epilogue

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Ce soir là, autour d'une part de quiche Igor posa la main sur la mienne.
«Alba, ça fait plus d'un mois que je suis là. Ça fait un mois que j'attends de comprendre pourquoi tu n'es pas revenu vers moi. Les sentiments que tu avais avant de partir de New York n'ont pas l'air de s'être émoussé. tu as l'air de toujours chercher ma compagnie, tu apprécies dormir dans mes bras, tu apprécies même ma cuisine... Alors j'aimerais comprendre. Si l'histoire passée que nous avons tous les deux était un problème, je ne pense pas que tu apprécierais d'être en ma compagnie dans ces moments difficiles alors s'il te plaît dis-moi parce que j'en ai besoin et que je pense que toi aussi «
J'exhale un long soupir avant de planter les yeux dans ceux d Igor.

« Igor, si je t'explique toute l'histoire tu ne me verras plus jamais de la même façon et tu ne voudras plus jamais me voir et moi si ça arrive... cette fois-ci je mourrai. "
« si tu ne parles pas, ça restera toujours entre nous. peu importe ce que tu as fait peu importe ce qui est arrivé je sais que je peux te pardonner. J'ai bien plus à me faire pardonner que ce que tu pourrais avoir à me dire «
« Igor, j'ai perdu notre enfant «

Ça y est, les mots sont lâchés et igor tombe les nues, il est blanc comme un linge. Il semble même suffoquer et s'etouffer avec les mots qui n'arrivent pas à sortir de sa gorge.

« dans les semaines qui ont suivi mon retour auprès de mon frère, je ne me suis pas rendu compte que je n'avais pas mes règles depuis un certain temps. J'ai fait ce qu'on appelle un déni de grossesse. J'ai découvert que j'étais enceinte après plus de 4 mois parce que j'ai été très malade et que je suis allé à l'hôpital rencontrer un médecin. J'avais déjà travaillé sur mes sentiments et sur notre relation et je souhaitais déjà à ce moment-là revenir vers toi. Je ne savais pas comment tu allais prendre la nouvelle de ma grossesse mais j'espérais de tout mon cœur que tu l'accepterai. J'ai fait tous les contrôles possibles et imaginables avant de réserver mon billet d'avion pour New York. Le jour où je me suis rendu à l'aéroport, un chauffard ivre a percuté ma voiture de location. Comme j'étais dans le coma pendant quelques jours, et que quelqu'un avait volé mon sac à main sur les lieux de l'accident ils n'ont pas été capable de m'identifier jusqu'à mon réveil. La première chose que j'ai demandé c'était des nouvelles de mon enfant je me moquais de tout le reste, je me moquais d'être handicapée, mais je voulais savoir comment allait notre enfant. C'est là que les médecins m'ont appris que j'avais fait une fausse couche à cause de la violence de l'accident. J'ai été tellement choquée que je n'ai pas été capable de parler après cela. Je n'arrivais pas à parler aux personnel soignant, à mon frère et pire que tout je n'arrivais pas à me dire que je devais retourner auprès de toi pour t'annoncer la mort de notre enfant. «
« tu es la victime dans cette histoire tu n'as rien fait de mal pourquoi je t'en voudrais ?"
"Tout ça ne serait pas arrivé si je n'étais pas parti en douce en Italie avec mon frère «
« mais chérie, on pourrait tout aussi bien considérer que c'est de ma faute parce que je t'ai enlevé sans raison, que c'est de notre faute parce que tu étais en train de me rejoindre ou peut-être qu'on pourrait juste se rappeler que c'est la faute d'un connard qui a conduit en état d'ivresse... «

« je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est ma faute, et j'ai décidé de me punir en arrêtant de manger. Je voulais mourir pour rejoindre notre enfant. Je n'avais plus goût à la vie et ma seule perspective de bonheur, te rejoindre à New York était hors de ma portée après cet accident. Tu ne peux pas me pardonner d'avoir perdu notre fils. Moi en tout cas je ne peux pas me le pardonner. Et de toute façon qu'est-ce qu'il me reste à offrir maintenant que j'ai saboté mon corps, perdu mon enfant,  et mon âme à cause des agressions a la clinique... Je n'ai plus rien à offrir. Je suis une cause perdue et je n'arrive pas à comprendre ce que tu fais encore là auprès de moi après tout ce qui m'est arrivé"

"Alba, je ne vais te demander qu'une seule chose: as-tu encore des sentiments pour moi ?"ça phrase me sert le cœur. Parce que même loin de lui je n'ai jamais pu me départir de l'image mentale de son visage,du souvenir de la douceur de ses mains, parce que j'étais excitée en pensant à son corps et que j'avais ressenti une immense fierté en apprenant que je portais son enfant. Bien sûr que je l'aimais. Bien sûr que mes sentiments étaient intacts mais mon cœur mon esprit et mon âme étaient bousillés par cette perte.

je ne pouvais pas lui mentir et J'acquiessai d'un mouvement de tête. Igor se leva, pris mon visage entre ses mains et déposa doucement ses lèvres sur les miennes.

"Je t'aime de tout mon cœur alba cavalieri, et je sais que tu auras besoin de temps pour m'accorder ta pleine confiance, pour renouer avec les plaisirs du corps, pour accepter qu'on ait une relation tous les deux mais je t'aime suffisamment pour attendre 100 ans s'il le faut. je t'épouserai si tu l'acceptes, je te ferai autant d'enfants que tu en voudras ou je resterai un bon ami si c'est ce dont tu as besoin mais bon sang Alba arrête de te punir pour quelque chose dont tu n'es pas responsable et laisse-moi t'aimer, laisse-toi faire et je m'occuperai de tout le reste. Je t'aime Alba",
"Moi aussi je t'aime Igor..."

4. предназначение "La Destinée"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant