Chapitre 10 : Retrouvaille

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Pdv Eris :

On est le lendemain de l'attaque, je me lève, il est 9h30. On est samedi, j'ai donc le temps de m'habiller normalement, l'uniforme n'étant pas obligatoire le week-end. Je prends mon livre et descend. Personne n'est dans la salle commune. C'est reposant, mais quand même bizarre. Je descends les escaliers pour rejoindre le couloir principal. Ouvre la porte avec ce maudit heurtoir. Mais une fois la porte ouverte, je tombas sur Lily et les maraudeurs. Dont deux étaient en train de se disputer, observer par les autres.

Si j'ai bien compris ils étaient en train de se disputer par rapport à l'énigme du heurtoir.

Rémus me remarqua, se dirigea vers moi et prit la parole de manière peu certaine.

Rémus : Salut, on est venu voir comment tu allais, et savoir si tu voulais rester avec nous. En attendant cette après midi...

Eris : Oui pourquoi pas ...

Lily : James ! Sirius ! Fermer là !

Lily se tourna et s'approcha de moi à son tour, avant de me tendre la main. Je la pris dans la mienne et elle me tira pour m'emmener dans la grande salle suivit de près par les garçons qui était redevenu muet comme des carpes. On dirait qu'il ne se sont pas remis d'hier. Peut-on leur en vouloir, ils était présent et on vu des horreurs à pré-au-lard, a vrai dire je les plains. Je déjeune donc à la table des rouge et or, qui reprirent du poil de la bête au fur et à mesure. Ils recommencèrent à papoter de tout et de rien en faisant bien attention d'éviter de parler des mangemorts, de Pré-au-Lard ou des blessés . Puis au bout d'un moment, je me mit à ouvrir mon livre tout en cachant le titre. ( Pas envie que les gens me regarde bizarrement)

Peter partit je ne sais où. James se mit à nouveau draguer Lily sous le regard moqueur du jeune Black. Quant à Rémus, il avait entamé une partie d'échec contre lui-même. Je regarda curieusement le jeu d'échecs dont les pièces se déplaçaient toute seule et se cassaient entre elles. Une fois sa partie finie, il eut l'air satisfait du résultat. Puis il tourna sa tête en direction. Je ramenas directement mes yeux sur mon livre. Puis il se fit glisser sur le banc, pour arriver en face de moi, avec un grand sourire.

Rémus : Qu'est-ce que tu lis ?

Eris : Mieux vaut pas que tu sache ?

Rémus : Tu sais, si tu lis un roman à l'eau de rose je ne vais pas te juger.


Je lui montras la couverture de mon livre, et son visage se décomposa. Je persifla à sa réaction, puis il se mit à me fixer dans les yeux, une lueur mi inquiète dans le regard .

Eris : Je croyais que tu ne jugerais pas.

Rémus : Bah la quand même « suicide mode s'emploie ». J'espère que le titre est une sorte de métaphore, ou du moins pas trop révélateur.

Eris : Qui sait ?

Mes yeux furent ré-attiré par le jeu d'échec ce qui fit sourire mon camarade. Il tira le jeu entre nous et me regarda dans les yeux.

Rémus : Une partie ?

Eris : Pourquoi pas.

On entama une partie, et ça ce voyait qu'il y mettait du sien. Le temps qu'ils se décident du prochain coup, je me mis à observer la frimousse du Gryffondor. Le visage concentré de Rémus lui donne un air gracieux et plaisant. Et ses cicatrices... Les cicatrices qui ornent le visage de Rémus sont belles à leur manière, sans histoire ni fioriture, simplement un trait distinctif qui accentue son charme naturel.

Ce sentant épier le brun releva la tête et m'adressa un sourire. Lors de notre quatrième partie ou plutôt ce qui était censé être ma Deuxième victoire. Mcgonagall s'avança vers nôtres groupe, plus précisément vers moi, et s'arrêta.

Des Maraudeurs à la FrançaiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant