Chapitre 17

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ADRIAN

Je la vois de dos, elle se retourne lorsque Monsieur Cole l'interpelle. Putain, cette robe est un appel au crime, elle est magnifique. Putain, j'ai du mal à reprendre mon souffle. Je la vois me détailler de la tête au pieds, je souris. Mais c'est qui ce blond là qui pose sa main dans son dos ? Je serre les poings, elle s'excuse et part, non, non, pas déjà. Elle ne va pas me semer, je vais la coller comme une huître à son rocher. Je la retrouve, elle a des questions, c'est normal. Elle s'excuse de ne pas avoir su qui j'étais. J'ai le droit à une visite privée, vite interrompue par ses obligations. On descend à la cuisine, elle donne ses ordres et encourage tout le monde. En plus d'être terriblement sexy, belle, elle est un très bon manager. Décidément. Pendant qu'elle fait son travail, je la regarde. Cette robe est magnifique, ce décolleté attire l'œil et pas que le mien. La soirée va être une torture. Je m'agenouille pour remettre la lanière de sa chaussure, oh putain, sa peau est si douce, je me retiens de lui carressé la jambe, je me relève, son regard s'arrête sur mes lèvres comme un appel et elle acccepte mon baiser. Putain, plus de deux ans et elle est dans mes bras, je l'embrasse à perdre mon souffle. C'est doux, elle m'excite juste avec un baiser. Elle sourit, et quand je lui demande la raison de son sourire, elle me répond qu'elle pense à ce qu'on vient de faire. Aucun filtre, ça m'excite encore plus. On remonte et on entre dans la grande salle, je vois tous les regards sur elle, j'ai l'impression que ça la met mal à l'aise, je me rapproche et la prend par la taille. Je pense que ça la rassure. Elle est surprise de voir que nous sommes côte à côte à table. Mon nom permet bien des choses, comme d'être assise à côté d'elle durant ce Gala.


JUNE

Oh Mon Dieu, ce baiser. Mes jambes tremblent encore, je suis ravi d'être assis auprès de lui. Le repas commence, comme je l'avais imaginé, à part Adrian, il y a peu de personnes de notre âge à table. Je parle de Dali avec Adrian quand je suis interrompu par un des messieurs présent.

- Mademoiselle O'Brian ?

- Oui, dis-je avec un sourire.

- Je viens d'apprendre que vous étiez le nouveau régisseur du musée.

- C'est exact.

- C'est étonnant.

- Ah, et pourquoi je vous prie ?

Je sens que la conversation ne va pas me plaire.

- Vous êtes jeune et plutôt jolie et...

- Et donc vous pensez que je suis idiote ?

- Non, non, ne vous méprenez pas.

- Monsieur, j'ai 22 ans, je suis trois fois diplômé et je prépare actuellement un Doctorat, alors, oui, je suis jeune, je suis une femme mais ne vous inquiétez pas c'est mon CV qui m'a fait avoir ce poste pas mon tour de taille !

Ma jambe s'agite sous la table, je serre les poings, je sens la main d'Adrian se poser sur ma cuisse, cela m'apaise mais mes yeux ont pris une teinte sombre, je le sais, je ne supporte pas qu'on remette en cause mes capacités à faire mon travail.

- Je suis désolé Mademoiselle, je ne voulais pas...

- Ca ne fait rien dis-je passons à autre chose.

Le fil des conversations reprend, je vois Monsieur Cole qui me regarde en souriant, je réponds à son sourire. Adrian passe sa main dans mon dos, son contact me détend.

- Oh la jolie guerrière murmure t-il à mon oreille.

- Je ne supporte pas ces gens qui pensent que parce que je suis une femme un peu jolie...

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