9-1-1 : Oh, je tombe pour la première fois

Chapitre 3

Ses parents ne se soucient généralement pas de savoir s'il est à la maison ou non. Il soupçonne qu'ils préféreraient peut-être qu'il soit absent, alors ils lui jettent à peine un coup d'œil lorsqu'il revient chercher quelques nouveaux vêtements.

Il vérifie le courrier, mais rien de Maddie. Pas étonnant.

Son cœur lui fait mal, car sa sœur lui manque. Il espère juste qu'elle passe un bon moment loin de chez eux, même si c'est avec cet idiot de Doug. Buck ne l'avait jamais aimé.

Il jette un coup d'œil à la porte fermée de la chambre de Maddie. Il n'y est pas venu là depuis le jour de son départ. Il se souvient d'avoir pleuré sur son lit après avoir vu la voiture s'éloigner par sa fenêtre. Son père lui criant de ne pas être un tel bébé.

Il ouvre la porte lentement pour qu'elle ne grince pas. La maison vieillit et il devient de plus en plus difficile de garder le silence. La pièce est exactement comme il s'en souvient. Des murs rose clair recouverts d'affiches, quelques photos ici et là. Son lit soigneusement fait avec des draps à motifs étoilés. Son bureau était en désordre habituel, mais sans sa collection de vernis à ongles. Comme si elle n'était jamais partie.

Il ouvre l'un des tiroirs remplis de notes et de stylos. Il se sent un peu bizarre en traversant ça, ce n'est pas comme s'il fouinait ou quelque chose comme ça, il est juste curieux.

Ses doigts s'accrochent à une photo pliée. Elle a l'air abimé, les côtés usés et vieux. Il l'ouvre pour voir un garçon, semblable à Buck. Tellement incroyablement similaire. Sauf l'année inscrite au dos. C'était avant sa naissance.

"Evan, qu'est-ce que tu fais ?" La voix de sa mère lui répond sèchement : « Est-ce que tu fouilles vraiment dans les affaires de ta sœur ? Comme c'est enfantin de ta part. »

"Qui est-ce ?" Lui demande-t-il, sa voix tremblante alors qu'il lui tend la photo.

Elle la regarde et la colère se transforme en tristesse – non. Non, en chagrin. Seulement pendant une seconde. Et puis, cela redevient la colère qui lui est familière. Elle lui arrache la photo des mains : « Ne touche pas à ça. N'ose pas ! »

"Qui est-ce ?" Sa voix est plus forte désormais, et même s'il discute souvent, il n'ose jamais élever la voix.

"Ce ne sont pas tes affaires", lui dit-elle.

« Oui, ça l'est. Parce qu'il me ressemble. » Il souligne. « Est-ce qu'il... Est-ce que j'ai un frère ? »

On dirait qu'il l'a giflée au visage. Une fureur qu'il n'avait jamais vue auparavant sur son visage. Elle fait un pas vers lui, et même si elle est plus petite que lui, le doigt levé est intimidant. "Tu... ne parles pas de lui."

"Que lui est-il arrivé ? L'avez-vous donné en adoption ? Tu ne voulais pas de lui ? Comme si tu n'as jamais voulu de moi ? Pourquoi ne m'as-tu pas donné en adoption ? J'aurais probablement été mieux de toute façon -"

"Il est mort. À cause de toi." Sa voix s'élève dans un cri, le faisant tressaillir. « Parce que tu n'as pas pu le sauver. Parce que tu es inutile et pathétique et que tu ne peux pas faire la seule chose pour laquelle tu as été mis sur terre. » Ses poings se serrent et se desserrent, laissant tomber l'image sur le sol, mais elle ne semble pas s'en rendre compte. "J'ai fini. J'ai enfin fini. Sors de ma maison."