Chapitre 9

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SILAS

Je suis debout dans la salle de bain, mon reflet dans le miroir me donne la gerbe. Cet enculé m'a pas loupé, un énorme cocard est en train de disparaître, mes côtes sont encore douloureuses. Quel con, mais quel con j'ai été de les suivre dans ce club. Mais quand je l'ai vu entrer je n'ai pas pu m'en empêcher, l'alcool aidant... je suis qu'un con ! Il m'obsède, j'ai tellement de haine contre lui. Il m'a grillé de partout, il m'a mis plus bas que terre. Alors que ce que j'ai fait, c'était pour lui, pour nous. C'était même pas prémédité putain ! J'étais assis à une table avec une pouffe quand ils sont arrivés. J'y ai vu un signe, la chance de me débarrasser de ce connard d'O'Brian. Adrian a pété les plombs, j'ai crut qu'il allait me tuer, c'est Samaël qui la fait redescendre. J'ai pas compris. Je savais qu'il m'avait ordonné de ne rien faire mais je ne pensais pas qu'il réagirait comme ça. Il m'a fait perdre tous mes contrats uns à uns et m'a grillé dans le milieu, aujourd'hui je travaille sur le port, faut bien bouffer ! Il ne m'a pas fallu longtemps pour cramer l'argent que j'avais de côté. Je pensais naïvement qu'Adrian allait me rappeler.

PRIAM

Allez Hélios pousse !

- Je fais que ça, dis moi que c'est le dernier carton ?

- Pourquoi les gars n'ont pas monté les meubles dans la chambre ? Ce lit pèse un âne mort.

- Allez courage les gars, c'était le dernier dit Izar, maintenant y a plus qu'à tout installer.


Le mur du fond est terminé, Annaïg a fait un super boulot, un décor de jungle avec des palmiers. La tête de lit en cannage est du plus bel effet. On va être bien Izar et moi ici, je suis tellement content pour elle, ses rêves se concrétisent enfin, elle n'aura plus à subir son connard de père et finis les embouteillages pour aller au boulot.

- He Priam ! Tu rêves ?

- Non désolé mon coeur, tu disais ?

- La commode, on la met en face du lit ?

- Oui , on fait ça.

- J'ai mis tous nos vêtements dans le dressing, reste le lit à installer et mettre les draps.

- Allez dis June, Anna tu peux m'aider à faire le lit ?

- Oui, Hélios, Priam, vous pouvez mettre le lit en place

- Après pause déj ! Je meurs de faim dit Hélios.

- Tu as toujours faim, se moque sa sœur.

Posé en bas au milieu des meubles du salon pas encore installés, nous mangeons les sandwichs que je viens d'aller chercher.

- Alors ce soir on fait quoi ? dit Hélios.

- Oh ce soir t'es sur ? C'est vendredi, on peut finir l'installation, rentrer se reposer et prévoir quelque chose pour demain soir non ?

- Oh allez Anna.

- Je te signale qu'on bosse demain, non sérieux je préfère demain, vous en pensais quoi vous ? demande Annaïg.

- Plutôt d'accord avec toi dis-je.

- Moi aussi dit June.

- Bon , bon OK, vous craignez sérieux.

L'après midi se poursuit, on a fini d'installer les meubles, ça commence à ressembler à quelque chose.

- Bon, gros chantier là les gars, faut installer les rideaux

- Je tiens l'échelle et tu montes s'empresse de dire Hélios.

Tout le monde sait qu'il a le vertige, jamais je ne l'aurais laissé monter si haut.

- Ah t'es sur ? tu veux pas monter ?

- Non merci.

Je ris, le pauvre.

- Bon allez.

- Fais attention dit Izar.

- T'inquiètes.

Six rideaux à installer, je finis tremper de sueur.

- Oh Mon Dieu, c'est tellement beau dis Annaïg, ça change tout.

- C'est vrai que c'est très joli, Qu'est ce que tu en penses Izar ?

- C'est génial ! Je suis trop contente, On est chez nous Priam.

- Non je suis chez toi dis-je en la serrant dans mes bras.

C'est vrai que les rideaux finissent parfaitement la déco, j'adore cet endroit, on va être bien.

- Bon, une petite douche et on va se manger un petit truc, il est déjà 19 heures et Hélios doit avoir faim dis-je en riant.

- Le stade est entouré de resto, on devrait trouver notre bonheur dit Izar.

On part à pied, on trouve un petit Italien, l'endroit est quasi vide, il y a match en ce moment. Dans deux heures l'endroit sera plein. Quelques tables, une petite piste de danse. On parle du loft en mangeant nos pâtes. Izar en face de moi mange avec appétit, elle est si jolie. J'adore sa nouvelle coupe de cheveux, elle est rousse maintenant, je suis habitué, elle change de tête tous les 15 jours. Elle a mis sa petite robe verte, mes yeux se dirigent sur son décolleté, c'est dingue l'effet qu'elle me fait. Je me sens durcir et souris, elle répond à mon sourire, si elle savait.

- Oh j'adore cette chanson, on va danser ?

- Oh non, j'ai mal partout se plaint Hélios.

Les trois filles se dirigent vers la piste de danse, Izar adore danser, c'est sa vie, c'est son rêve et elle le réalise. Elle s'abandonne sur la piste , elle a les yeux fermés et elle danse, elle vole plutôt, c'est langoureux et n'arrange pas l'érection qui menace d'éclater mon jean, putain qu'est ce que je l'aime. On se sépare devant l'appartement, un petit salut aux potes et Izar et moi montons à l'étage.

- C'était une super journée, une super soirée, je suis trop contente. Tu es heureux toi aussi ? Je t'ai trouvé bien pensif ce soir.

- Tu occupais toute mes pensées, mon poussin dis-je en la prenant dans mes bras.

Ses yeux se lèvent vers moi, elle enserre ma taille. Je passe ma main sur sa nuque et pose mes lèvres sur les siennes.

- Je t'aime dis-je.

- Je t'aime, répond-t-elle.

Mes lèvres se collent aux siennes, ses jambes passent autour de ma taille et je me dirige vers le comptoir de la cuisine, je la pose délicatement en continuant de l'embrasser. Elle répond à mes baisers, ses doigts plongent sous mon tee-shirt et elle le fait passer par-dessus ma tête. J'embrasse son cou, je descends sur sa poitrine et presse ses seins, nos souffles s'accélèrent, je fais descendre les bretelles de sa robe et embrasse ses seins, je mordille son téton, elle gémit, elle passe sa main dans mes cheveux, les tire. Elle presse ma tête contre sa poitrine, ma main descend sur ses hanches, elle dirige ma tête vers ses cuisses, ma main écarte le vêtement léger. Je passe mon doigt sur son sexe, elle soupire. Ma langue fouille son intimité, mon doigt fait des va et vient, elle tire mes cheveux, elle sait que j'aime ça. J'accélère le passage de la langue sur son clitoris, je sens qu'elle va jouir, j'accélère encore, elle se cambre, j'insère deux doigts et poursuit ma danse, elle jouit sur ma main. Elle se redresse, je sens son cœur battre tellement vite, elle défait ma ceinture, elle me pousse vers un des fauteuil, j'enlève mon jean, elle fait descendre sa culotte le long de ses jambes, son regard ne quitte pas le mien. Mon cœur loupe un battement, elle me pousse de ses deux mains, je tombe sur le fauteuil. Elle me chevauche, m'embrasse en promenant ses mains dans mes cheveux, elle joue avec le lobe de mon oreille, cela m'arrache un frisson. Je bande tellement que j'en ai mal, les mains toujours sur ma poitrine, elle se soulève et je la pénètre doucement, un soupir m'échappe. Elle sourit, son regard ne m'a pas quitté, il me brûle, elle ondule sur ma queue et je me laisse faire. J'aime ça ! Elle accélère ses mouvements, Oh putain, je vais jouir ! Elle accélère encore et nous parvenons à l'orgasme ensemble. Elle s'écroule sur moi, j'embrasse son cou, ses épaules. Elle est ma vie, je l'aime.

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