon.
Je suis de teint noir d'ébéne( oui je sais c'est pas commun mais y'en a)
J'ai 40 ans et je suis mariée à Badara Ndiaye depuis que j'ai eu mes 20 ans .

Ohh ce mariage, ce mariage m'a privé de beaucoup de grâce dans ma vie.
Il m'a fait perdre ce qui est plus précieux dans la vie d'un être :MA FAMILLE.

Ce mariage m' a valu ma famille . Vous avez bien entendu Ma Propre Famille , car,
Je suis de ceux qu'on appelle :LES NOBLES, les « borom yaxeu bou reuy »...

Ma mère et mon père tous les deux dignes fils du Fouta ne voulaient pas d'un gendre « Teug »(la lignée des bijoutiers au Sénégal)

Pour eux c'était pas des nobles.
Pour eux le sang d'un bijoutier ne devait pas se mélanger avec le leur, Pour eux ,les dignes descendants de Cheikh omar Foutiyou, un « teug » était synonyme de malheur.

Mais moi c'était ce « teug »qui faisait battre mon cœur,
C'était ce « teug »,qui ,quand je le voyais , mes jambes commençaient à trembler, mes yeux brillaient d'un feu ardent,mes mains devenaient moites et glacées , mon front se perlait de sueur et mon cœur.....
Mon petit cœur palpitait,
Ces palpitations étaient tellement fortes et compressantes que ça pouvait s'entendre à qui était proche de moi
Il battait fort pour cet homme. Cet homme ,qui , dés que nos orbites se sont croisés m'a fait tombée amoureuse de lui en une tierce prés .
Ohh que je suis nostalgique de cette période !
Je ferme les yeux en cogitant et le passé m'emporte 20 ans en arrière....

20 ans en arrière...

Flashbacks : le jour de la rencontre de Soda Sall et de Badara Ndiaye.

C'était un dimanche,de base, il devait être ordinaire oui, il devait ressembler à tous les dimanches précédents , pour moi c'était évident que rien ne se passerait d'extraordinaire à part la routine mais étais -je au courant des plans de Dieu?
Sans doute NON.

Je me prélassais sur mon lit de bambou , complètement à l'ouest, je pensais à ma vie, à mes parents, à mon futur mariage quoi que tardif pour tous les habitants du village qui pointaient du doigt mes parents .
Pour eux une « Djallobèe » ne devrait pas se marier tard.
Oui ! Pour eux 20 ans c'était trop,
Pour eux la félicité d'une femme c'est de se marier dès qu'elle est pubère et de s'entourer d'enfants,
Pour eux c'était une honte de demeurer célibataire à mon  « âge avancé » .

Ils me traitaient de  « babtou » car j'ai été la seule fille du village à avoir appris la langue française.
Oui ! Étant fille unique, j'ai presque forcé mes parents à m'amener étudier chez M.Rosier, le maître du village.
J'y ai appris à lire et à écrire correctement, j'y ai appris à parler cette langue étrangère qui m'émerveillais.
Monsieur Rosier en était devenu l'ami de mon père , qui était le chef du village. Il me prêtait toujours des romans pour enrichir ma culture générale tellement j'adorais lire et m'évader.

La source de mes tourmentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant