__ Falco , nous nous marions dans deux semaines . Et d'un coup , tu m'annonces que ton frère a été évincé par un autre témoin . C'est un mauvais présages , je te dis .
Santa savait très bien de quoi elle voulait parler . Ce n'était pas son premier mariage ou du moins ce n'était pas la première fois qu'elle allait franchit l'autel . Elle redoutait cet instant … son entrée dans l'église . Et si Falco changeait d'avis et ne voulait plus l'épouser . Et si Falco l'abandonnait au pied de l'autel ?
__ Tu deviens superstitieuse , cara .
Ce n'était pas de la superstition . Elle le disait en connaissance de cause . Et voilà qu'elle était gagnée par l'incertitude .
À deux semaines de leur mariage , elle apprenait que le frère de son fiancé avait refusé le rôle du témoin pour substituer la place à un vieil ami . Qu'avait-il pu arriver pour que Enzo décide de ne pas assister au mariage de son frère aîné ? Et pourquoi choisissait-il justement un homme que Falco n'avait jamais rencontré de sa vie ? Un étranger qui plus être !
Comment pouvait-elle laissé un étranger être son témoin ? Était-ce son père qui voulait lui jouer un mauvais tour ? Impossible ! Son père avait coupé le pont avec elle , et avec sa nouvelle femme , il n'avait plus besoin d'elle . De sa vie , elle n'avait jamais eu l'amour de son père . Et ce n'était pas maintenant qu'il allait lui procurer l'amour paternel .
Elle finit par sortir cette idée de la tête . Son père se souciait peu d'elle au point de vouloir s'imiscer dans sa vie . La dernière fois qu'elle l'avait vu , jadis deux ans , c'était quand elle avait décidé de récupérer tous les affaires de sa mère . Et ce jour-là
, il l'avait traité de fille ingrate et lui avait fait comprendre qu'il l'avait déshérité tout revenait à sa nouvelle femme , une jeune starlette qui comptait sur la fortune de Vivaldi pour relancer sa carrière et …
son fils prodigue , Alessio Castaldi . Depuis l'échec de son mariage , elle n'avait jamais entendu parler de lui , et elle ne cherchait pas à en savoir sur ce mauvais personnage . Il n'existait plus à ses yeux , elle avait crû l'aimer par le passé et avait finit par en payer cher cet amour obsessionnel qu'elle avait éprouver pour lui . Elle secoua la tête pour chasser l'image de cet homme dans son esprit et se concentra sur son fiancé .__ Ah oui ! Par la suite , tu décideras de ne plus m'épouser répondit-elle en proie au doute .
Santa Rossini fit des centaines de pas dans l'appartement de son fiancé . Elle n'y croyait pas … ce soudain revirement . Falco était catégorique à ce sujet , son frère Enzo serait son témoin . Le coup du destin insistait à dire sa tante . Elle lui avait supplié à mainte reprise à révéler sa véritable identité à son fiancé .
Qu'allait-elle lui dire ? Qu'elle était Santa Vivaldi la fille de Fabricio Vivaldi , l'homme le plus riche de Sicile et qu'il l'avait renier après avoir refuser d'épouser un quinquagénaire , un vieil homme qu'il lui avait imposé au pied de l'autel et que ce jour-là , elle avait tout juste dix huit ans .
Devait-elle lui avouer qu'elle avait failli se marier , que cette robe incrustés de perles était toujours dans une boîte au fond de son placard . Oh que non ! Elle n'allait jamais lui avouer qu'elle était Santa Vivaldi . Depuis qu'elle avait bouclé ses effets , quitter cette grande demeure Vivaldi , elle avait déjà dit adieu à son nom de famille . Elle avait finalement récupérer le nom de famille de sa mère et en éprouvait une très grande satisfaction . Plus rien ne la liait à Vivaldi . Plus rien ! Et si elle revenait à réveiller son passé , elle ne pourrait jamais aller de l'avant … et qui sait si Falco voudrait l'épouser en apprenant la vérité .À présent , le seul homme qui comptait pour lui était Falco Santini et dans deux semaines elle allait devenir sa femme .
Elle se retint ses pas encore plongée dans ses sombres pensées .
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Cet Homme... Encore mon Témoin
RomanceCinq plus tôt , Santa Vivaldi tenait son bouquet de roses , somptueuse dans une robe de mariée au bras de son père. Elle s'apprêtait à épouser l'amour de sa vie. Mais , à peine qu'elle franchissait l'autel qu'elle s'était prise d'un grand tremble...