Je me réveillai allongée dans un canapé se trouvant dans un salon qui m'était inconnu. Tout était calme autour de moi, je n'entendais pas un bruit. C'était la meilleure occasion pour m'en aller mais je ne pouvais pas me sauver comme une voleuse, surtout que je ne savais pas où j'étais et donc pas comment repartir chez moi. Je me résolus à explorer la maison, en silence. C'était grand, très grand, trop grand, un véritable château, je fus vite perdue dans ce dédale de couloirs et de portes. Une chambre, une autre, et une autre encore. Oh ! Tiens ! Une salle de bain ! J'en avais pas vue encore ! Je me demandais si je n'étais pas arrivée chez un Prince lorsque j'entendis une latte de plancher craquer derrière moi, je fis volte-face et je tombai nez à nez avec un jeune homme d'une vingtaine d'années, les cheveux courts et des yeux noisettes.
- Oh, tu es réveillée.
- Ça fait combien de temps que tu me suis ?
- Je ne te suivais pas.
- Bien. Et sinon, qui es-tu ?
- Tu ne me reconnais pas ?
- Je devrais ?
- Liam Payne, ça ne te dis rien ?
- Pas le moins du monde.
- One Direction ?
- Non plus.
- Ah, je vois..
- Je suppose que c'est toi qui m'a sauvé, hier soir ?
- Tu supposes bien.
- J'ai toujours été douée pour ça.Il sourit.
- Tu vis seul, ici ?
- Non, mes amis habitent ici aussi.
- Où sont ils ?
- Oh, je ne sais pas, chez leur petite amie sûrement ou avec le manager peut-être..
- Manager ?
- Tu étais sérieuse quand tu disais que tu ne connaissais pas les One Direction ?
- Bha non, je rigole là, ça ne se voit pas ?Gros blanc. 1 point pour moi.
- Donc, avec mes 4 autres amis, nous avons créé un groupe : les One Direction, où nous sommes 5 chanteurs.
- C'est intéressant.Deuxième blanc. Il faut vraiment que j'arrête...
- Et sinon, comment tu t'appelles ?
- Quoi, tu m'as pas reconnue ?
- Pardon ?
- Mais non, je blague, je suis inconnue du grand public, mon reflet dans le miroir est la seule personne qui m'est déjà entendu chanter.Tout en parlant, j'avais reprit ma route dans ce labyrinthe.
- Tu n'as pas répondu.
- Qui a dit que j'en avais l'intention ?
- Je t'ai sauvée, c'est quand même la moindre des choses !1 point partout...
Oh ! Mais je connais cet endroit ! J'étais revenue dans le salon où j'avais passé le reste de la nuit.
- Alors ?
- Rosalie.
- Enchanté.
- Tu sauves souvent des jeunes filles en détresse, ou c'est juste parce que c'était moi ?Il rit. Pourquoi mes tentatives d'intimidation ne marchaient pas ?
- Si tu voulais que je te laisse avec eux, tu n'avais qu'à me le dire, tu sais.
- Arf ! Ma fois... Mais bon, pour maintenant, c'est trop tard, non ?Il rit, encore. Ce gars était étrange, presque intimidant. il riait à mes provocations...
- Pourquoi ce regard ?
- Tu m'intrigues.
- C'est toi qui est censée être intriguée ?!
- Étonnant, n'est-ce pas ?
- Pas qu'un peu. Et pourquoi, je "t'intrigue" ?
- Parce que tu ris.
- Wouha. Tu es surprenante.
- Unique aussi.
- J'espère bien ! Deux comme toi, ça doit être terrible !C'était à mon tour de sourire, il marquait un deuxième point et il avait gagné, c'était rare. Je rassemblais mes affaires pour m'apprêter à partir lorsqu'il posa une main sur mon bras, par pur réflexe, je le retirai.
- Désolée, c'est un réflexe stupide..
- Ce n'est rien, ne t'en fait pas.Il me tendit un papier. Je n'avais même pas besoin de le déplier pour savoir qu'il contenait son numéro de téléphone.
- Euh, merci.
- Si jamais tu as besoin d'un super héros, appelle moi !Je souris à sa remarque.
J'étais sur le pas de la porte, prête à partir.- Ce fut un plaisir de te rencontrer, Rosalie !
- De même ! C'est dommage que ce ne soit pas dans d'autre circonstances.
- C'est vrai. Au revoir.
- Au revoir Liam.Je sortis mais me retournai avec précipitation, l'empêchant de refermer la porte.
- Liam !
- Oui ?
- Merci de m'avoir sauvée hier soir.
- Oh ! Mais de rien, c'est normal, n'importe qui l'aurait fait, ça ne fait pas de moi un héros.
- Tu n'es pas un héros, tu es mon héros.Sur ces dernières paroles, je partis en direction de l'arrêt de bus le plus proche.
- Retour au temps présent -.
Liam. Il lui manquait terriblement. Doucement, la vieille femme se leva se rendit jusque dans l'entrée, prit un blouson et sortit. Elle suivit instinctivement le chemin qu'elle prenait plusieurs fois par semaine. C'est à peine si elle s'en rendait compte, elle avait la tête ailleurs. Et ce n'est qu'à l'entrée du cimetière qu'elle se rendit réellement compte de où elle se trouvait. Lorsqu'elle leva la tête elle vit que quelqu'un était assit devant une tombe, tombe qu'elle connaissait bien puisqu'elle aussi y passer parfois plusieurs heures assise à la regarder et à parler. Elle reconnu très vite la personne près du tombeau. C'était Zayn, assit devant la tombe d'Amaury.
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[EN PAUSE ET RÉÉCRITURE] Memories of a Lifetime. (ZM)
Fiksi PenggemarMémoires d'une vie pas comme les autres, avec des hauts, des bas, et un homme, celui que j'ai aimé, celui que j'aime encore. Rosalie, 85 ans, a écrit ce journal racontant sa vie a ses enfants et ses petits enfants, laissant une trace de son passage...