Hacked Game ⁽ᴮᵉᶰ ᴰʳᵒʷᶰᵉᵈ⁾

Chapitre 12

J'ai mal au dos. Et aux jambes. Et aux bras. Et au cou. On pourrait résumer tout ces symptômes par un mot : Ben. Durant notre jeu Action ou Souffrance, je n'ai fait que de souffrir  ! Même dans les actions, je souffrais ! Parcours du combattant, rester 1 minutes (ou plus !) la tête plongée dans de l'eau glaciale, marcher sur des braises...Bref, je cru mourir plusieurs fois de suite ! Heureusement, Ben m'apportait les premiers soins d'urgences rien qu'en claquant des doigts. J'ai vraiment l'impression d'être qu'un stupide PNJ avec lequel il s'amuse ! Alors que je ne faisais que de me retourner  sur le sol pour esperer dormir dans la meilleurs positions possible, j'entendis alors une voix que je n'ai que trop entendu dire :

— Pff...Tu fais pitié, sérieux.

Je me relève lentement et me tourne vers l'entité verte en pestant :

— Qu'est-ce que tu veux encore ?!

Ben rigole et dit :

— Bateau.

Je reste longuement silencieuse, le regardant, perplexe et répète :

— Bateau ???

Il répond :

— Bateau. C'est l'indice pour l'étage que tu vas jouer aujourd'hui, l'étage 4.

Je m'exclame :

— Déjà ?! Mais...Je n'ai même pas dormi !

Ben ronchonne en croisant les bras :

— Et alors ? T'es assez grande pour savoir à quelle heure tu dois te coucher le soir, non ?

— Si tu me donnais ne serait-ce qu'un matelas, j'arriverais peut-être à m'endormir plus facilement que sur ce sol froid et sale !

Ben s'énerve et s'approche de moi pas à pas avant de soudainement m'attraper par la gorge d'une main et m'étrangler. Il me force à le regarder et dit d'un ton menaçant :

— Je te trouve bien insolente pour une humaine qui menace de mourir à chaque instants de sa putain de vie. Si tu veux tant que ça crever, t'avais qu'à me le demander, ça ira plus vite !

Je crispe mon visage de douleur, ce lutin est un véritable démon créé avec les pires valeurs du monde : cruauté, malice et sadisme. Il me regarde longuement avant de dire en souriant, l'air mauvais :

— J'aime bien ton regard. C'est mignon de voir un humain s'énerver, tu ne trouves pas ?

Il finit par me lâcher sans retenu. Je tombe à genoux au sol, essayant de reprendre mon souffle. Il me tourne le dos et dit d'un air désintéressé :

— Bon, c'est pas l'tout mais l'étage 4 nous attend, très chère. Amuse-toi bien ! Et n'oublie pas l'indice que je t'ai donné un peu plus tôt !!!

Il pars en une évaporation de pixel et les portes de l'ascenseur s'ouvrent sur une pièce plongée presque dans le noir complet. Le "presque" est cette ampoule accrochée au plafond qui éclaire un livre fermé sur une petite table en bois. Avant d'entrer dans la pièce, je regarde ma montre mais étonnement, il n'y a pas de chrono écrit dessus. Comme si le jeu n'avait pas encore commencer. Je laisse cette pensée de coté, me lève et m'approche prudemment. Qu'est-ce que cet étage cache encore ? Je regarde autour de moi mais ne voit rien d'alarmant. Je m'avance un peu plus vers le livre placé au centre de cette petite pièce. Le livre à une belle couverture un peu doré et très épaisse, un peu comme les bouquins du 18ème siècle. Malheureusement, il n'y a rien d'écrit sur le livre que ce soit un titre, une image ou encore le nom de l'auteur. Je me penche davantage sur le livre et hésite encore un instant avant de prendre délicatement le livrer en les mains. Sans l'ouvrir, j'analyse la bordure, la première et la quatrième de couverture mais rien d'indiquer dessus. Peut-être qu'il n'y a rien d'écrit dedans et que c'est juste une sorte de gros carnet ? Je finis par le reposer sur la petite table en bois et ouvre d'une main méfiante de livre. A la première page du livre, il y a un petit paragraphe écrit à l'encre noir, l'écriture semble un effacée comme si ce livre avait plusieurs siècle. Je me penche un peu plus sur le bouquin et lis silencieusement le paragraphe...