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Ça fait cinq fois que je la plonge dans l'eau. Elle n'a plus la moindre vigueur depuis le tour précédant. Je la sors de l'eau pour la jeter au sol.
Elle n'a même plus la force de se recroqueviller.

Je claque la porte derrière moi et remonte au club.

La serveuse de l'autre fois me lance des oeillades aguicheuses. Je m'installe dans le carré qui m'est réservé et quelques secondes plus tard, elle m'y rejoint , sa minijupe retroussée au maximum et son haut tiré au maximum pour laisser voir ses seins.
"Je vous ai apporté du champagne"
Je lève les yeux au ciel. Je déteste ça. Comme mon accent l'indique ... Je tourne à la vodka.

"Ça vous plaît monsieur andreev?"
Dit elle en jouant avec ses cheveux et en simulant de danser d'un pied sur l'autre, en fausse ingénue.
Je tapote ma cuisse et la fille s'installe à califourchon sur mes genoux. Sa jupe est remontée sur ses hanches et on voit un string pailleté apparaître.

Elle bouge un peu pour me coller ses seins sous les yeux.
Quel intérêt si tout est déjà déballé ? Calé dans mon siège, je la laisse se dandiner quelques minutes sans passion.

Comme si une force supérieure m'avait entendu me plaindre, mon bracelet se met à vibrer. C'en est un de ceux fabriqués par max. J'en ai collé un à ma prisonnière, ce qui me permet de surveiller ses constantes... Et là elles ne sont pas bonnes...

Je dégage la fille comme une merde et elle retombe de l'autre côté du fauteuil en protestant, tandis que je quitte le carré et dévale l'escalier pour quitter la piste. Je passe derrière le bar puis l'arrière salle et je descend encore deux volées d'escaliers. J'ouvre la salle de torture et trouve la fille allongée sur le sol, respirant à l'excès, et secouee de spasmes. Je la soulève pour la mettre sur une chaise mais elle est à la fois rigide et molle...
Putain.

J'arrache son bandeau et le jette au sol. Elle jette un regard de panique autour d'elle et quand elle voit la table couverte d'instruments, la baignoire d'eau croupie, les murs de briques gorgés d'eau, elle s'effondre encore plus en suffocant.

"C'est tout. On se calme. Respire."

Sa respiration ne se calme pas du tout. Elle hoquète et pleure en même temps maintenant.
Après quelques minutes à ce rythme, elle s'apaise un peu et remonte des mains et ses genoux pour cacher son sexe et sa poitrine.

Avisant qu'elle se calme, je vais pour me redresser mais ses poings s'agrippent vivement à ma chemise. Elle plonge les deux onyx de ses yeux dans les miens et murmure:
"Pourquoi?"

4. предназначение "La Destinée"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant