Chapitre 16

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Je fais glisser agilement l'anneau de fer entre mes doigts en pensant, regrettant, me souvenant, riant, puis pleurant, culpabilisant, souriant, analysant, m'énervant, puis éclatant de rire pour encore finir en sanglot.

Je suis mitiger par une joie énorme de savoir qu'il allais me demander en mariage et par l'accablement de ne jamais voir ce jours ou il me le demanderais.

Tout sa est de ma faute.

Je sèche mes larmes déposant la bague sur la table de bois du réfectoire vide pour la contempler. J'ai passer un bon moment a pleurer sur le pallier de la porte après avoir renvoyer Jean a l'intérieure, quand je suis rentré plus personne étais là. La nuit est tombé depuis longtemps, avoir pleurer autant m'a épuiser que j'en ai la migraine. Mais, dormir me terrifie.

La simplette petite flamme tremblante qui m'éclaire me brule les yeux a cause de la fatigue. Je voudrais ne serait-ce que les fermer quelque minutes, mais sa me fait assez peur. J'essaye de chasser touts ses pensées avant qu'elle me noie encore.

Un petit sourire moqueur s'affiche sur mon visage, je m'étais promis de devenir moins sentimentale et plus forte. Le résultat et pitoyable, ce n'est pas nouveau. Je m'écroule dans mes bras en pleurnichant comme toute les heures qui viennent de passer. Les autres ont vécu de telle choses n'est-ce pas?! Alors pourquoi je suis la seule a être comme ça?! Je suis beaucoup trop faible, ils brillent tous de talent et puis il y a moi a la traine. 

Je déteste ça. Mais que puis-je faire d'autre, je suis un personnage secondaire sans importance.

Je fixe la bague, ma bague. Elle est le résultat d'un travaille acharné, elle est le résultat de son travaille ou il a suer sang et eau. Elle est le résultat de ce qui est sensé être mien. D'après les feuille il voulait y accrocher une citrine, une pierre précieuse jaune. Je souris émue, il a noter que jaune étais la couleur qui m'allais le mieux. La couleur de mes yeux.

Je me relève en fixant le plafond sentant les larmes me monter les yeux. Quand est-ce que je vais arrêter de pleurer bon sang? Mais...devrais-je m'arrêter?

Je baisse la tête les laissant couler le long de mon visage alors que je fixe la bague toujours sur la table d'un air vide. Je me sens tellement vide, comme si on m'avais arracher quelque chose. Sa doit-être sans doute mon cœur, sa expliquerais pourquoi j'ai tellement mal. J'ai l'impression que toute le bonheur, l'amour et la joie que j'ai ressentis ses 4 dernières années viennent de me quitter jusqu'à la dernière goutte; vais-je pouvoir ressentir se genre de sentiment encore?

J'entend des bruit de pads derrière moi descendre les escalier.

???: Le couvre feu est passé, qu'est-ce que tu fous encore là?

Je ne prend même pas la peine de me retourner connaissant cette voix constamment  blasé. Livai ne dors pas la nuit lui aussi, il dois venir chercher quelque chose pour le tenir éveiller en cuisine.

LIVAI: Tu réponds pas l'emmerdeuse?

Je regarde la bague.

MOI: Caporale, comment faite vous?

LIVAI: Hein? Qu'est-ce que tu racontes?

MOI: Comment faite vous pour ou surmonter les morts?

J'entend les pads se stopper dernière moi.

LIVAI: Qu'est ce que...c'est qui? 

Un blanc ce créa moi trop fatiguer pour parler lui trop froid pour discuter.

LIVAI: La personne que tu connais qui est morte, c'est qui?

Je me tourne doucement vers lui le visage indifférent submerger de larmes.

Usurper ( EREN x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant