Silica & Vince

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              Cela fait trois semaines que nous n'avons pas vu Vincent et Céline, une première depuis plusieurs années car nous y étions fourrés un week-end sur deux. Même si j'ai été en congé, Hugo m'a interdit d'y retourner.

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              Le soir de la ''débauche'', en allant se coucher, Hugo et Céline étaient furieux, leur cris respectifs se faisaient écho d'une chambre à l'autre. Hugo n'accepte pas que le libertinage empiète sur notre vie normale ou vie de famille :

      ─ Je préfère que tu te tape tout le ''Trafick'' en une soirée plutôt que mon frère ! C'est trop dur a comprendre ?

     ─ Ça ne t'a pas gêné pour te taper ta belle-sœur pourtant ! Avant de me reprocher de la merde, et de me juger MOI, regarde tes propres actes, bordel !

─ Tu n'as aucune preuve ! Et même si je le fais vraiment, tu vas pas me dire que ça t'a servi d'excuse, si ?

─ Figure toi que si ! Si Vincent ne m'avait pas dit que sa salope de femme suçait tout ce qui bouge, nous n'en serions peut-être JAMAIS arrivés à une telle ... extrémité !!!

─ Arrête de t'en prendre à Céline, elle n'a rien à voir là-dedans ! Tu es juste jalouse ! Jalouse de sa beauté, de sa réussite professionnelle, de tout ...

─ Ah ! parce que maintenant tu la défends, de mieux en mieux ! Divorce et épouse là si elle est si parfaite, vu que tu as l'air d'être, de toute façon, plus admiratif d'elle que de ta propre femme ! 

─ Tu es ridicule ! Est-ce qu'en plus de te baiser il t'aurait soûlée ? Non parce que là, à part de la méchanceté gratuite, je ne perçois rien de bien rationnel dans tes propos ... 

               Il s'approcha de moi comme pour me faire un câlin, mais je le repoussai et parti m'enfermer dans la salle de bain attenante à la chambre Je me rhabillai, saisi les clefs de voiture, et commençai à fuir, n'ayant qu'une idée en tête, aller me défouler sur le cul du premier soumis qui passe (nos règles de libertinages m'interdisant de pratiquer la domination et la violence physique sur lui). Il me rattrapa en trombe pour me barrer la route. 

─  Tu vas où ? T'as vu l'heure qu'il est ?

─ Je vais ou je veux, et surtout loin, très loin de toi ! Je n'en peux plus de ton hypocrisie et de tes mensonges permanent ! Tant que tu n'auras pas les couilles de me dire la vérité, que tu resteras dans le déni perpétuel, tu iras te faire foutre !

─ C'est ma voiture, je te signale !

─ Si y a que ça ! ... Vincent ! 

               Il arriva en trombe alors que je criais son prénom demandant ce qu'il se passe.

─  Tu peux me prêter ta voiture s'il te plaît ? Ce gros con ne veut pas me prêter la sienne.

─ Tu devrais te calmer Sil', je voudrais pas qu'il t'arrive un truc sur la route. Je te prépare le cabanon si tu ne veux pas dormir avec lui... Mais reste ici pour ce soir s'il te plaît. Et si demain vraiment tu veux partir séparément de lui, je t'emmène ou tu veux...

─ Merci, tu es un amour.

               Il vint alors me faire un câlin, toisant son frère au passage.

─ Au fait, tête de nœud, Céline vient d'avouer ce qu'il s'est passé ce soir, alors arrête de faire genre et reconnaît tes torts. Tout ce que tu vas gagner c'est de tout perdre ! Tu as une vie de couple idyllique, beaucoup de personnes rêveraient de pouvoir s'envoyer en l'air ailleurs en toute impunité dans leur mariage... 

De l'amour au sexe, ou du sexe à l'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant