Chapitre 51

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Jeudi 20 Janvier
01:23

encore une fois je ne dors pas, mon corps veut pas. enfaite j'arrive à un stade où je m'attends à ne pas dormir, c'est devenue une routine de ne pas dormir. je vais finir par faire peur aux clients avec mes énormes cernes.

en cherchant le sommeil je me suis rappelé d'une conversation que j'avais eu avec Tom. il savait bien que je dormais très mal à cause de mon cauchemar, il m'avait conseillé de sortir et de marcher. il m'avait dit que lui ça l'aidait un peu, ça le berçait. la dernière fois que je l'ai fais ça n'avait pas marché mais j'ai envie d'essayer encore une fois, pour voir si ça peut marcher sur moi.

après avoir enfiler ma veste, mes baskets et mes écouteurs de sort de chez moi et descend par l'ascenseur pour sortir de mon immeuble. il y a un parc juste en face de ma résidence, j'en profite pour partir là-bas.

je reconnais l'endroit, Tom avait envie de marcher un soir alors on est venu ici. c'est aussi là qu'il a apprit que j'avais reçus des attouchements après qu'il ai mît son bras autour de mes épaules. c'est fou comme je me rappel des petits détails, peu être parce que sa réaction m'as fait plaisir, c'est sûrement ça.

plus je marche plus je découvre des endroits que j'avais déjà vu avec Tom. avant ça j'avais jamais pris le temps de trop visiter la ville, je la connaissait évidement parce que je travaille ici quand même, mais j'avais jamais vraiment exploré. c'est assez calme pour une grande ville je trouve, en même temps il est très tard mais quand même.

à chaque fois que je passe devant un endroit dans lequel j'avais marcher aux côtés de Tom, je me rappelle de nos discutions. juste ça, ça me fait sourire mais en même temps ça me fait tellement mal. mal de me dire que je ne pourrais plus jamais marcher avec lui dans ce parc, mal de me dire que je ne pourrais plus jamais avoir des discussions sérieuses avec lui. tout me fait mal en fin de compte.

je trouve le banc sur lequel on s'était assit, devant la fontaine. on a dû parler au moins une heure sur ce banc. je décide de m'arrêter pour me rappeler les bons souvenirs.

les insomnies commencent vraiment à me rendre folle parce que j'entends quelqu'un m'appeler. en regardant autour de moi je ne trouve ni rien ni personne ce que je trouve bizarre. mais au moment où je vois le garçons que je n'arrive pas à oublier, mon cœur rate un battement.

Tom : Alyah ?
Alyah : qu'est-ce que tu fais là ?
Tom : j'avais besoin de marcher, et toi ? il est super tard
Alyah : je marchais aussi
Tom : ma technique marche ?
Alyah : arrêtes de me parler comme si de rien était
Tom : je sais pas trop comment agir
Alyah : n'agis pas alors
Tom : t'as lue mes messages ?
Alyah : tu ferais mieux de ne plus m'en envoyer
Tom : pourquoi ?
Alyah : parce que ça fait mal, venant de toi ça fait mal
*une larme coule seule le long de ma joue, je détourne le regard vers la fontaine*
Tom : oh, je pensais pas que j'arrivais à te blesser même à travers un écran
*il avance d'un pas*
Alyah : laisse moi s'il te plait j'ai vraiment besoin d'être seule
Tom : mais ça fait très longtemps qu'on a pas parlé
Alyah : et c'est peu être mieux comme ça, tu trouve pas ?
*je reporte mon regard sur lui*
Tom : mieux ? non, tu pense ça toi ?
Alyah : écoute Tom ça a pas fonctionné entre nous il faut se l'avouer maintenant tant pis
Tom : parce que j'ai mal agis
Alyah : donc trop tard
Tom : donc non pas trop tard je peux me rattraper, je te promets que je vais faire les choses bien
Alyah : arrêtes de me promettre pleins de choses, tu m'en as déjà fais une, tu l'as tenue ?
Tom : une promesse ?
Alyah : tu m'avais promis de toujours être là pour moi et de toujours m'écouter quand ça allait pas, mais vu comment t'as agis j'ai même plus envie de me confier
Tom : j'ai fais une énorme erreur je le sais mais je referais plus la même
Alyah : tu as déjà une copine je vois pas pourquoi tu tiens tant à moi
Tom : mais parce que je ressent la même chose que toi tu ressent pour moi
Alyah : non
Tom : mais si je t'ai jamais mentis sur mes sentiments
Alyah : pourquoi tu dis que tu m'aime alors qu'au fond de toi tu ne ressent rien ?
Tom : comment tu peux savoir ce que je ressent au fond de moi ?
Alyah : je le sais à ta façon d'agir
Tom : mais tu te trompe
Alyah : et toi comment tu sais ce que je ressent ?
Tom : bah, tu me l'as dis Aly
Alyah : et bien ça à changé
Tom : quoi ?
Alyah : je ne suis plus amoureuse de toi Tom
*j'aperçois une énorme larme coulé sur sa joue*
Tom : mais ?
Alyah : j'suis vraiment fatiguée il faut que je rentre
*dis-je en me levant du banc*
Tom : j'aimerais te raccompagner
*cette fois-ci il laisse sortir plusieurs larmes*
Alyah : j'habite à l'autre bout du parc je devrais m'en sortir
Tom : mais il est tard à tout moment quelqu'un te kidnappe et on aura jamais l'occasion de se parler sérieusement
Alyah : il risque pas de m'arriver grand chose pendant 5 minutes de marche tu peux rentrer chez toi Tom merci
Tom : s'il te plait
*me supplie t-il avec la mine la plus triste qu'il n'a jamais fait*

j'ai pas vraiment envie de céder donc je trace mon chemin sans me retourner. c'est fou comme je m'attendais pas à le voir. il a surgit de nul part je l'avais même pas vu ou entendu plus tôt. j'ai essayée de ne pas avoir trop de peine parce que il faut l'avouer il m'a fait de la peine j'avais juste envie de le prendre dans mes bras et de le serrer le plus fort possible. ça fait tellement longtemps...

chaque jours je me rappelle les moments comme ça, soit quand il m'enlaçai, soit quand j'osais le regarder dans les yeux, juste quand on était seulement tous les deux. c'était tellement parfait, quand j'étais avec lui tout était toujours parfait. il prenait soin de moi comme personne, et j'ai l'impression de l'avoir dis à tout le monde ça, que je ne me suis jamais sentis aussi bien avec quelqu'un.

l'avoir vu pleuré m'a déchiré le cœur, il est mal lui aussi. je ne pensais vraiment pas qu'il pleurait pour moi, j'aurais voulu le réconforter et le prendre dans mes bras comme il l'a fait un nombre incalculable avec moi mais j'aurais pus rester une éternité près de lui.

mais j'ai pas envie de céder à la tentation et j'ai pas envie de devenir accessible comme ça. je ne veux plus le voir, plus lui parler, plus rigoler avec lui, je ne veux plus rien avec lui c'est clair et net, et ça ne changera pas.

erreur d'automne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant