Chapitre 25

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Je m'écroule au sol.

Je regarde Reiner bander la tête de Armin, et Jean un peu plus loin un cheval à ses cotés, sifflant comme il pouvait pour en attirer d'autres. Il se tourne vers nous en réfléchissant. Je l'observe du coin d'œil, il est perplexe. Il pense à qui on devrait abandonner dans la situation où aucun chevale apparaissait.

Je ne vais pas mentir, je n'ai plus aucun souvenir de comment Jean, Reiner et Armin ont rejoins les autres. Ce détail m'avait l'air si minime qu'il n'est pas entré dans ma tête. Mais chance pour moi, au moins je sais qu'on n'est pas vouée a mourir ici.

Enfin eux, moi j'ai intérêt a les suivre.

REINER : Maria, tu t'es blessé quelque part ?

Je lève les yeux vers lui et sourit.

MOI : Je dois avoir quelque bleues mais rien de méchant. Et toi Reiner ? Le grand titan blond ne t'as pas blesser quand il t'a presser dans sa main ?

Armin tourne sa tête vers lui en fonçant les sourcils, j'ai réussi à porter l'attention du génie sur ce détail. Je souris bêtement puis tape dans mes mains.

MOI : Ah mais nan c'est vrai ! Tu lui a trancher les doigts, il n'a pas pu te blesser ! Qu'est-ce que je suis bête !

Reiner rigole mal à l'aise.

REINER : Oui... c'est vraie que je l'ai échapper belle. Encore un peu et je finissais écrasé.

Je me tourne vers Armin perdu dans ses pensées le visage pale. Je m'avance vers lui craignant qu'il tombe dans les pommes.

MOI : Armin ! Hé Armin !

Il sursaute et ce tourne vers nous effrayé.

REINER : Tu n'as toujours pas retrouvé tout tes esprits ?

ARMIN : Non...Je suis encore un peu dans les vapes.

Je pose ma main sur son épaule en gage de réconfort. Le pauvre, il a eu une si mauvaise chute que son crane en est presque fendu. Reiner ce lève.

REINER : Il vas falloir prendre une décision. C'est un choix pénible mais l'un d'entre nous doit rester ici.

Je déglutis, c'est ce que je redoutais. Jean ce retourne vers nous intéresser par la discussion.

ARMIN : Attendez.

Le blesser ce lève a son tour.

ARMIN : Si la formation avance tout droit, la 3eme équipe de la 4eme ligne devrait être près d'ici.

Je fais un signe de tête à Jean et il ce dirige vers le chevale pour en sortir un pistolet et un fumigène violet. Il me les tend, je les prend et les assemble avant de les tirer vers le ciel.

JEAN : Un fumigène d'état d'urgence. Je suis pas sur que ça suffise à transmettre nos intentions.

Il devrait inventer un fumigène "au secours venez nous sauver", ça serait beaucoup plus pratique.

REINER : Armin, on attend encore trois minutes. En attendant, il faut décider qui restera.

ARMIN : Je resterais.

Je ne bouge pas.

ARMIN : En échange j'aimerais que vous transmettiez quelque chose, si possible au major Erwin.

JEAN : Hé Armin, tu lui transmettra toi même.

Je me tourne vers lui et le voit faire de l'ombre avec ses mains au dessus de ses yeux en regardant l'horizon.

Usurper ( EREN x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant