Chapitre 33

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Je m'effondre sur le lit en baillant tout en m'étirant alors que le grincement de la porte de bois ce fait entendre dans la pièce. 

Je me relève et vois une jolie blonde à l'expression indifférente.

MOI : Ça va ?

HISTORIA : Je vais bien, merci. Et toi ta cheville ? Ça c'est amélioré ?

Je regarde le bout de mon pied et le bouge habilement.

MOI : Presque comme neuf. Les autres sont rentrés ?

Elle hoche la tête négativement en se dirigeant une pile de linge dans les bras vers une armoire de bois ou été disposer nos vêtements.

HISTORIA : Je crois avoir entendu Sasha entrée. Je pense qu'ils vont commencer à préparer le diner de ce soir.

Je me redresse la regardant dubitative alors quelle plie ses vêtements le visage assécher de toute joie.

MOI : Tu as l'air...

HISTORIA : Je suis désolé, mais la Christa que vous connaissiez n'est plus là. 

Elle s'arrête et se tourne vers moi le visage sévère. C'est vraie que je l'ai jamais vu comme ça.

HISTORIA : Christa n'existe plus. Elle ne reviendra pas.

Je lève les yeux en réfléchissant d'un air décontractée.

MOI : Personnellement, j'aimerais qu'elle ne revienne pas. Loin de moi l'idée de dire que je ne t'aimais pas avant, non jamais. Mais c'est juste que...tu as l'air plus sereine maintenant. Ça me fais plaisir.

Elle me regarde déroutée avant de baisser les yeux vers son linge scintillant.

HISTORIA : Tu ne m'en veux pas ? 

MOI : Pourquoi je t'en voudrais ?

HISTORIA : Je t'ai menti, je vous ai tous menti.

Je sourie attendrie.

MOI : Ça me passe au dessus. Je suis ton amie, qu'importe ton nom.

Elle lève les yeux vers moi dérouté.

MOI : Mais je dois avouée que j'ai une préférence pour la toi de maintenant. 

HISTORIA : Maria...

Je lui adresse le plus sincère des sourire.

MOI : Je suis heureuse de t'avoir enfin rencontrée, "Historia".

Elle me regarde surprise avant de ce tourner vers la fenêtre illuminant notre chambre souriante avec nostalgie. Je suppose que c'est une phrase qu'elle n'a pas du entendre souvent. Ça fais maintenant une semaine qu'on réside ici, et hier, sous l'ordre du caporale, Historia nous à conter son enfance.

Et l'entendre de sa bouche, c'étais encore pire que de le lire.

Je la regarde contempler la vue que nous offre notre petite fenêtre sur la faune de la foret, elle semble perdue dans ses pensées. Cette fille, elle a grandie sans la moindre once d'amour provocant de ses parents. Mépriser et renier par sa propre mère, rêvant de l'amour d'un père qu'elle ne connaissait pas... parfait mélange pour créer une enfant dépendante de l'attention des autres.

Cette fille, elle m'a toujours fendu le cœur.

Je me lève et me dirige vers elle avant de poser une main compatissante sur son épaule. Elle ne bouge pas.

MOI : Je vais aller aider en cuisine. On se voit plus tard.

Je sors de la chambre fermant la porte avec douceur ne voulant pas la déranger. Je m'arrete un instant réfléchissant, j'aurais jurer avoir vu des larmes couler le long de son visage au moment ou je l'ai quitter.

Usurper ( EREN x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant