Chapitre 12

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ASHLEY

— Mais prends cela ! Eux ils sont affreux !

— Eh oh, c'est mon argent monsieur !

Il repose le sachet qui était dans mes mains, à sa place et attrape ceux qu'il veut. Je fronce les sourcils pendant qu'il sourit, en dansant des siens.

J'allais rejoindre les bornes pour payer  mais il attrape ma main et m'emmène entre les rayons du centre commercial.

Il s'arrête et je regarde autour de nous pour distinguer dans lequel nous sommes.

Les livres.

Ça me rappel ma sœur. Mais il ne faut pas que je pense à elle, ça va me déprimer. Nate me sourit avant de se diriger vers le genre fantastique, il me semble.

Pendant qu'il inspecte les étagères, je le regarde. Ça se voit qu'il est passionné, son regard est illuminé et ça me fait sourire.

Depuis une semaine, lui et moi passons du temps ensemble. Il est tellement attentionné et affectif avec moi que j'ai parfois l'impression que rien n'existe, que c'est simplement mon imagination qui lui donne vie.

Il tourne le regard et prise au piège, mon visage devient instantanément rouge, comme mes oreilles.

— Tu vas prendre feu.

— Tais toi...

Il éclate d'un rire silencieux, se foutant de moi et je le suis dans son rire qui me rend un peu mieux.

La plus belle des mélodies, c'est la sienne.

Il passe son bras sur mes épaules et je regarde les titres des livres. Il en attrape un, lisant le résumé et je pince mes lèvres en attrapant un.

Dark romance.

Ça veut dire quoi ? Noir romance ? Sombre ! J'en attrape un autre et cette fois,  je suis paumée.

New romance.

Nouvelle romance...Ça veut dire qu'elle vient de sortir !

— Oh c'est un nouveau livre ça !

Nate tourne la tête vers moi avant de descendre ses yeux sur le livre. Il rigole légèrement et je fronce les sourcils.

— Il y a quoi de drôle ?

— Rien, sourit-il.

Je suis sûr qu'il se fout encore de moi.

— Nate !

Il se décide à rire avant de tousser et de me sourire, me donnant ce regard que j'aime tant.

— J'aime bien ton innocence parfois,  plume.

Il prends le livre qui était dans ses mains et sort du rayon, me plantant au milieu de celui-ci.

Je dépose le livre, ne comprenant pas vraiment.

Chelou les gens qui lisent.

FEATHER (pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant