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Elle sursaute et tout son corps se tend entre mes bras.

"Bonsoir. Je crois qu'on ne s'est pas compris la dernière fois. Je ne tiens pas à vous revoir" dit elle sèchement, a voix basse.
"Vraiment chérie? Pourtant notre nuit m'a laissé un souvenir ad vitam aeternam!"
"C'était chouette , je veux bien le reconnaître mais ça s'arrête là"
"Oh non kukla... Je ne touche pas aux femmes en règle générale, mais je vais faire une exception. Je n'ai aucune tolérance pour les femmes comme toi."

Elle amorce un mouvement, comme pour se dégager, mais je plaque les mains sur les siennes vivement.
"Regarde droit devant toi chérie. Regarde. Il y a le charmant Joe qui te fixe et qui est prêt à t'en coller une entre les deux yeux si seulement tu trembles" dis je en faisant un mouvement du menton vers Joe-le-balafré qui nous sourie de toute sa bouche édentée, en tapotant doucement son flingue, mis en évidence par sa veste légèrement entrouverte.

Je sens la fille se figer et je passe doucement mes mains là où elle pourrait cacher un flingue ou un couteau. Quand j'ai fini la fouille, je reprends ma position en l'encadrant de mes bras.

" Allez kukla, on va passer en caisse en payer tes petits articles et tu vas me suivre gentiment hum... " Je me plaque contre elle et elle avance pour échapper à la pression de mon corps.

"Regarde a droite chérie" deux de mes gars me font un signe de tête.

"Oh et Lola à gauche" une fille fait semblant de regarder les protections hygiéniques en nous adressant un clin d'oeil.

"Si tu tentes un coup d'éclat... Crier... Te débattre... Demander de l'aide... Il y a assez de monde pour faire sauter autant de cervelles que nécessaire... La tienne avec quoi que je préfèrerai m'amuser un peu à te tirer les vers du nez avant... Compris?"

La jeune femme acquiesce et me précède, toute raide.

Nous arrivons à la caisse et je continue à parler contre sa nuque, comme si nous étions un jeune couple amoureux en pleine séance de mamours...
"Dépose les articles sur le tapis sans tenter quoi que ce soit, Joe te regarde"

Joe se tient en effet de l'autre côté du tapis et tapote sa veste de façon nonchalante en nous souriant.

La jeune femme vide son Cady et dépose toutes ses affaires sur le tapis. Elle reste ensuite coincée entre mes bras, les yeux baissés.
Je paye pour ses courses tandis qu'elle range le tout dans son tote bag. Je fais glisser le chariot vide vers joe-le-balafré qui s'en saisit et je passe mon bras autour des épaules de la fille en l'emmenant vers la sortie.

4. предназначение "La Destinée"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant