Soldat de star

Chapitre 64 - Mini-job

- Septembre 2024 -

- Jane ?

- Ok ce n'est pas ma faute si Rose a fini les cookies.

- Euh... d'accord. Mais comment ça Rose a fini les cookies j'avais dit pas plus de 4 aujourd'hui ?

- Oups.

- Bref on reviendra sur ça plus tard.

- Tu ne voulais pas me disputer pour avoir laissé Rose les finir ?

- Quoi ? Non ! mais maintenant je pense que je vais devoir le faire.

- Bah je ne sais pas tu m'as appelé par mon prénom et ça avait l'air d'être sérieux.

- Parce que ça l'est.

- Je ne vois rien de plus sérieux que des cookies, taquinais-je.

Kate va s'assoir sur le canapé et je la suis voyant bien qu'il y a un problème.

- Jane, je ne rigole pas.

Je m'assois à côté d'elle et la prend dans mes bras.

- Quel est le problème mon amour ?

- Mon agent a appelé.

- Ok mais encore.

- Il veut que je fasse une apparition dans une série en vogue en ce moment.

- C'est bien non ?

- Le tournage est à Chicago, je devrais y rester 5 jours.

- Tu as peur de la réaction de Rose ?

- Oui. Je ne veux pas l'emmener, elle vient à peine de retourner à l'école et dans tous les cas je ne serais pas beaucoup à l'hôtel si je veux tout boucler en peu de temps.

- On va trouver une solution.

- J'en ai une. Elle se relève de mes bras et plonge son regard dans le mien. Tu ne viens pas non plus.

- Kate je suis ta sécurité.

- Ecoute, je me débrouillais très bien avec la sécurité fourni par les producteurs avant que tu n'arrives.

- Je ne sais pas, dis-je en regardant le sol.

- Un jour je t'ai demandé si tu avais à choisir entre moi et Rose tu devrais choisir Rose et tu as accepté. Certes ce n'est pas un danger immédiat mais je veux que tu t'occupes d'elle s'il te plaît.

- Kate, si jamais il t'arrive malheur et que-

- Regarde-moi. Je relève la tête et observe son visage serein et calme. Je n'ai pas de menace immédiate, Clinton est en prison et les fans sauront que j'étais à Chicago au moment où je serais déjà repartie. En plus Rose acceptera plus facilement mon départ si sa personne préféré reste à la maison pour l'aider à faire ses devoirs.

- Tu m'appelles au moindre problème.

- Je vais te harceler de messages que tu en auras marre.

- Je ne plaisante pas, jour ou nuit, peu importe tu m'appelles.

- Tout se passera bien.

- Je ne veux pas te perdre, dis-je la voix tremblante.

- Hé, mon ange ce n'est que 5 jours, je ne change pas de pays et rien ne m'empêchera de revenir t'embrasser. Tu ne me perdras pas d'accord, je compte t'engueuler pour avoir fait manger des cookies à ma fille jusqu'à ce qu'on soit vieilles et toutes ridées, me dit elle me faisant lâcher un sourire.

- Tu ne tombes pas amoureuses d'un agent des producteurs hein ? demandais-je d'un ton ironique mais avec quand même un ton sérieux derrière cette demande.