𝐉𝐮𝐬𝐭 𝐎𝐧𝐞 𝐍𝐢𝐠𝐡𝐭ꨄ︎ʲⁱᵏᵒᵒᵏ

𝐼𝑛𝑣𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 ( 2 )

- Tu es sûre de vouloir venir ? Ça ne me dérange pas de prendre le bus...

Jk : Tu ne me dérange pas du tout. Aller monte, sinon à minuit ont sera encore là.

C'est ainsi que je me suis retrouvé dans une voiture avec Jungkook à 18h du soir pour aller assister à un diner avec mes parents qui m'ont mis à la porte à mes dix huit ans. D'un côté je suis heureux mais d'un autre j'ai un peu peur. Cela fait quand même plus de 3 ans que je n'ai pas remis les pieds dans ma ville natale. En partant j'ai tous laissé derrière moi, mes mauvais souvenirs, mes bons souvenirs, ma famille auparavant si soudé et uni, j'ai tous abandonné sans me retourné. En me jetant dehors, mes parents m'ont fait savoir que je n'avais plus ma place à leur côtés, ni dans la ville.

Une chose dont je me souviens, c'est mon cousin Chanyeol. Lui et moi nous étions comme des frères. Il était au courant pour mon homosexualité et ne m'a pas rejeté. Mon départ à sûrement dû lui faire un choc. Je me demande ce que mes géniteurs ont pu lui raconté pour noyer le poisson. Peut être qu'il lui ont dit qu'ont s'étaient violemment disputé et que sur le coup de la colère je suis parti...

Est ce qu'il sera présent au dîner ?

Il a était le premier - le seul carrément - à avoir émit des doutes concernant mon ex petit ami. J'avais toujours pensé qu'il me couvait trop, qu'il me surprotégeait. Étant tous les deux enfants uniques, j'était en quelques sortes le petit frère qu'il n'a jamais eu - il a deux ans de plus que moi -. Lorsque la tragédie arriva, c'est bien bas que je suis tombé. Lorsque je repense à ses mises en gardes que je trouvait plus que ridicule, je me dis que j'aurais mieux fait d'écouté mon grand frère.

Sans m'en rendre compte, nous étions déjà arrivés. J'ai passé les deux heures de trajet dans mes réflexions. Il est à présent 20h18. J'observe la clôture sur muret qui parcours cette maison qui me semble si familière et la fois si inconnu. Elle est semblable à toutes celles du petit quartier où nous sommes. Mon supérieur s'est garé devant l'entrée de celle ci. Près des murs usé par le temps on aperçois des roses, les fleurs préférés de ma mère. Elle aimait les bichonné, et je constate que c'est toujours d'actualité vue leur splendeurs. À travers la fenêtre qui donne sur la cuisine si je ne m'abuse, une ombre - deux ombres -, s'activent à travers la vitre.

Ça y est. C'est le moment. L'agneau rentre au bercail après sa promenade. J'hésite à sortir. Retourné dedans me met mal alaise. Sentant surement ma réticence, le noiraud qui m'accompagne me touche l'épaule en m'envoyant un regard qui se veut rassurant. La chaleur de son touché se propage sur mon enveloppe externe refroidit par la crainte et l'appréhension. À travers ses prunelles chocolats j'y lis son message d'encouragement ce qui me rassure un peu plus. Prenant mon courage à deux mains, je quitte l'habitacle. Jungkook et moi avions convenus qu'il m'attendrai ici. Il a prévu à manger puisqu'il ne va quand même pas s'inviter à la table des Park.

J'avance dans l'aller jusqu'à la porte qui autre fois m'a vu sortir pour ne jamais revenir. Les doigts tremblant je frappe trois coups sur le bois de la porte. Quelques secondes passent avant que j'entende le cliquetis du verrou. Ma génitrice apparait dans l'encadrement de la porte. Ce fut un choque de la revoir après tant d'années passées... Son visage est plus marqués par les rides qu'autrefois pourtant elle a l'air encore assez jeune malgré son âge avancé. Dans ses cheveux brun on peut voir des mèches blanches qui rejoignent le chignon qu'elle s'est fait. En me voyant elle me prit dans ses bras sous mon étonnement.

Mme Park : Ô Jimin...Cela fait si longtemps...!

Je répond à son étreinte émut à mon tour mais la crainte réside toujours en moi. Nous rentrons finalement dans la maison et l'odeur familière de ce lieux qui m'a bercé me fouette les narines. Ça n'a pas vraiment changé si ce n'est que le fait que certains cadre représentant des moments familiaux sont absents. Elle me guide vers la cuisine où trône fièrement au centre une table en bois. Trois assiettes et couverts sont déjà disposés sur la surface et un homme qui semble avoir le même âge que ma mère est assit. Ma génitrice sert le diner nous commençons le repas dans un silence religieux. Silence qui finit par être brisé par la prise de parole de l'homme.