- Là où l'histoire commence

18 3 0
                                    







Dans une prairie décorée de fleur et accompagnée d'une rivière, la lune éclairait deux ombres aussi puissantes l'unes que l'autre qui se faisaient face.
L'un était un vieux monsieur, vêtu d'une longue robe violette et toujours en compagnie de son chapeau pointu au coloris violet et au couture doré. La couleur de ses vêtements n'était pas anodine, il était le seul mage à pouvoir le vêtir, le seul assez digne de porter les couleurs de Deeliah, la déesse de la magie, il était son seul élève et son seul bras droit sur cette Terre. Il avait comme mission de former les magiciens de ces contrées, de les accompagner dans leur apprentissage et de les rendre fort. C'est ce qu'il avait fait avec l'homme qui se trouvait face à lui.

— Ezequiel... dit l'homme qui se tenait fièrement devant le grand mage.

Ezequiel sourit tout en examinant son interlocuteur. Il regardait l'homme qui, à une époque, était son jeune élève le plus prometteur, celui qu'il pensait être destiné à prendre sa place.

— Seluth... commença Ezequiel tout en examinant l'homme qui était devant lui. Tu ne me semble pas en forme.

Seluth, était cerné, le visage creusé, maigrichon et bien pâle. Il était rongé par la magie. Ses vêtement noirs étaient poussiéreux, et recouvert d'une cape toute aussi noire que la magie qu'il utilisait.

— Tu ne semble pas non plus en forme, répondit Seluth face au visage fatigué de son ancien maître.
— Sauf qu'à ta différence, c'est la vieillesse qui me défigure autant, et non la haine.

Le vieil homme serra son grand bâton, -fabriqué avec le bois de l'arbre des rêves-, qui portait une pierre violette autant lumineuse que la lune. Il savait que l'heure était venue, et qu'il sera impuissant face à tout ce qui allait se produire.

— Je vois que tu ne portes pas de bâton, tilta Ezequiel, pourtant tu sais très bien que la magie est plus difficile à contrôler sans.
— Ça dépend pour qui.

Seluth s'avança dangereusement vers Ezequiel.

— En plus de réussir à la contrôler à la perfection, elle est beaucoup plus puissante sans bâton. Du moins assez puissante pour écrasée l'homme à la gemme de Deeliah.

Cette phrase, l'élève a dépassé le maître, c'est ce qui était arrivé.

— Tu puises ta magie chez le mauvais Dieu, voilà pourquoi tu arrives à la contrôler, mais elle te tuera, il te tuera.
— Irzolt a toute confiance en moi, et est enfin prêt à reprendre sa place au sommet des Dieu. Ta chère Deeliah ne pourra rien faire cette fois ci.

Le combat sans fin de Deeliah contre Irzolt, le bien contre le mal, la Déesse de la magie contre le Dieu de la mort.
Quand Irzolt a tué son premier homme, Deeliah était à ses côtés, acquiesçant ces choix. L'Homme devait avoir un destin tragique pour le différencier des Dieux. Mais quand Irzlot fut proclamé Dieu de la mort, elle du l'arrêté.
Il ne tuait plus pour l'équilibre du monde, il tuait pour son plaisir, créait des guerres aux milliers de victimes, des maladies, des catastrophes naturelles, et toutes autres sorte de mort bien plus terrible les unes pour les autres.
Il tuait pour sa soif de pouvoir, pour être le Dieu le plus puissant aux milliers de serviteurs.
Deeliah donna alors des armes aux Hommes, elle leur donna l'intelligence, la force physique, la santé, et l'or pour pouvoir marchander avec le Dieu de la mort, réduisant les victimes d'Izulth, et plus encore, elle leur donna la magie pour pouvoir se défendre et maintenir à distance ce Dieu cruel.
Aujourd'hui, il veut tout récupérer, et retourner à son passe-temps préférer, celui de tuer.

— Tu dois être fatigué maintenant, dit Seluth pendant qu'Ezequiel osait à peine respirer, tout ce temps à cacher un si lourd secret à tout le monde, cela de doit pas être de tout repos.
— En effet.
— Je peux te soulager, dit-il maintenant tout près de son maître, tu n'as qu'à me donner la pierre et tes problèmes disparaîtrons.
— Et que feras tu quand les dragons se réveilleront pour t'anéantir ?

La légende des gemmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant