Usurper ( EREN x OC)

Chapitre 36

Je passe ma langue sur la cuillère de fer attrapant la geler fruité qui était rester sur elle. Je savoure doucement les arômes de baies sauvages mélangés à celle des fraises poussant dans la forêt que j'avais cueillie hier. Je replonge ma cuillère dans le pot de verre attrapant un peu de la mixture avant de remettre l'ustensile dans ma bouche profitant de ce moment de douceur. A peine l'objet sortie de mes lèvres je vois de mains passer devant mes yeux avant de repartir avec mon pot et ma cuillère laissant mes petites mains vides que je regarde un peu déçu.

Je me penche en arrière laissant mes cheveux pendre dans le vide alors que je regarde le garçon au tablier frotter ma cuillère sous l'eau.

MOI : T'aurais pu me demander.

Il passe à coter de moi un mauvais regard comme seul réponse.

EREN : Et toi tu pourrais te lever m'aider.

Je souris posant mes deux pieds bottés sur la table de bois me laissant basculer sur ma chaise de bois d'un air nonchalant.

MOI : Moi t'aider ? Et puis quoi encore ! Je vais sûrement pas me salir les mains alors que t'es la pour le faire.

Je l'entends murmurer dans sa barbe quelques plaintes sachant que discuter avec moi n'apporterait rien à par une perte de temps considérable. Je ricane doucement, un sourire malicieux au lèvres, avant de passer un regard sur la table où j'aperçois une trace de ma confiture étalée sur le bois. Je lui pointe du doigt la tâche.

MOI : Tu feras attention : y'a une tâche ici.

Je le regarde en plissant les yeux me voulant être sévère.

MOI : Je te trouve pas très sérieux dans ton ménage. Tu pourrais être plus assidu.

Il s'arrête devant moi me regardant avec un mépris mélangé à ce que je dirais être du désespoir. Je passe mes bras derrière ma tête en me balançant sur ma chaise satisfaite, alors que je le regarde du coin des yeux récurer la table comme je lui avais ordonné.

Lorsqu'il passe à côté de moi pour aller tremper son torchon sali, je m'autorise à laisser échapper un petit ricanement mauvais aimant me moquer de lui. Qu'est-ce qu'il est drôle avec son tablier et son torchon !

La porte s'ouvre dans un élan de discussion et de rire frais.

Je fais un mouvement de main pour saluer mes amis dont seulement Jean qui prend le temps de me répondre de lui aussi un signe de main, après avoir poser la caisse de bois au sol. Les autres sont trop concentré dans leurs discussions qui compare notre vie dans la maison de bois perdue dans la forêt et celle qu'on avait au brigade d'entraînement il y a quelque mois.

Je suis d'accord avec eux. La vie ici est douce et tranquille, on fait pas rien d'extrême ou d'agiter outre les tours de garde et les tâches ménagères. On passe notre temps libre à discuter entre nous, à nous entraîner, à partir cueilli des fruits dans les bois ou à aller au marché de la ville la plus proche pour acheter quelques provisions. En dirait une grande famille où on cohabite tous ensemble tranquillement. On ressemble à des adolescents lambdas s'embrouillant pour une miche de pain et pour savoir qui a fini le beurre.

Qui pourrait deviner qu'on a un monstre, une princesse, deux personnes à la force inhumaine et un génie dans cette même maison ? Sans parler de moi dont mon esprit venant d'un autre univers possède le corps d'une gamine de noble déchue.

Sacré maisonnette perdue dans la forêt.

??? : C'est quoi ce raffut ?

J'expire en roulant des yeux en regardant l'homme en costume traverser la salle pour s'approcher de la table de bois. Un silence de mort ce fait alors qu'il passe sa main sur le dessous du meuble pour la ressortir poussiéreuse. Il ce met dos à moi regardant d'un air épuisé, que je peux facilement devinez d'où je suis, mes amis qui le regard presque tétanisé.