chapitre 7

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Mais... Qu'est ce qu'il fait là ? Il est sensé plutôt être dans sa chambre, pas dans la mienne, sa main toujours posé sur ma hanche me donnait une sorte de sensation étrange , je frissonne à ce contact,c'est peut être normal, puisque , de toute ma vie, aucun homme n'a jamais osé poser sa main à cet endroit ,ni même  toucher une partie de mon corps à part mon père de son vivant et ceux des bandits qui avaient voulu me violé . Je le regarde et sans le vouloir, je me suis mise à sourire bêtement , oh ! Qu'es ce qu'il est mignon lorsqu'il dort! mais.. mais bon sang,que fais tu Scarlett ?tu es sensé ne pas retomber dans ses pièges..

Allez ressaisis toi, voilà c'est ça, maintenant tu te dois de créé du désagréable pour lui faire regretter de t'avoir amené sur leur territoire.

Mon Dieu, qu'es ce qui m'arrive, suis je entrain de mentir à moi même ? Il est vraiment trop mignon, on n'aurait même pas dit c'est celui qui m'avait menacé hier, son beau visage angélique me fascine, je le regarde avec admiration, et dans mon inconscient j'avance tout doucement ma main pour caresser son visage angélique, lorsque, d'un réflexe brusque, il retient ma main, mais étant toujours dans son sommeil car il n'avait pas ouvert ses yeux, qui toujours était fermé il me sourit.

Oh ! non.. quelle idiote, Je suis ! Comment ai je pu me faire avoir , donc pendant tout ce temps que je l'observait,lui aussi me guettait discrètement.

— je suis si beau pour toi à ce point ? Me lance t'il avec son sourire malicieux.

— lâche moi, je ne sais pas de quoi tu parles. Dis je toute furieuse.

Il me tira contre son torse puis me dit

— aller, n'ai pas honte de l'avouer, je t'ai vue approcher ta main pour me caresser le visage

— idiot , j'ai dit de me relacher

Par une réflexe inconscient, je le pousse violemment loin de moi, ce qui le projette hors du lit pour aller s'écraser contre le mur d'en face, sa tête cogna fortement le mur laissant paraître une tâche rouge, oh ! Non.. c'est du sang, je suis foutu, il envoie sa main derrière sa nuque pour ramener du sang. Je le vois devenir rouge de colère mais alors hyper en colère, il se lève pour se diriger vers moi tout Furax, son corps qui tremblait de colère, j'ai compris que si je ne fais rien maintenant, c'est que c'est fini pour moi, techniquement je dois me considérer comme morte.

Le temps de réfléchir n'est plus au rendez-vous, s'excuser ? Oui c'est le mieux, fait le, peut être cela va le calmer. Sans plus attendre je me jette à ses pieds toute tremblante,les mains jointes et je me mets à le supplier de pardonner mon erreur, et que ce n'était pas volontaire , il soulève sa main qui se Cala en l'air,  sa respiration qui était accéléré ,commença à diminuer d'un coup . Il se calma 

— que ce soit la dernière fois tu oses m'humilier ainsi, je ne sais pas pourquoi je me suis senti d'un coup sensible à ta supplication mais crois moi, la prochaine fois tu oses encore de me traiter ainsi, considère toi morte.

Me dit-il froidement en quittant ma chambre .

J'étais restée à terre,surplace regrettant mon acte, je pense que, je devrais apprendre à me maîtriser, tout mon être tremblait, si je ne m'étais pas aussi vite excusée, il y a une minute, il allait m'envoyer rejoindre mes parents ( ironie)

Bref après qu'il soit parti , je me lève, puis rentre dans ma douche pour prendre mon bain. Après le bain , ensuite je sors de la douche puis je me dirige à l'endroit où se trouve mes matériaux de coiffure, je saisis le sèche cheveux pour sécher mes longs cheveux  noirs puis les tire en chignon, je saisis ensuite un pantalon jean bleu ainsi qu'un t-shirt blanc, que je les enfile , comme je déteste les maquillage, alors je ne l'avais pas fait. Tenu devant mon miroir je contemplait mon reflet tout en admirant lorsque j'entends quelqu'un toquer ma porte.

— entrez...

Je vis une servante entrer, tenant mon petit déjeuner, un plat de pancakes, ça sentait bon comme je les aime bien, mais bizarrement je n'avais pas faim 

— bonjour mademoiselle, je vous ai apporté votre petit déjeuner. Me dit elle en me souriant

— Oui bonjour, c'est gentil et merci beaucoup, vous pouvez le déposer là

Je la montre une table où elle alla déposer mon petit déjeuner puis se dispose de ma chambre en me souhaitant bon appétit 

Je m'assois au bord de mon lit en repensant ce que j'avais fait à Romin ce matin, mais... Qu'est ce qui m'arrive ? pourquoi je pense à lui alors que je suis sensé le détester ? Aussitôt mon cœur se met à battre à la chamade comme pour me signaler qu'il y avait une forte connectivité entre Romin et moi. N'arrivant plus à supporter celà je sors de ma chambre pour aller me promener

Dans ma promenade, j'arrive au bord d'une rivière, où je décide m'arrêter pour contempler la beauté et le ruissellement de cette rivière qui s'accompagnait des doux chants  d'oiseaux de la forêt

Je suis couchée dans les herbes fraîches, ma tête poser sur un rocher qui était à côté  mon regard fixé sur la rivière qui s'étend à l'horizon, dans mon état d'inconscience, je n'avais pas remarqué la présence de trois louveteaux, ceux-ci s'approchent de moi c'est arrivé à mon niveau que j'ai su leur présence, les trois louveteaux avaient respectivement leurs pelage de couleur noir, blanc et bleu, avec des yeux bleus Azur, vert et noir, ils sortent tous leurs petits Crocs grognant, en avançant vers moi,  prêt à me sauter dessus, je reculé à quatres pattes tout doucement. C'est lorsqu'ils voulaient déjà me sauter dessus, qu'un autre loup géant que je connaissait bien intervient :

— Aller, les enfants, elle n'est pas une étrangère, retourner au Camp.

Ainsi dît les trois louveteaux s'en vont. Le géant Loup se retourne pour me regarder sans mot puis voulait partir lorsque je l'interpelle :

— Romin...

 

Destinée à l'alpha Où les histoires vivent. Découvrez maintenant