𝐂𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐝'𝐚𝐧𝐠𝐨𝐢𝐬𝐬𝐞..

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Quand je rentre chez moi, je sens cette lourdeur envahir mon cœur.
Je me referme dans ma chambre, laissant échapper un soupir de frustration. Je claque la porte avec force, comme pour exprimer ma colère et ma peine.

Et puis j'entends la voix de ma mère résonner à travers les murs, criant "La porte !" C'est comme si chaque mot qu'elle prononce résonne en moi, amplifiant mes émotions déjà débordantes.

Je m'assois sur mon lit, le regard perdu dans le vide. Je prends mon téléphone et je vois que Simon a supprimé son message. Mon cœur se serre. Je sais qu'il a sûrement pensé que je me moquais de lui, mais en réalité, je me sens juste perdue et confuse.

Pourquoi est-ce que je détruis tout à chaque fois ? Pourquoi est-ce si difficile de maintenir des relations saines et durables ? Ces questions tourbillonnent dans ma tête, sans réponse claire.

Que devrais-je faire maintenant ? Lui envoyer un message ou l'appeler ? Mais imagine s'il ne veut plus me parler... Oh mon dieu, je suis en train de faire une crise d'angoisse...

Je me lève péniblement de mon lit, épuisée par le poids qui pèse sur mes épaules. Chaque pas vers la salle de bain est empreint de tristesse et de désespoir. Je cherche frénétiquement des médicaments, espérant trouver un peu de réconfort dans ces petits comprimés. Mais hélas, je jette les papiers froissés des médicaments non utilisés, consciente que ma mère ne comprendrait jamais ma détresse. Mon cœur se serre lorsque je réalise que je n'ai plus aucun médicament... Un profond sentiment de vide m'envahit, comme si une partie de moi s'était évanouie.

La boule dans mon ventre se serre de plus en plus, comme si mon cœur était pris dans un étau implacable. Chaque respiration est un effort douloureux, comme si l'air était devenu aussi lourd que mes pensées tourmentées. Je me sens submergée par une tristesse profonde, une tristesse qui semble ne jamais vouloir se dissiper.

Chaque inspiration est un rappel constant de l'angoisse qui m'envahit, comme si mes poumons étaient remplis d'un poids invisible. Mes émotions débordent, m'engloutissant dans un océan de chagrin. Je me sens tellement vulnérable, comme si le monde entier était en train de s'effondrer autour de moi.

Je voudrais tellement pouvoir trouver un répit, une échappatoire à cette douleur qui me consume.
Mais pour l'instant, je suis là, à lutter contre cette sensation étouffante qui m'envahit. J'espère sincèrement que cette tempête intérieure finira par se calmer, que je retrouverai la légèreté de l'air dans mes poumons et la paix dans mon cœur.

La douleur qui me consume est insoutenable... Chaque inspiration est un effort, comme si l'air lui-même me fuyait.
Les larmes s'échappent de mes yeux, trahissant ma détresse.
Je sens mon corps s'affaiblir, mes jambes flanchent sous le poids de mes tourments.
Les sanglots s'intensifient, secouant mon être tout entier, libérant les émotions qui me submergent

Le poids de l'angoisse m'écrase, m'envahit jusqu'au plus profond de mon être. Je cherche désespérément une issue, une échappatoire à cette douleur insoutenable. Les médicaments sont hors de portée, me laissant seul face à cette détresse. Mes mains tremblantes cherchent frénétiquement mon briquet, une lueur d'espoir dans l'obscurité de ma peine.

Mon regard se pose sur la boîte, la boîte de l'enfer, qui repose là, silencieuse et sinistre. Une boule se forme dans ma gorge alors que mes doigts tremblants s'enfoncent dans ses ténèbres. Un frisson glacial parcourt mon corps tandis que je retire mon pantalon avec une lenteur empreinte de désespoir. Chaque mouvement est empreint d'une tristesse profonde, comme si chaque vêtement enlevé était une couche de douleur mise à nu.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 06 ⏰

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𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐫𝐞𝐭 .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant