20- Le temps de s'aimer

50 5 0
                                    

  Un an

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Un an. Une année entière s'était écoulée depuis que Livaï avait passé une nuit entre la vie et la mort dans l'hôpital de la ville. Presque un an qu'au lycée, ils avaient tous eu leur diplôme et dans un mois à peine, leurs chemins se sépareront pour suivre des voies différentes. Hanji continuait dans les sciences accompagnée d'Armin alors que Mikasa s'engageait dans l'armée. Tous se séparaient avec la conviction de se retrouver. Tous se séparaient mais Eren et Livaï, eux, étaient toujours ensemble. Les longues vacances d'été touchaient à leur fin et pourtant, rien n'y laissait parraître. Comme une bande d'enfants déconnectés de la réalité, totelement ignorents des années qui se préparaient, ils se retrouvaient sur cette plage qui était devenu un repère quand le temps filait trop vite.
Là, devant le petit resto' que tenaient les parents à Sasha, sous le soleil brûlant d'août, des vêtements étaient éparpillés sur le sable fin. Là, sur cette plage bien loin d'être déserte, on pouvait voir un petit groupe de personne s'enfoncer avec plaisir dans l'eau claire de l'océan. Ils n'étaient pas beaucoup, ils étaient différents, aussi bien dans leurs façon de regarder le Monde autour, de rire des enfants qui se prenaient les vagues que d'engager la conversation avec des solitaires à l'air triste et pourtant, ils étaient Beaux.
Un an que la vie avait faillit fuir le corps meurtrit de Livaï, jeune homme à la peau laiteuse, aux cheveux sombres, au regard d'acier, au tempérament de fer. Un an que le destin avait décidé d'enfin lui rendre justice et depuis un an, Livaï et Eren s'aimaient, s'aimaient vraiment.
Mais après tout, qu'est-ce qu'est l'amour ? C'était cette question qu'avait posé Sasha alors que Connie envoyait le ballon de volley à Jean. La pauvre balle atterit dans l'eau salée puisque Jean ne voulait pas se mouiller plus loin que le bassin, l'eau étant soit disant trop froide pour lui.
Alors, Sasha répéta, les sourcils froncés:

— Bah alors ? Réponds Jean, qu'est-ce qu'est l'amour ? Toi qui te vente de courir les jupons.

Connie ricannait: les années passaient et Sasha ne changeait pas, elle continuait à mettre tout son coeur dans le débat sur les sujets qui la passionnait.

— Quand on aime quelqu'un, logique ? Répondit Jean en ramassant la balle.

— Elle est nulle ta réponse, se moqua Hanji.

— Je ne te permets pas, tu répondrais quoi toi, hein ? Madame je sais tout, pesta l'autre en lui faisant la passe.

— Moi je ne sais pas, je n'ai jamais aimé et je ne fais pas semblant de savoir comme toi.

Et le ballon repartit, en direction de Connie.

— Ma mère me dit toujours qu'il faut vivre les choses pour les comprendre, siffla-t-il. Je pense qu'elle a raison.

— Et donc ? Reprit Sasha.

— Et donc pour moi, l'amour c'est super beau et spontané mais aussi super compliqué. Surtout quand on le vit avec Sasha Braus.

Doux paradoxes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant