Le soleil brille haut dans le ciel tandis que les terrasses se remplissent peu à peu. L'horloge de mon téléphone affiche 12h10, l'heure où les gens sortent de leurs travail afin de déjeuner. Je presse le pas pour arriver le plus vite possible à mon lieux de travail. J'entend déjà la voix colérique de mon vieux patron qui va me faire la morale comme à chaque petite erreur de ma part. Toujours en pressant le pas je soupire d'exaspération. Est ce qu'un jour je quitterai enfin cette endroit pour un travail où je pourrais déployé mes ailes ?
Arrivé devant le salon de thé, je souffle un peu pour me préparer psychologiquement à ce qui m'attend derrière cette porte. Aller Jimin, la roue finira par tourné. Discrètement, je me faufile dans la salle où plusieurs personnes sont attablé. Au comptoir j'aperçois mon collègue Yeonjun, je le salut avec un signe de main. Du regard, je lui demande où est le patron, il pointe alors du doigt la direction du bureau de celui-ci. Je le remercie d'un hochement de tête avant de filer.
Alors que j'allais baissé la poigné pour entrer dans les vestiaires dans le but de me changer, une voix qui m'est un peu trop familière me fait sursauté :
?? : Park !
Comme un enfant pris en flagrant délit je me retourne doucement.
- Oui monsieur Wen...?
M. Wen : Puis je connaitre la raison de ton absence ce matin ?
- Eh bah c'est que... Je ne me sentais pas bien donc j-
M. Wen : Garde tes mensonges pour toi Park. On apprend pas au vieux singe à faire la grimace, je sais très bien que tu ment. Que ce soit la dernière fois. Pour la peine réduction de 70 % sur ton salaire.
Il s'en alla alors sans se retourné, me laissant là devant la porte. 70 %. C'était prévu. Je l'ai vu arrivé. Je savais que mon salaire allait être impacté. Maintenant je n'ai plus qu'a battre des pieds et des mains pour joindre les deux bouts avec cette fin de mois qui se rapproche à grand pas. Ce Wen n'a vraiment aucune pitié.
Dépité, j'entre dans le vestiaire pour troqué mon sweat à capuche contre l'uniforme constitué d'un t-shirt et un tablier. Je dépose ensuite mes affaires dans mon casier avant d'aller prendre les commandes des clients.
Va et vient entre le comptoir et les tables s'enchaîne. C'est fatiguant mais j'ai l'habitude, ou pas. Étant en heure de pointe, nombreux sont les salariés des entreprises qui viennent déjeuner ici et prendre du bon temps ici. En particulier les salariés de Kfashion, une entreprise de luxe placé non loin du salon. Le pdg de cette entreprise multinationale n'est autre que le grand Jeon Jungkook. Beau, riche et célèbre, c'est l'homme le plus convoité de toute la Corée. D'après les rumeurs il serait récemment redevenu célibataire ou pas. Sa vie ne m'intéresse pas. À 19 ans il a vu le projet de ses rêves grandir jusqu'à être aujourd'hui la marque numéro 1 en matière de luxe. Quel chance il a eu. Moi à 19 ans je pleurais le rejet de mes parents.
***
23h50, Infusion de sagesse📍
Le soleil brillant de l'après midi à laissé place depuis un bon moment, à la lune et ses amies étoiles. Les derniers clients venaient de quitté les lieux tandis que je m'affère à essuyé les tables et à rangé un peu.
Tout les employés étaient partis depuis 19h me laissant terminé le service. Le vieux Wen, lui, est encore dans son bureau entrain de s'occuper de la paperasse. Je soupire en essuyant les perles de sueurs coulant sur mon front. Mes pieds sont en compotes à force de faire des va et viens dans la grande salle. Et mes bras, fatigué de porter des plateaux. Je sens la sueur, le thé et le café, sur moi. C'est tout sauf agréable, je n'ai qu'une envie c'est de prendre une bonne douche et de me jeter dans mon lit.
Une fois mes tâches terminé, je file me changer, prend mes affaires déposé dans mon casier et mes mon uniforme salle dans un sac plastique pour le lavé chez moi. Oui, le lavage des uniforme n'est pas pris en charge par ce cher monsieur Wen. En parlant de ce dernier, je fit un détour par son bureau pour le prévenir de mon départ. Cela fait, je quitte le salon.
La rue est calme, aucune voiture ne circule. Seul les ivrognes trainent encore à cette heure si tardive. Marchant sans réel bute sous le claire de lune, je finis par arriver dans un parc à quelques rue de chez moi. Instinctivement je me dirigea vers la balançoire situé près du bac à sable. C'est apaisant... J'avais oublié ce que sa faisait de trainé dans un parc vide, sans personne pour nous déranger. C'est dans les moments comme cela que l' esprit fait resurgir les souvenir les plus enfouis. Je me souviens que la dernière fois, que j'avais fais de la balançoire, c'était avec... Mon aîné.. Qu'est t-il devenue aujourd'hui ? Depuis que j'ai quitté Busan, je n'ai plus aucune nouvelle de lui, et ce n'est pas pour me déplaire. Mais voyez vous, la nuit bizarrement, on est plus sensible et même les choses qui semble ne rien nous faire, finissent sous la lumière de la lune, par nous faire sentir misérable. Oui, je me sens misérable de repenser à cette enfoiré. Je me sens pathétique de me demander ce qu'il est devenu aujourd'hui.
Je me sens juste nul.
Un miracle... Voilà ce qu'il me faut; un miracle. Un miracle qui rendra ma vie meilleure, un miracle qui me montrera le chemin doré que j'ai perdu et que je n'arrive plus à retrouvé. Un miracle pour tout changé...
Voyant qu'il est presque 1 heure du mat, je décide finalement d'y allé. Alors que j'atteignit la sortie du parc qui est aussi la seule entrée, une brise souffla soudainement, ramenant un papier ou plutôt une affiche avec elle. Curieux je l'attrapa au vol pour regarder de quoi il s'agit.
La marque Kfashion recherche un assistant personnel pour le pdg Jeon Jungkook. Si vous êtes intéressé, veuillez nous contacter à ce numéro ci dessous ou l'email.
Tél : 06*******
Email : Kfashion********
Nous espérons vous rencontrez au plus vite.
Cordialement, la société Kfashion
Ook, c'est quel genre d'arnaque ?Si ils veulent un assistant pour leur pdg richissime, ils n'ont qu'a posté l'annonce sur un site d'offre d'emplois ou directement sur leur site internet. Une multinationale qui colle des affiches dans la rue c'est un peu, bizarre ?
Sans me posé plus de questions, je plia l'affiche et la mis dans mon sac. Assistant personnel... Vu l'affiche, on dirait une supplication. C'est si urgent que ça ?
Rapidement, j'arrive chez moi. Dès l'entré je retira mes vêtements jusqu'à la salle de bain où je pris une bonne douche chaude. Une fois cela fait, sans prendre la peine de mangé, je me jeta dans mon lit et m'endormi directement.
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