Chapitre 43

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Jeudi 06 Janvier
18:20

père : euh Alyah ?
Alyah : oui ?
père : tu savais que ton super Tom avait une petite copine ?
Alyah : oh...oui je savais
père : mais ? je comprends plus rien
Alyah : je l'ai appris y'a quelques jours
père : comment ça y'a quelques jours ? tu n'étais pas au courant avant ?
Alyah : il me l'avait pas dit
père : oh, tu avais l'air de bien l'aimer
Alyah : comment tu sais ?
père : je suis ton père Alyah je peux réussir à voir quand tu aimes un garçon
Alyah : non mais qu'il a une petite copine ?
père : ah il est mit dans le journal qu'il vient déménager avec sa petite copine
Alyah : pardon ?
*je me précipite à côté de lui pour lire l'article*
père : tu savais pas ça non plus ?
Alyah : non je savais pas non
père : comment on peut cacher ce genre de chose ?
Alyah : c'est exactement la question que je me suis posée
père : mais donc vous êtes quoi maintenant ?
Alyah : rien
père : rien ?
Alyah : oui plus rien
père : mais c'est pas possible
Alyah : la preuve que si, j'ai préféré couper les ponts avec lui
père : mais pourquoi ?
Alyah : parce qu'il me ment depuis le début, rien ne l'empêche de recommencer
père : mais il peut apprendre de son erreur, tu penses pas ?
Alyah : enfaite je pense que je suis pas prête à lui refaire confiance
père : je peux comprendre, comment tu l'a appris ?
Alyah : je l'ai entendu parler avec les garçons de son groupe
père : c'est pas bien d'écouter les conversation tu sais
Alyah : je venais d'arriver ils ont juste pas fais attention que j'étais arrivée
père : et après ?
Alyah : après ?
père : bah t'as fais quoi ?
Alyah : je suis partie
père : il t'as rien expliqué ?
Alyah : non, il est venu chez moi le jour du nouvel an
père : et alors ?
Alyah : bah il m'a expliquer un tas de chose
père : et c'est tout ?
Alyah : oui c'est tout y'a rien à faire
père : moi je pense qu'il n'y a pas rien à faire
Alyah : je préfère l'oublier, merci de vouloir m'aider mais c'est pas la peine
père : Alyah...
*il a dû remarquer que mes yeux deviennent humides*
Alyah : il est où l'album ?
père : de quel album tu parle ?
Alyah : celui qu'on tient depuis tout petit
père : ah celui-là, il est dans la commode à côté du lit dans l'ancienne chambre à ton frère
Alyah : d'accord merci

...

père : tu peux partir avec si tu veux
Alyah : non c'est un objet de famille je vais pas le ramener chez moi
père : je ne le regarde plus, ton frère encore moins donc prends le
Alyah : si t'insiste
*dis-je contente de partir avec*
père : ça te dis de venir manger à la maison dimanche ? j'invite ton frère et Lisa
Alyah : dimanche ? j'ai rien de prévu
père : bah parfait
Alyah : aller bisous, j'y vais
père : prends soin de toi Aly s'il te plait
Alyah : t'en fais pas
père : si si
Alyah : c'est rien de grave
père : je vois bien que ça va pas essaie pas de me le cacher
Alyah : je vais y aller
père : t'es sûre que ça ira toute seule chez toi ?
Alyah : oui oui aller bisous à dimanche
*dis-je en fermant la porte d'entrée*

je sais que mon père veut m'aider, je sais aussi que ça se voit que c'est pas la grande forme en ce moment. mais je refuse d'avoir de l'aide maintenant. quand je reçois de l'aide j'ai l'impression d'être nulle parce que je ne sais pas le faire seule, alors j'arrête de demander de l'aide. on est jamais mieux servit que par sois même.

à peine je rentre chez moi, je laisse quelques larmes sortir. chaque fois que je rentre chez moi c'est ce qu'il se passe. il est venu tellement de fois chez moi que ça me fais bizarre d'être seule maintenant. d'habitude quand je rentre je suis contente parce que je sais qu'il va venir le soir même. mais maintenant je pleure parce que je sais qu'il ne sera pas là et que je vais passer la soirée toute seule.

je me dis qu'il ne m'a rien fait, parce que en soit il m'a juste m'a dis quelque chose de sa vie et il a le droit. mais ça fait tellement mal de voir que la personne avec qui tu pensais qu'il se passerait quelque chose, est déjà en couple. je pense que je me mets dans cet état pour pas grand chose. parce que je veux juste le voir heureux que ce soit avec moi ou quelqu'un d'autre je ne veux rien que son bonheur, mais j'aurais aimé qu'il soit heureux avec moi.

PDV TOM

Carla : mais t'as un nouveau pull non ?
Tom : oui
Carla : c'est toi qui te l'ai acheté ?
Tom : non
Carla : c'est qui ?
Tom : euh, ma mère
Carla : elle a de bons goûts ta mère
Tom : elle en a toujours eu
Carla : t'es fatigué ?
Tom : oui
Carla : bah va te coucher si t'as envie
Tom : j'ai pas besoin de dormir pour ne plus avoir cette fatigue
Carla : t'as besoin de quoi alors ?
Tom : aucune idée
Carla : je peux t'aider si tu veux
Tom : je suis pas sûr que tu sois la personne qui puisse m'aider
Carla : me dis pas que tu rechute ?
Tom : j'en sais rien arrête de me poser des question sur ça tu sais que j'aime pas en parler
Carla : oui mais je suis là pour t'aider
Tom : j'ai pas besoin de ton aide
Carla : et comment tu vas aller mieux ?
Tom : tu crois je le sais ? nan c'est pas de toi que j'ai besoin donc laisse moi s'il te plait
Carla : t'as besoin de qui alors ?
Tom : je sort
*dis-je en me levant*
clara : quoi ? mais tu vas où ?
Tom : quelque part

à peine j'ai finis de dire ma phrase que je claque déjà la porte d'entrée. heureusement qu'il fait nuit parce que je part pour marcher dans un parc, plutôt connu.

depuis que je ne vais plus chez Alyah le soir, je sort souvent, juste histoire de marcher, prendre l'air et tout ça. le problème c'est que je n'arrive pas à la sortir de ma tête, je n'arrive pas à penser à autre chose qu'à Alyah.

je n'ai plus rien à faire le soir, je suis tellement habitué à aller chez elle que maintenant je n'ai aucune idée de ce que je pourrais faire. j'ai juste envie d'aller chez elle et de la prendre dans mes bras pour la garder autant de temps que je veux, et juste sentir son odeur pour toujours.

dès que je peux, je mets le pull qu'elle m'a offert, le problème c'est qu'à force des lavages sont odeur est partie. comment je fais maintenant pour sentir son odeur ? bah je peux plus.

je ne sais même pas comment elle se porte. quand je suis allée chez elle, elle avait l'air tellement épuisée et triste et en colère en même temps contre moi, enfaite je lui ai vraiment fais mal. je pensais pas que ça allait avoir autant d'impact sur elle, je me suis encore une fois trompé.

erreur d'automne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant