Chapitre 22

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(POV ???)

Le soleil est couché.

Je regarde les fenêtres légèrement illuminés par la lumière blanche de la lune.

Je vais rester planté comme ça toute la nuit ?

J'ai mal a la tête.

Je soupire, bon sang.

??? : Bonsoir.

Je me tourne vers la porte, Maria s'y tiens, une lanterne à la lumière orange illuminant son visage au bout de la main. Elle semble sortie de la douche, ses cheveux ne sont pas aussi volumineux que d'habitude. Elle me regarde droite, le menton lever avec un certain égo qui lui est propre. Je me repositionne sur le banc tranquillement.

MOI : Tu es presque en retard.

Elle se retourne, ferme la porte, puis sans un mots traverse la salle. Je suis du regard sa silhouette gracieuse marcher vers la porte de sortie qu'elle ouvre avec douceur. Je fronce les sourcils la voyant ce penchant vers le sol et refermant la porte.

Qu'est-ce quelle fait ?

Elle ce tourne et avec calme et ce dirige vers ma direction laissant ses beaux cheveux noires flotter au vents. A chaque pas qu'elle fait ses pieds semble ne jamais toucher le sol comme si elle voltige au dessus de celui-là. Parfois quand je la vois ce balader au loin, l'idée qu'elle ressemble à un ange me traverse l'esprit. Elle semble survoler le sol marchant avec légèreté et grâce. Elle replace une de ses magnifiques et longues mèches noire derrière son oreille.

Je fronce les sourcils, combien d'autre personne trouvent ses cheveux beaux ? Pire encore, combien d'autre hommes c'étaient fait la remarque ?

Elle s'arrête devant moi, pose sa lanterne sur la table et ce penche légèrement vers moi. Ses longs cheveux tombent dans le vents. Ils ne sont pas si jolie, elle ne pourrait pas simplement les couper ? Sans crier garde elle pose sa main sur mon front.

Sa petite, minuscule, douce main sur mon front.

Un frisson me parcours, elle me fait du bien. Je ferme les yeux savourant ce moment de tranquillité. C'est exactement ce qu'il me fallait.

Je sens mon corps entier renaitre comme si ce petit geste de sa part aurait été suffisant à me guérir. Sa main semble si petite, si délicate.

Elle a toujours été ce genre de fille. Elle ce comporte comme une brute, ce bats et tue comme si c'était sa nature. Mais quand elle ne joue plus ce rôle, quand elle marche, rigole ou simplement rêvasse, c'est la qu'on la voit vraiment. Elle est elle, elle est Maria Tames. Débordant d'une élégance, et d'une beauté sans pareil. Je la revois encore assise a rêvasser par la fenêtre lors des cours théorique au camp d'entrainement, le soleil frappant ses cheveux noires et ressortant la couleur doré de ses yeux.

Elle ressemblait à une beauté divine. Divinement brute et à la fois coulant de douceur. Une beauté qu'on voudrait approcher, toucher mais que personne oserait par peur d'en périr.

Personne, a part lui.

J'ouvre les yeux, elle me regarde. A-t-elle toujours été aussi proche ?

Elle s'assoit sur le banc et pose sa deuxième main dans mon cou. Je ferme les yeux en essayant de rester le plus concentrer pour ne pas paraitre troubler. Cette fille ne sait vraiment pas ce tenir, comment peut-on toucher quelqu'un avec temps de facilité ?

Sans même que je sois conscient, ma main était déjà sur la mienne. Un désir nouveau s'empare de moi. Que ferait-elle si je glisse mes doigts entre ceux de sa main ? Que je la serre fort ? Que j'embrasse chaque bout de peau de sa paume ? J'appuis doucement sur sa main sentant la petitesse de son être. Cette fille peut ce barricader comme elle le souhaite, c'est a ces moment là, ou elle ce montre sous toutes ses faiblesses que je la trouve encore plus impressionnante.

Usurper ( EREN x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant