Chapitre 6: Pourquoi avoir fait quelque chose pareille

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Le soleil levant éclairait les façades du lycée, marquant le début d'une nouvelle journée. Les élèves attendaient à l'entrée du lycée, sacs à dos sur les épaules. Les couloirs résonnaient de conversations animées et du cliquetis des cadenas. Les salles de classe s'ouvraient, laissant entrer les élèves. Les professeurs préparaient leurs cours, prêts pour la première heure de leur interminable journée qui les attendait.
La journée débuta avec la sonnerie stridente, indiquant le début du premier cours. Les salles se remplirent de visages familiers, certains encore ensommeillés, d'autres riant, et certains affichant une tristesse inexplicable.
Le professeur se tenait devant la classe, son visage portant le poids de la tristesse et de l'incompréhension. Un silence pesant enveloppait la pièce, préparant les esprits des élèves à entendre des nouvelles difficiles.
-Bonjour à tous, je tiens à vous adresser quelques mots avant de commencer le cours aujourd'hui. Hier soir, une tragédie a touché notre communauté lycéenne.

Nous avons perdu l'une des nôtres, une élève qui faisait partie intégrante du lycée. Cette chère élève se nommait Eliana et elle est malheureusement décédée le 17 octobre.
L'annonce s'abattit comme un coup de tonnerre, le choc se lisant sur les visages de certains élèves. Certains échangèrent des regards inquiets, d'autres pleuraient, incapables de comprendre immédiatement la gravité de la nouvelle. D'autres semblaient indifférents, voire insensibles, à la perte de leur camarade.
Le professeur prit une pause, laissant le silence empreint de tristesse occuper la pièce. Certains élèves commençaient à murmurer entre eux, essayant de comprendre les circonstances de cette tragédie.
Je ne la connaissais pas vraiment, alors je n'étais pas triste, mais ce qui m'inquiétait le plus était la façon dont elle avait été tuée. J'entendis quelqu'un chuchoter à quelqu'un au fond de la salle
« Encore une humaine en moins, plus que 10 élèves au lycée, leurs familles et c'est bon. » Je ne compris pas tout à fait pourquoi il avait dit cela.
Les cours passaient très vite, de l'histoire au français, de la musique à l'art. La cloche annonçant la fin des cours sonna,

marquant le début de la pause déjeuner. Alice, Maxime et moi nous dirigions vers la cafétéria lorsque Alice lança le sujet que tout le monde évoquait aujourd'hui.
-Franchement, je me demande pourquoi elle a été tuée.
-Tu le sais très bien, pourquoi tu demandes, dit Maxime.
-Ah bon ? Vous le savez pourquoi elle a été tuée.
-Non, c'est Maxime qui a entendu une rumeur, mais elle est fausse, t'inquiète. Elle aurait été tuée par un vampire car c'était une humaine, ricana-t-elle.
La nouvelle se propagea rapidement dans la cafétéria, suscitant chuchotements et regards inquiets. La perte d'Eliana jetait une ombre sombre sur le lycée, tandis que la rumeur sur le vampire faisait peur à certains élèves quand à d'autre ça les faisaient rire.

La pause déjeuner se déroula dans une atmosphère étrange. Les conversations tournaient inévitablement autour de la tragédie, alimentant le mystère et l'angoisse parmi les élèves. Les couloirs résonnaient de murmures et de regards furtifs, chacun cherchant à comprendre ce qui s'était réellement passé.

Alice, Maxime et moi nous nous installâmes à une table isolée dans
un coin de la cafétéria. Les regards des autres élèves se posaient sur nous, suscitant une légère gêne. Alice prit la parole, brisant le silence pesant.
-Franchement, ça me rend triste. Eliana était une fille sympa, je ne comprends pas pourquoi quelqu'un ferait du mal à fille comme elle.
Maxime acquiesça, exprimant lui aussi son incompréhension. Les rumeurs et la confusion planaient toujours dans l'air, ajoutant à l'atmosphère déjà lourde du lycée. Après avoir enfin fini de manger nous nous dirigeons dans les couloirs du lycée pour passer le temps. Alice toujours bavarde était la seule à parler de sa merveilleuse vie passionnante. Sur notre chemins on croisa toujours la même bande d'idiot de l'autre fois. Et me murmura quelque chose à l'oreille avant de partir. «La prochaine après Eliana c'est toi pigé. » Cette phrase me glace le sang mais fait mine de rien pour ne pas les préoccupés.  La menace voilée ajoutait une tension palpable à l'atmosphère déjà sombre du lycée.
La journée se poursuivit entre les cours, les chuchotements et les regards appréhensifs. Les professeurs semblaient également affectés par la tragédie, mais ils essayaient de maintenir une certaine normalité en continuant les cours. Cependant, l'ombre de la perte d'Eliana planait sur chaque classe.

Je n'écoutai toujours pas le cours aujourd'hui se qui fait baisser mes notes gravement. La seule chose que je voulais c'était recevoir un message de ma meilleure amie pour passer à autre chose. Je suis toujours aussi perturbé par les menaces reçu ce midi.
À la fin de la journée, alors que je rassemblais mes affaires pour partir, je sentis une présence derrière moi. C'était Alice. son visage reflétait de la préoccupation.
-Écoute, je ne peux pas ignorer ces menaces et rien dire, surtout après ce qui est arrivé à Eliana, dit Alice d'un ton sérieux.
-T'inquiète pas Alice, de toute façon, c'est qu'un imbécile. Il ne va rien m'arriver.
-Tu es sûre de ne rien vouloir dire au principal ?
-Arrête de t'inquiéter pour moi, Alice, je vais très bien. D'ailleurs, il est où Maxime ?
-Il est rentré avec un ami à lui.
Je mis mes dernières affaires dans mon sac et partis avec Alice du lycée. Elle me raccompagna jusqu'à chez moi. Sur le chemin, le poids de la journée pesait sur mes épaules, et les paroles menaçantes résonnaient encore dans ma tête. Alice semblait déterminée à ne pas laisser cela passer.
-Je comprends que tu veuilles passer à autre chose, mais ignorer ces menaces n'est pas la solution. Nous devons agir, parler au principal, ou même aux autorités si nécessaire. Ta sécurité est primordiale.

Je hochai la tête, reconnaissant la sincérité dans les yeux d'Alice. Arrivées devant chez moi, je la remerciai pour son soutien et promis d'y réfléchir sérieusement. Une fois seule dans ma chambre, les pensées tourbillonnaient dans ma tête. Les paroles de Aaron me revenait en tête sur cette homme. La peur grandissait de plus en plus en moi. J'essayais de le nier mais au fond.
Le soir tomba rapidement, plongeant la ville dans l'obscurité. Assise à mon bureau, je décidai de prendre mon téléphone pour appeler Maxime. Peut-être qu'il avait des informations supplémentaires sur cet homme. Après quelques sonneries, il répondit.
-Salut, c'est moi. Alice m'a dit que tu étais rentré avec un ami. Tu sais quelque chose sur la personne qu'ont a croisé sur dans les couloirs se midi ?
-Le gars qui t'as menacé ?
-T'as entendu alors...
-Il n'était pas vraiment discret. Ricane-t-il.
Je ricane à mon tour se qui fait redescendre la pression en moi. Maxime hésita un moment avant de répondre.
-Écoute, plus sérieusement, ne t'en fais pas trop pour ça. On pense que c'est juste une mauvaise blague. Mais sérieusement, si tu te sens menacée, parles-en au principal.
-On a pas le même humour. Rigolais-je nerveusement.
L'inquiétude dans sa voix me fit réaliser que même s'il voulait paraître détaché, il partageait la préoccupation d'Alice. Après avoir raccroché, je restai assise dans le silence de ma chambre,

confrontée à la décision difficile de laisser ces menaces impunies ou de prendre les mesures nécessaires pour assurer ma sécurité dans cette ville. La police ne sait pas quelle est l'assassins du crime de Eliana alors qui ne me dit que c'est pas lui qui la assassiné. J'aimerais demandé l'avis de ma mère mais je sais qu'elle ne me comprendrait pas.
Allongée dans mon lit, je repensai à la journée, à Eliana, aux menaces, à cette rumeur insensée de vampire. Mon téléphone vibra, interrompant mes pensées. C'était un message d'Alice.
"Je sais que c'est difficile, mais il faut faire quelque chose. On va ensemble voir le principal demain matin. Ta sécurité est la priorité."
Je n'avais pas peur d'aller voir le principale mais les conséquence après si il est au courant ou autre. Je pris une profonde inspiration, sentant le poids de la décision à prendre. La peur et l'incertitude demeuraient, mais l'idée de ne pas rester seule dans cette situation me donna un semblant de réconfort. Les heures s'écoulèrent lentement, mais finalement, le sommeil m'emporta dans un monde où les menaces et les rumeurs n'avaient pas de place.

Sans toi je Serais RienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant