Soldat de star

Chapitre 12 - Dispute

Après la piscine, nous avons toute les 4 passés notre soirée tranquille. Elizabeth en allant se coucher, avait emmener une Rose endormi. La piscine l'avait épuisé et elle s'était directement endormie sur le canapé. Mme Riverson m'a proposé un whiskey, j'ai hésité mais j'ai finalement accepté mais je lui ai dit de remplir seulement à la moitié de la dose de la veille. 30 minutes plus tard elle était partie se coucher et moi je suis sortie prendre l'air sur la terrasse. La nuit était claire et c'était le moment parfait pour observer les constellations en famille.

Je suis la première réveillé en ce lundi matin. Je commence par préparer du café pour tout le monde. Je n'avais pas eu de cauchemars la nuit dernière mais ils ne m'ont pas loupé cette nuit. Les flashbacks tournent dans ma tête et me réveille en sursaut pleine de sueur. J'en fais quasiment toutes les nuits, les psychologues que j'ai rencontré après ma dernière mission avec la Delta m'ont diagnostiqué un stress post-traumatique et prescrit des tonnes de cachets mais je ne veux pas prendre ce genre de chose. Depuis que j'ai appris à ma majorité que le chauffard qui a tué mes parents était sous cocaïne toute les substances de ce type me rebute.

- Déjà debout ?

Je lève la tête et je ressens l'envie de lui crier que je ne vais pas bien, que j'ai l'impressionque le monde veut me voir morte ou bien vivante à souffrir. J'aimerais juste qu'on me tiennes la nuit parce que je suis agitée mais on ne raconte pas la malédiction de ses nuits à une étrangère.  Mon esprit est une vrai merde.

- Vous aussi, il est 7h vous devriez encore vous reposer.

- Ce serait avec joie mais le petit monstre gourmand qu'est ma fille va se réveiller dans une heure et réclamer de quoi la nourrir.

- Je vois. J'ai préparé du café si vous voulez.

- Merci et toi pourquoi tu es debout si tôt ?

- C'est une habitude depuis l'armée.

Ce n'est pas la raison mais ce n'est pas faux non plus. Mme Riverson n'a pas besoin de savoir que je ne suis pas assez stable mentalement pour passer une nuit correct sans réveil en sursaut.

- Ça te manque ?

- L'armée ? De temps en temps. Ce ne sont pas les missions et le risque en lui-même qui me manque, j'ai toujours des pics d'adrénaline en tant que garde du corps. Je suppose que c'est le sentiment de fraternité, d'équipe qui me fait ressentir un vide.

- Tu ne peux pas gérer une équipe en tant que garde du corps ? Je sais que certaines personnalités ont besoin de plus qu'une personne pour assurer leur protection.

- Je ne veux plus d'équipe.

- Oh... mais tu as dit que -

- Ca ne veut pas dire que j'en ai besoin, lui répondis-je froidement avant de sortir par la porte d'entrée ne prenant même pas ma tasse.

- Jane attend !

- Elizabeth mais qu'est-ce que tu fous dehors en pyjama ?

- Ça ne se voit pas ? je cours après ma sœur qui vient de claquer la porte d'entrée.

- Je n'ai pas besoin de toi, soufflais-je.

- Jane bon sang ! Arrête d'être aussi têtu ! Pourquoi es-tu énervée ?

- Je ne suis pas énervée !

- Ah bon, tu claques les portes quand tu es calme toi ?

- Elizabeth stop laisse-moi !

- Non ! Parle-moi arrête de te renfermer !

- En quoi ça t'intéresse ?

- Parce que je tiens à toi !