Chapitre 4: es-tu vraiment convaincu ?

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Lia, faudrait peut-être penser à te lever, il est 8 heures passé.
•Attends, quoi ? Mais pourquoi tu ne m'as pas réveillée plus tôt ! Il est déjà 8 heures 20, mon cours d'histoire commence à 30, je suis en retard !
-T'avais qu'à te réveiller plus tôt, c'est pas mon problème mais le tien.
Je me dépêche de me changer le plus vite possible et j'essaie de me coiffer pour rester un peu potable. Avant de partir de la chambre, je remarque que j'ai laissé la fenêtre ouverte hier soir, alors je la ferme. Et je me dépêche de descendre les escaliers sans tomber par terre.
-Maman, tu peux m'accompagner en voiture jusqu'au lycée, j'ai 20 minutes à faire en marchant, déjà que je suis en retard.
-C'est la première et dernière fois, je dois aller au travail, moi.
-Merci, maman.
Je mets mes chaussures le plus vite que je peux et me dépêche d'aller jusqu'à la voiture.

Sur le trajet, je repense à hier, peut-être que c'était vraiment un collègue à elle en fin de compte.
Dans tous les cas, ça ne sert à rien d'y penser maintenant, on est bientôt arrivé. Ma mère se gare juste devant l'entrée du lycée. Je me précipite dans les couloirs jusqu'à ma salle d'histoire. Je respire un bon coup avant de toquer à la porte, pour faire descendre la pression.
"Entrer !" s'écrie la professeur.
-Excusez-moi, madame, de mon retard, puis-je quand même m'asseoir ?
-Je t'en prie, Lia, mais la prochaine fois, je n'accepte pas 15 minutes de retard, ça reste beaucoup, beaucoup.
-Excusez-moi.
-Je m'assieds à ma place habituelle à côté d'Alice. J'essaie de me faire discrète même si tout le monde dans la classe me regarde.
-T'as eu une panne de réveil, je parie ? Ricane Alice.
-Arrête de rigoler, ce n'est pas drôle, et puis tout le monde me regarde.
-Normal, t'as mis ton haut à l'envers.

-Quoi, sérieux !? Ma mère n'est même pas fichue de me le dire, elle m'a ramenée au lycée en voiture.
-T'inquiète pas, on ira au vestiaire après pour que tu puisses te changer.
-Merci, Alice.
Alice ricane puis me montre où ils en étaient du cours. Pendant toute l'heure, je n'ai pas écouté le cours, je préférais observer le paysage que m'offrait ma place où j'étais assise, pensant à diverses choses. Après le cours d'histoire, je suis allée au vestiaire pour me changer. Alice est partie un instant pour je ne sais quelle raison, alors je me suis retrouvée toute seule dans le vestiaire.
"Lia, je sais que tu es là, je peux te parler ?"
La voix de quelqu'un me parlait derrière la porte des vestiaires des filles. Je reconnaissais un peu la voix de Mathew.
-Mathew ?
-C'est moi.
-Pourquoi veux-tu me parler ?
-Tu vois Aaron, je voulais savoir quand toi et lui vous vous êtes rencontrés.

-Tu veux savoir quand moi et cette idiotie nous nous sommes rencontrés.
-Ouais, c'est ça, ricane-t-il.
-C'était un peu bizarre, mais il me rendait mon bracelet que j'avais perdu et ensuite, il m'a menacé de partir.
-C'est bien ce que je me disais
J'ouvre la porte des vestiaires pour vérifier s'il est encore là, mais personne. Au loin dans le couloir, j'aperçois une ombre. Je me demande si ce n'est pas Mathew, mais c'est Alice qui revient. Elle me demande si tout va bien, je décide de lui mentir, ça ne me servirait à rien de tout lui raconter. Ensemble, on se dirige vers la cafétéria pour manger. Juste avant de m'asseoir à ma table, quelqu'un me tire. Je me rends compte que c'est Aaron. Il me pousse contre le mur en colère.
-Mais ça va pas, t'es complètement fou !?
-Tu m'énerves tellement. Pourquoi t'as parlé avec Mathew, c'est lui qui m'a posé une question, il est venu vers moi, pas l'inverse.
-Tu pouvais pas la fermer !
-Mais qu'est-ce qu'il te prend ?

-T'as vraiment tout gâché ! S'énerve-t-il.
-Mais de quoi tu parles ?
-Tu devrais la laisser, Aaron, elle n'a rien à faire avec un type comme toi. Reprends Maxime.
Les deux se regardent droit dans les yeux, toute la cour nous regarde, Maxime, Aaron, moi. Je décide d'intervenir pour éviter tout risque.
-Maxime, laisse-le d'accord, t'inquiète pas, je te rejoins à la cafétéria après.
-Nan Lia, je te laisserai pas une seule seconde avec lui.
-T'as un problème, dit Aaron.
-Arrêtez, tous les deux, vous êtes vraiment des gamins. Maxime, s'il te plaît, va-t'en, je te rejoins après.
-Écoute, la princesse pour une fois, Maxime.
-L'appelle pas comme ça, elle a un prénom.
Aaron roule des yeux et sourit avec son air narquois. Après avoir beaucoup insisté, Maxime part enfin.

Sans toi je Serais RienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant