Chapitre 42

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INCONNU A

Putain, putain, putain, cette fille a neuf vies ! Quelques heures de plus et elle serait morte à poil dans le bayou, je suis entouré de crétin. J'ai les nerfs, vu son état actuel l'autre connard aurait vrillé si elle n'avait pas survécu. C'est une balle dans la tête que je vais lui coller à cette pute, fini la finesse, maintenant ils vont crever tous les deux.


SAMAEL

On a le nom du gang du mec mort, on a même son nom à cet enculé. Je ne comprends pas pourquoi un gang de la Nouvelle Orléans, un gang qui fait du stup en plus, puisse s'en prendre à June. Donc j'ai enquêté sur elle, ses années à New York et à Londres. Rien, cette meuf est une nonne, je comprend rien, enfin, j'ai peur de comprendre. Si c'est pas June, c'est Adrian et si c'est lui, c'est la merde. Parce que du coup nous des ennemis on en a et pas qu'un peu ! Mais d'habitude c'est des vols, des questions de fric mais on a jamais eu ce genre de problèmes. Et les gens ne connaissent pas Adrian, ils entendent parler de Black ! Je crois qu'Adrian va tuer Black, une fois cette merde réglé, il va arrêter. Je l'ai vu dans son regard quand June était inconsciente à l'hôpital. Wyatt et moi, on gère le truc, on a rassemblé les hommes, beaucoup ont été secoué par ce qui est arrivé à June, enfin à Adrian, c'est lui leur chef, celui qui les guide depuis sept ans maintenant donc ce qui touche le patron, touche les gars.

- Les gars, vous savez pourquoi vous êtes là ! On a trouvé les gars qui ont fait du mal à June. C'est un gang de la Nouvelle Orléans, un petit gang qui fait du stup. Il en faut un ou deux vivants, on bute les autres, tous les autres. Je veux juste des infos d'où la nécessité de m'en garder quelques uns pas trop amochés. On fait ça pour Adrian, on fait ça pour June. Si y'en a qui sont pas d'accord avec ça, c'est maintenant qu'il faut le dire.

Personne ne bouge, je m'en doutais un peu mais mes gars savent qu'ils peuvent avoir le choix.

- Merci dis-je en souriant. On part dans 30 minutes les gars.

Chacun vérifie ses armes, personnes ne parlent, les gars sont concentrés, on arrive devant le bar, un bar minable dans les bas-fonds de la ville. Ces bâtards sont des putains de bikers, une trentaine de motos sont garés devant le bouge. On encercle le bar et en dix minutes, c'est bouclé. On a trois mecs en vie. Tous les autres sont morts, dans mon camp, trois blessés. Les trois rescapés sont assis, ligotés sur des chaises, la gueule en sang, y'en a un qui pleure.

- Ta gueule ou j'te bute dis-je en le fixant.

Il se retient comme il peut.

- Bon, je vais être bref ! J'ai pas votre temps. Qui vous a demandé d'éliminer Mademoiselle O'Brian ?

Les trois connards me regardent mais ne répondent pas. Le tir résonne et le pleurnichard hurle, une balle dans le genou.

- Je répète, qui ?

Pas de réponse, un deuxième tir, une deuxième rotule, le mec hurle comme un goret.

- Je répète...

- On connait pas son nom ! hurle le deuxième gars, il a dû avoir peur pour ses genoux.

- On l'a vu qu'une fois, il nous a donné une photo, des infos et la thune, on devait avoir le reste une fois qu'elle était morte.

- Et il ressemble à quoi ?

- Grand, blond, bien sapé, il cause bien. Je vous jure, on ne sait pas qui c'est. C'était un mec classe, pas un mec qu'on voit par ici.

- Je veux la photo et les infos.

- Dans le bureau, premier tiroir.

Wyatt récupère les documents, il revient dans la salle avec un petit dossier.

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