Chapitre 3 : Kiosque fleuri

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Le hasard pouvait intervenir dans bien des situations, mais celle-ci était invraisemblable.
Alors que les cordes tombaient sur la capitale japonaise, j'avais décidé de prendre abris dans un kiosque abandonnée en bois, les fleurs et les plantes ayant poussé sur les poutres, abandonnées ici, dans un parc à la limite de l'insalubre, des gouttes de pluies s'infiltrant entre les planches mais c'était néanmoins un endroit où se protéger de l'eau.

_La vache, on aurait pas dit que le temps se couvrirait ainsi.

Le son de sa voix me faisait sursauté, concentré sur la pluie, je n'avais pas entendu l'arrivée de celui qui me chamboulait tant, je me levais rapidement, passant une main dans mes cheveux trempé pour tenter tout de même, de me rendre présentable.

_Mr. Gojo.

Le regard de mon professeur se plantaient dans les miens, je me noyais littéralement dans ses yeux bleues, il avait retiré son bandeau qui avait été sans doute mouillé par l'orage. Il était terriblement beau et tout le monde serait sans doute d'accord pour dire que cet homme possédait les plus beaux yeux de ce monde, ce bleue si vifs, si hypnotisant et si envoûtant.
Un coup de vent me rappeler que mes habits était mouillés, je posais mes mains sur mes bras faisant des mouvements pour essayer de me réchauffer, j'avais si froid, en plein été.

_Tu dois avoir froid. Dit-il en passant ses doigts sur les boutons de sa veste, déboutonnant ses boutons, cette scène était assez éloquente, surtout à cause des sentiments que j'avais à son égard.

Il retirait sa veste restant en manche longues noires, il posait sa main dans mon dos humide et déposait sa veste sur mes épaules, la sienne était sec et était si chaude.

_Et vous ? Je m'en voudrais si vous attrapait froid aussi.

_Le plus important c'est toi, en tant que professeur, j'aime quand les élèves sont tous présent en cours.

_Je l'accepte avec plaisir dans ce cas.

J'enfilais les manches, mes joues ayant prit une légère teinte rosée. C'était la veste qu'il portait d'habitude, je souriais innocemment, boutonnant les boutons. J'enfouissais mon nez sous le col, me délectant de son parfum.
Satoru Gojo, mon professeur s'asseyait sur le banc en pierre qui était sous le kiosque en bois, lui aussi avait subis le sort de la nature, de la mousse poussait dessus et les pieds salis par de la terre.

_On m'a dit que tu étais de plus en plus ambitieuse pour obtenir une recommandation pour passer classe S ? Demandait le professeur.

_En même temps, j'ai largement le niveau et vous le savez. Je le mérite.

L'exorciste de classe S se mettait à rire.
_Mais je suis d'accord, tu as le niveau, nous, on aimerait te mettre sur ce rang mais c'est au niveau du conseil  que sa bloque.

_Tout comme mon inscription à l'école, ils voient d'un mauvais œil qu'un membre du clan Kimura soit exposer en tant que l'élite de l'exorcisme japonais?

_Jaime ta façon de parler de toi mais oui, c'est l'idée.

Je prenais place à côté de lui, je l'observais pendant que je plaçais ma main sur le banc froid, près de la sienne, elles se touchaient presque. Il tournait la tête vers moi.

_Tu es sans doute la plus mature de mes élèves mais pourtant j'ai quand même du mal à te cerner.

_Oh, mon professeur, le célèbre Gojo Satoru veut me cerner ?

_C'est bien normal de se poser des questions.

_ Que voulez-vous savoir ?

_Pourquoi ça compte autant pour toi ? Dit-il en regardant son élève dans les yeux.

« Ploc Ploc »
.
.
.
« Plic Plic »
La pluie continuait de tombait mais commençait tout de même à se calmer.

_J'aimerais qu'on me regarde à ma juste valeur, que sa soit par ces connards qui me serve de famille, qui m'ont toujours utilisé ou alors ces vieux croûtons qui siège de conseil de l'exorcisme.

_Je te comprend parfaitement... Il soupirait.

_ Est ce que je peux être honnête ?

_Oui bien sure.

_J'aimerais être à votre niveau, J'aimerais vous épater

_Tu m'épates déjà. Des talents comme toi, il y en a pas beaucoup, je suis content d'avoir tenue tête au conseil et d'avoir du me battre pour t'avoir à l'école. Tu en vaut largement la peine.  Répondait Satoru calmement.

Sa main se décalait sans le vouloir, le bout de nos doigts se touchaient, le contact était si faible mais perceptible. L'électricité parcourait l'entièreté de mon corps, avait-il remarquait également que notre peau se touchaient, un peu attirer l'une à l'autre. Ces yeux ne me quittaient pas, me rendant pratiquement fébrile, impuissante de mes émotions.

_Satoru...Vous savez que pour moi... Le fait que vous m'avez toujours aidée, compte beaucoup pour moi. Dis-je véridiquement, complètement honnête envers moi-même.
-C'est la vérité. Merci...-

_Le respect que tu a pour moi me touche sincèrement et tu le sais, je te l'ai déjà dit mais tu peux me tutoyer.

_Je V.... Je te remercie...

Sa main se posait désormais sur ma main, se réchauffant ensemble.
Est ce que c'était un geste d'amitiés ? D'encouragement ? Ou alors d'empathie ?
J'en avais aucune idée, mon cœur pouvait rompre à chaque instant, et ma respiration n'était pas non plus normal.
Incapable de réfléchir, je ne mettais pas rendus compte qu'il c'était encore plus approché de moi, nos regards ne se lâchaient pas, sombrant de plus en plus dans ce bleue intense. Le temps s'était arrêté, figé dans l'espace.

 

 

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Gojo Satoru : L'InterditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant