Lost Souls

chapitre 8

Valentina

— Hm, je suis censée faire quoi de cette information ?

— Tu caches bien ton jeu. ricane-t-il, tandis que je le fusille d'un regard las.

— Et qu'est-que je cache vieux Sherlock ? le rabrouais-je.

— Beaucoup de choses, tu laisses ton âme sombrer vers les ténèbres pourquoi au juste ? Tu es intelligente et tu as beaucoup de potentiel, pourquoi te détruire ?

Je me lève furibond, la colère commence à bouillir dans mes veines, ma température monte d'énervement. Je braque mon regard sur cet homme âgé de la cinquantaine, le regard vert, presque bleu, les cheveux ramenés vers l'arrière, assis sur cette chaise à me lorgner d'un œil attentif, examinant mes moindres faits et gestes.

— Si tu n'as rien à cacher, pourquoi ton corps est crispé ? Tu meurs d'envie de te défouler, je me trompe ?

— Fous moi la paix Nils, tu me file la migraine. râlais-je.

— Si tout le monde te fout la paix quand tu t'énerves, quand vas-tu soulager le poids que tu portes sur tes épaules !

— Va te faire foutre ! criais-je, me dirigeant à vive allure vers la porte. Il me barre le chemin de sa carrure imposante.

— Tu n'iras nulle part, j'ai pas fini de parler petite !

— Mais tu te prends pour qui, merde ! T'es pas mon père, va chier, tu ne me connais pas arrête de te prendre pour un putain de psychologue, j'ai pas besoin de ton aide ! m'époumonais-je, la respiration saccadée par ce torrent de colère.

— Faut-il vraiment te connaître pour arriver à voir la petite fille brisée qui se cache en toi ? demande-t-il calmement.

— Oui. Et personne ne me connaît. répondis-je, acerbe, me laissant choir sur une chaise, prenant ma tête dans mes mains.

— Laisse-moi te connaître, laisse-moi t'aider.

Il se lève sans plus de cérémonie, me laissant seule dans cette pièce face à ma frustration. Comment peut-il savoir tout ça ? Pourquoi ? Pourquoi vouloir me connaître alors que je n'ai été qu'un second choix toute ma vie ? Un instant suspendu dans le temps semble passer quand je redresse enfin la tête chassant mes pensées. Je découvre un morceau de papier plié, posé sur la table, je m'en empare et l'ouvre, le cœur au bord des lèvres, je lis ;

"Appelle-moi au besoin. Nils"

Je fourre la note dans ma poche sans soins, partant de cette maison en évitant tout le monde. Je prends la route, dépassant les limitations sans prendre garde, me rendant au restaurant prendre mon service.

***

Une semaine. C'est le temps qu'il leur à fallu pour déterminer que le téléphone n'avait aucune information d'importante. C'est enfoirés m'ont fait languir pour au final ne pas être foutu de trouver une piste. Je me mets lentement debout de peur de perdre l'équilibre face à la claque que la déception m'a mise. Le regard rivé au sol, j'entame ma marche jusqu'à la sortie quand une voix forte et grave m'interpelle. Je me retourne lentement, toute énergie m'à quitté, je croise le regard soucieux d'Alec qui m'intime de le suivre, ce que je fais sans opposition.

J'entre à sa suite dans le bureau, son second fermant la marche. Je m'assied dans le fauteuil en cuir noir face à son bureau, attendant silencieusement d'apprendre l'objet de ma présence.

— Ecoute, cette recherche ne nous à mené à rien, cependant son autre téléphone nous à donné plusieurs pistes qui nous ont aidées il y a quelques mois.