𝐉𝐮𝐬𝐭 𝐎𝐧𝐞 𝐍𝐢𝐠𝐡𝐭ꨄ︎ʲⁱᵏᵒᵒᵏ

𝑉𝑜𝑦𝑎𝑔𝑒 𝑑'𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 ( 3 )

Pdv Jimin

C'est seul que je me réveille le lendemain. J'ai l'impression que tout ce qui s'est passé hier était un rêve cousue de toutes pièces par mon imagination, mais la sensation des mains de l'autre vaurien sur mon corps me rappelle que tout ce qui s'était passé est bien réel. La place à côté de moi est encore chaude, signe que mon compagnon de voyage est parti il n'y a pas si longtemps. Que va t-il se passer maintenant ? Comme des adultes mâture et civilisés, nous allons parler ou on va s'engueuler et ça va finir en gifle et compagnie ?

Je ne me préoccupe pas plus longtemps de ces questions sans réponses et file dans la salle de bain adjacente. En me regardant dans le miroir, je constate que mon cou à presque pris des couleurs suite à mon agression. Frôler du doigt les zones touché me donne des frissons de dégoût.

Après avoir fait ma toilette je décide d'aller me promener dans les rue parisiennes. Mine de rien ce n'est pas tous les jours, que j'ai la chance de visiter des endroits comme celui là. J'envoie un rapide message à Jungkook et sort de l'hôtel. L'atmosphère est tellement différente de celle de la Corée ! Ces nouveaux paysages qui me sont si peu familier me fascinent à tel point que mon stockage téléphonique est aux bords de la saturation. Est-ce possible de croiser Lady Bug et Chat noir, les héros légendaires de la série Miraculous ? Si c'est le cas je serai un homme comblé.

Une odeur délicieuse et alléchantes vient me taquiner les narines. D'où vient donc cette effluve merveilleuse ? Elle m'attire, elle m'appelle, mon ventre se met à gigoter d'envie face à ce parfum gourmand. Je ne suis pas encore un estomac sur pattes mais ça ne serait que tarder. Mon bébé allons à la rencontre de cette merveilleuse odeur !Comme Roméo attiré par Juliette je marche inconsciemment vers l'objet de mon désire. Les effluves qui me guident dans ma marche incertaine et insouciante - mine de rien je suis quand même entrain de suivre une odeur au hasard hein... Imaginez qu'en réalité cette odeur vienne d'un produit nocif dangereux ? - me mène finalement devant une magnifique boulangerie toute mignonne et assez chic. Ici l'odeur se fait plus forte. Sans réfléchir j'entre dans la bâtisse dans le but de gouter aux délices qui m'ont d'eux mêmes invités.

?? : Bonjour jeune homme, Bienvenue à la boulangerie Dupain-cheng ! S'exclame une femme ni trop vieille et ni trop jeune aux cheveux couleurs myrtilles.

- Bonjour madame, lui répondis je le sourire au lèvre.

?? : Que puis je vous servir ? Viennoiseries, pâtisseries, il y en a pour tous les goûts.

Curieux et fasciné je scrute les vitrines où son disposé divers désert et Viennoiseries. Ils ont l'air tellement bon, j'ignore ce que je vais choisir.

- À vrai dire je ne suis pas du coin... La France et ses spécialités sont nouveaux pour moi. Si ça ne vous dérange pas puis je vous laissez me surprendre ?

?? : Avec plaisir ! Marinette !!

Une jeune femme aux cheveux tout aussi bleus que ceux de sa mère pointe le bout de son nez.

M : Oui ?

?? : Fait un sachet avec un peu de tous et surprend ce beau monsieur avec nos déserts.

M : Mais maman, j'ai rendez-vous avec Luka...

?? : Ton amoureux peut bien attendre quelques minutes.

M : D'accord.. Mais bon sang maman Luka n'est pas mon amoureux !

?? : Tu te voile la face ma fille.

Une fois ma commande faite, je quitte la boulangerie le sourire aux lèvres. En continuant ma promenade je finis par tombé sur parc sympathique. Voulant gouter à ses merveilles sucrées je décide de m'y poser. Le paysage et les bruissements de la nature autour de moi me font énormément de bien, et c'est avec appétit que je commence ma dégustation par un classique : Le pain au chocolat. Je le déguste avec ferveur sans me sourciller des petits pigeons en face de moi. Oh mes petits piaf, n'espérez rien de moi. Une fois que j'ai finis d'engloutir quelques macarons et des chouquettes, je quitte le banc pour visiter un peu l'endroit. Mon téléphone en main je n'hésite pas encore une fois à capturer ce beau paysage tout en respirant une grosse bouffée d'air ainsi que le parfum des fleurs à proximité. Alors que je continue ma petite marche tranquille au milieu du parc, dans un coin d'ombre sous un arbre je remarque une silhouette qui n'a pas l'air bien. Elle est contre l'arbre, les genoux ramené contre sa poitrine. Je ne peux pas ignoré cette personne. Il faut que j'aille voir ce qui lui arrive. Avec prudence je me rapproche de la personne et doucement pose ma main sur son épaule pour lui faire part de présence. Face à ce soudain contacte elle sursaute et lâche un petit cris. Son visage est clairement visible maintenant. Je me rend compte qu'il s'agit enfaite de la fille de la boulangère : Marinette. Son visage est parcouru par des traces de larmes, j'ignore si ce sont les hormones mais cette vision me fend le cœur.