11- Désiré par l'émeraude

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  — Pourquoi tu m'as embrassé ?

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— Pourquoi tu m'as embrassé ?

Eren se tourna vers Livaï, surprit que son voisin lui adresse la parole en plein cours sur un sujet qu'il avait depuis une semaine évité.

— T'es sérieux là ? C'est maintenant que tu percutes, une semaine après ? Chuchota-t-il.

— J'avais besoin de temps.

— Nous n'avons que ça du temps Livaï, la vie est faite de temps.

— Mais le Monde nous en vole. Comment puis-je mettre de l'ordre dans mes pensées quand les exams' me volent une semaine de liberté ?

Eren se mordit la lèvre inférieure en repensant à leur semaine de contrôles.

— T'as pas tort...

— Alors, pourquoi m'as-tu embrassé ?

  — Parce que j'en avais envie. Tu as besoin d'une raison toi ?

  — Bah en occurence oui.

  — Et t'es sûr que c'est le bon moment pour parler de ça ?

  — Assurément.

  — En plein cours d'allemand ?

  — Totalement.

  — Ne te pleins plus jamais que je perturbe ton écoute en cours, siffla le châtain.

  — Me dis pas que tu suis le cours s'il te plaît gamin, l'allemand est ta langue paternelle. Alors, tu réponds ?

  Ledit gamin pouffa en se penchant vers Livaï, encrant ses grands yeux verts dans les siens.

  — Weil ich dich liebe, du dreckinger Zwerg~
(= Parce que je t'aime, sale nain.)

  Et la voix de Livaï fut couverte par la sonnerie stridente de la fin de cours. Comme une flèche, Eren disparut en lançant un simple « Désolé, faut que j'attrape mon bus ! ».

  — Tu ne prends pas le bus, gamin, avait soufflé Livaï entre ses dents.

***

  — J'aime pas le basket.

  — J'ai compris nabot, c'est la sixième fois que tu me le dis.

  Enfouissant plus profondément ses mains dans sa veste en cuir, Livaï soupira une énième fois en s'assoyant à côté de Mikasa.

  — Je suis certain que voir Eren jouer va te faire aimer le basket, il est vraiment doué. Tu sais que son équipe a une renommée nationale ? Sourit Armin.

  — Honnêtement j'm'en fous.

  Ce qui lui valut une tape sur la tête de la part de Sasha.

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